Votre panier est actuellement vide. |
À propos su Groupov, Jean-Marie Piemme écrivait: ce sont « des praticiens qui théorisent en jouant, des théoriciens qui paient de leur personne sur le plateau (...) ». Pas étonnant donc qu'au Groupov, l'écrit théorique «fait d'interlocutions parfois sereines, parfois violentes, redouble la pratique du plateau ». Car le Groupov « revendique haut et fort le refus d'accepter que tout vaut tout, il pense (...) qu'il y a des valeurs que l'on doit défendre et d'autres qu'il faut attaquer, au besoin avec violence (...) ». Aujourd'hui que le Groupov a acquis une certaine reconnaissance et que s'est élargi «le cercle de ses vrais amateurs », il nous a semblé indiqué de publier la lettre de Jacques Delcuvellerie «à celle qui écrit LULU-LOVE-LIFE ». Celle-ci fut entamée en 1988 au moment où Jacques Delcuvellerie préparait deux spectacles fondés sur le même projet intitulé « Vérité »: L'ANNONCE FAITE À MARIE de Claudel et TRASH. Le ton polémique et virulent en même temps que personnel et émouvant de cette «lettre » nous engageait à la publier telle quelle. Même si Delcuvellerie s'en prend au passage à certains artistes que nous aimons. La revue, ici, en rend compte. Avec complicité. Grâce à Georges Banu, nous publions aussi, dans ce numéro, quelques textes sur le travail de Luc Bondy, metteur en scène attaché à l'idée de la « légèreté » au théâtre.