Tirer sur les mots suspendus dans l’espace

Compte rendu
Théâtre
Réflexion

Tirer sur les mots suspendus dans l’espace

Le 21 Oct 2019
Sâl sâniyeh (Des années comme des secondes), mise en scène de Hamid Pourazari – photo : Alborz Teymoorzadeh
Sâl sâniyeh (Des années comme des secondes), mise en scène de Hamid Pourazari – photo : Alborz Teymoorzadeh

Douter de tout, et surtout, de sa version officielle

Ces dernières années, suite aux tumultes socio-poli­tiques qui ont mar­qué le sec­ond man­dat du gou­verne­ment de Mah­moud Ahmadine­jad (2009) et très pré­cisé­ment après l’arrivée au pou­voir du prési­dent Has­san Rouhani en 2013, la scène irani­enne sem­ble être plus que jamais tra­ver­sée par la ques­tion de l’« indi­vidu » qui émerge de manière remar­quable. Ce qui résulte en quelque sorte de la méfi­ance envers les rap­ports entre la société et sa gou­ver­nance. Curieuse­ment, bien loin de s’abandonner au dés­espoir, les prati­ciens du théâtre en Iran optent pour un cer­tain retour sur soi.

Le théâtre n’apparaît plus tant comme le lieu où s’expriment les inter­ro­ga­tions d’un groupe, d’un mou­ve­ment, d’une com­mu­nauté ou d’une col­lec­tiv­ité, que comme celui où sont abor­dés les prob­lèmes et réc­its indi­vidu­els, où sont per­mis­es des lec­tures sub­jec­tives des faits, des œuvres, et des sit­u­a­tions. La ques­tion de l’individu est alors abor­dée à la scène sous des angles var­iés, dont nous allons ici don­ner qua­tre exem­ples représen­tat­ifs.

L’Individu effacé

L’individu appa­raît d’abord sur la scène comme effacé. Ain­si, Hos­sein Pouri­ani (né en 1989) dans Enragé (Hâr, Téhéran, Molavi Hall, 2018) con­fronte ses spec­ta­teurs à une vir­u­lente cri­tique sociale. Le spec­ta­cle nous présente un monde exclu­sive­ment mas­culin où la parole est totale­ment absente et expose une généra­tion en souf­france. Sur scène, onze hommes plutôt jeunes défi­lent sur un tapis blanc au rythme d’une musique d’ambiance. Tout débute par ce qui a l’apparence d’un banal défilé de man­nequins ; mais assez rapi­de­ment, les vête­ments, les objets, les maquil­lages, les per­ruques, les couleurs et les bijoux sont détournés et pren­nent un autre sens : alors que l’un des hommes grat­te une main arti­fi­cielle en sil­i­cone avec une râpe, un autre se met à arpen­ter le cat­walk avec des ampoules allumées à l’endroit de l’estomac. On voit même défil­er Vladimir et Estragon – cha­peau mel­on sur la tête et bas­kets aux pieds – trans­portant leur arbre. Ils dévoilent ain­si des indi­vidus écrasés sous le poids des biens matériels (et en pre­mier lieu de l’argent) et de l’apparence. Dans cette bataille de super­fi­cial­ité, ils sem­blent prêts à pass­er sur les cadavres de leurs sem­blables. Lorsque s’achève le spec­ta­cle, il ne reste plus que les objets sur le tapis blanc, tan­dis que les hommes con­tin­u­ent leur défilé autour de ceux-ci.

Hâr (Rabid), mise en scène Hos­sein Pouri­ani, pho­to : Alborz Tey­moorzadeh

Dans Le Tuyau (Louleh, Téhéran, Molavi Hall, 2018), écrit et mis en scène par Alireza Ajal­li (né en 1985), ce sont les ouvri­ers de la tuyau­terie d’une ville imag­i­naire qui, en rai­son de l’interruption soudaine de l’eau courante, per­dent toute leur util­ité : pas d’eaux résid­u­aires, plus d’évacuation vers les égouts et donc plus besoin des ouvri­ers. Le tuyau, objet à la fois sans impor­tance et impor­tant, sert de pré­texte pour exam­in­er la place des indi­vidus dans la société, qui, compte tenu de l’invisibilité des tâch­es qu’ils effectuent, sont totale­ment ignorés. En se focal­isant sur la rela­tion entre un objet banal et souter­rain et le tra­vail invis­i­ble de la tuyau­terie, le spec­ta­cle les rend tout d’abord vis­i­bles tout en mon­trant com­ment les indi­vidus se déshu­man­isent et se retrou­vent en quelque sorte « entubés ».

Hâr (Rabid), mise en scène Hos­sein Pouri­ani, pho­to : Alborz Tey­moorzadeh

L’Individu malmené

D’autres artistes focalisent leur tra­vail sur l’étude de la manière dont les indi­vidus réagis­sent à la mal­trai­tance. C’est ce qu’explore Ali Kor­sizar (né en 1989) dans sa pièce Le Procès (Farâyand, Téhéran, Molavi Hall, 2018), s’inspirant de l’œuvre de Kaf­ka (Le Procès, La Méta­mor­phose, Le Château, Paraboles) et d’une nou­velle de l’écrivain japon­ais Abé Kōbō traduit en français sous le titre de « Les Envahisseurs » 1. L’appartement de Mon­sieur K, le per­son­nage prin­ci­pal, se trou­ve envahi par les mem­bres d’une famille qui vont pro­gres­sive­ment déman­tel­er tous les élé­ments de sa vie privée. La fable donne au met­teur en scène l’occasion d’interroger la part de respon­s­abil­ité de Mon­sieur K dans le procès qui fait de sa vie un cauchemar. Le change­ment de la sit­u­a­tion est effi­cace­ment mis en évi­dence par le biais de la scéno­gra­phie : au début du spec­ta­cle, Mon­sieur K est can­ton­né dans les lim­ites d’un grand car­ré tracé au sol. Puis, à la fin du spec­ta­cle, le pub­lic le voit déam­buler à l’extérieur du car­ré, mais traî­nant tou­jours der­rière lui une porte, illus­trant ain­si de façon expres­sive la pas­siv­ité de K envers son enfer­me­ment.

Pour sa part, Ali Akbar Alizad (né en 1973) dans sa représen­ta­tion des Bonnes de Jean Genet (Kol­fathâ, Téhéran, Molavi Hall, 2018) trans­forme les bonnes en ouvri­ers et pro­pose ain­si l’image d’une société divisée ; ceux qui prof­i­tent de tous les priv­ilèges d’un côté (Madame), et les dému­nis de l’autre (Claire et Solange – jouées par deux hommes). Ces ouvri­ers, indi­vidus exploités et humil­iés à la fois, ne sont ni vis­i­bles, ni audi­bles pour ceux qui les domi­nent : Madame dont le mari est empris­on­né pour avoir détourné des fonds n’arrive même pas à dis­tinguer Claire de Solange ; elle les con­sid­ère comme des objets. C’est dans ce con­texte que ces « bonnes » se met­tent à jouer et à courir à leur perte. Dans ce jeu qui les con­duit vers le néant, elles envoient une let­tre de dénon­ci­a­tion qui ne sert à rien, puisque Mon­sieur est libéré et que Madame sort pour la retrou­ver. Les sœurs restent alors seules avec le tilleul empoi­son­né.

« […] En tout cas, il est plus facile d’écraser une société où la question de l’individu ne se pose même pas. »

Ebrahim Golestan2

Les Sceptiques

Le scep­ti­cisme pointe le dog­ma­tisme du doigt. Une autre ensem­ble de spec­ta­cles regroupe le tra­vail de ceux qui s’insurgent et s’interrogent. Des artistes qui remet­tent tout en ques­tion et surtout ‘la ver­sion offi­cielle’. Pren­dre de la dis­tance avec les his­toires et les inter­pré­ta­tions autorisées met en valeur la capac­ité des « indi­vidus » à pro­duire une analyse per­son­nelle et porter une opin­ion indi­vidu­elle sur les faits, les phénomènes et les choses. La manière dont est traitée la mise en scène des textes clas­siques est de ce point de vue très révéla­trice. Prenons comme exem­ple Ham­let mis en scène par Arash Dadgar (né en 1973) (Téhéran, Teatr‑e Shahr, 2014). La ver­sion pro­posée, une adap­ta­tion réal­isée par Shahram Ahmadzadeh, se situe si loin du texte orig­inel que le met­teur en scène a décidé de ne pas met­tre le nom de Shake­speare sur les affich­es du spec­ta­cle. Ici, Ham­let devient fou et destruc­teur, un par­fait crim­inel, à l’origine de tous les assas­si­nats qui ont lieu dans le spec­ta­cle : il con­naît « par­faite­ment le ‘mot’ de la mort sans pour autant savoir quelle ‘phrase’ on peut con­stru­ire avec : tuer, se venger, ou exé­cuter »3 ; en d’autres ter­mes, il n’est pas con­scient de la portée de ses actes destruc­teurs et par con­séquent, tel quel, il se situe fort loin d’un Ham­let « intel­lectuel ». Autour d’Hamlet sont placés entre autres : un fos­soyeur qui rap­porte qu’au Dane­mark la pop­u­la­tion des morts devance un peu plus chaque jour celle des vivants ; un cer­tain Rosen­crantz atteint de la lithi­ase uri­naire qui n’arrive pas à élim­in­er des cal­culs et, de ce fait, baigne dans son sang ; et Polo­nius, chargé ici de pronon­cer le fameux mono­logue « être ou ne pas être » à sa manière, est le chef de la cen­sure et impose à un roman de Jane Austen une inter­dic­tion de pub­li­ca­tion. Ces indi­vidus égarés et écrasés par la mort, illus­trent avant tout et plus que tout, une chose : le fait de ne pas con­naître la vie.

Un indi­vidu raté se des­sine aus­si à tra­vers le per­son­nage d’Ulysse dans L’Odyssée (Téhéran, Hafez Hall, 2016) égale­ment mis en scène par Arash Dadgar et basé sur un texte éponyme de Amin Tabataba’ï, d’après Homère. Ce spec­ta­cle frag­men­té évoque la destruc­tion et la dévas­ta­tion. En lieu et place d’un grand héros, Ulysse devient un imbé­cile prêt à sol­der l’histoire de son pays : un être humain qui achète, qui vend, et qui vit, et pour qui tout était fini depuis le jour où il a quit­té Ithaque pour Troie, pour la Guerre. Vivant dans l’univers des ombres, entouré des fan­tômes de ses vic­times mas­sacrées pen­dant la Guerre, Ulysse doit graver sur sa poitrine à l’aide d’un couteau le nom­bre de ses années d’errance afin de ne pas les oubli­er.

C’est le même procédé qui est employée par Meh­di Koush­ki (né en 1981) dans Le Théâtre du mal (Teatr‑e schar, Téhéran, Da House, 2017), basé sur Richard III de Shake­speare. Koush­ki bâtit son spec­ta­cle sur dif­férentes strates tem­porelles qu’il super­pose (le temps de l’œuvre et le temps présent), ain­si que sur dif­férentes strates spa­tiales (une crypte médié­vale et le lieu de la représen­ta­tion – un ancien ham­mam con­ver­ti en salle de spec­ta­cle) et enfin sur un dou­ble emploi de la langue puisque Le Théâtre du mal est joué en anglais – la langue de Shake­speare – et en per­san, bien que les per­son­nages restent inca­pables de se com­pren­dre les uns les autres. Dans cette ver­sion, l’individu Richard a toutes ces raisons pour devenir ce qu’il est devenu : une vic­time.

L’Individu resurgit

Un dernier ensem­ble de spec­ta­cles est cepen­dant por­teur des signes d’un renou­veau. Ils démon­trent com­ment, mal­gré tous les obsta­cles et en dépit des dif­fi­cultés ren­con­trées, les ‘indi­vidus’ arrivent à refaire sur­face. C’est ce qui transparaît dans Temps zéro absolu (Zamân sefr‑e mot­lagh, Téhéran, Théâtre Mostaghel, 2018) de Amir Babasha­habi (né en 1992), une adap­ta­tion des Portes de la per­cep­tion d’Aldous Hux­ley. Le spec­ta­cle inter­roge la capac­ité de l’individu à attein­dre la jouis­sance et la délivrance sans con­som­mer de drogues. La réponse se trou­vera dans la danse, les mou­ve­ments asso­ciés à l’inconscient.

Plus con­crète­ment, Morteza Mir­mon­taze­mi (né en 1983) avec Beck­et (Téhéran, Tamâshâkhâneh Iran­shahr, 2017) de Jean Anouilh abor­de la ques­tion de l’« indi­vidu » dépas­sant ses lim­ites per­son­nelles. La fable de la pièce démon­tre com­ment les rap­ports extrême­ment ami­caux entre le roi d’Angleterre Hen­ri II et l’archevêque de Can­tor­béry Thomas Beck­et se trans­for­ment en con­fronta­tion suite aux choix de ce dernier qui préfère s’opposer au roi par fidél­ité à sa fonc­tion de pri­mat de l’église d’Angleterre. Pour sa représen­ta­tion, Mir­mon­taze­mi adopte le cadre de cette con­fronta­tion remar­quée qui s’achève par l’assassinat de Beck­et dans la cathé­drale de Can­tor­béry le 29 décem­bre 1170. Néan­moins, elle est ici fig­urée par des mem­bres d’équipes de bas­ket-ball, ce jeu vio­lent où les corps-à-corps font rage, la scène devenant un ter­rain avec paniers et bal­lons. À tra­vers ce jeu, le met­teur en scène arrive à démon­tr­er com­ment le non-respect des règles de la part de l’initiateur du jeu, c’est-à-dire Hen­ri II, peut con­duire l’ « indi­vidu », matéri­al­isé à tra­vers le per­son­nage de Beck­et, vers un revire­ment inat­ten­du en le pous­sant à mon­tr­er des hautes valeurs humaines. Et lorsque Beck­et opte défini­tive­ment pour les valeurs de sa fonc­tion, il est alors mis au préal­able ‘sur la touche’ par ordre du roi, puis inter­rogé et men­acé (en lançant la balle sur lui au lieu de vis­er le panier) et en fin de compte, assas­s­iné sous une pluie de bal­lons. Cepen­dant, l’extrême désar­roi et l’immense soli­tude du despote Hen­ri II, der­rière les bar­res de fer qui sépare la scène de la salle en ren­fer­mant les per­son­nages dans leur l’univers du jeu, prou­vent sa défaite face à un ‘indi­vidu’ qui a su per­sis­ter dans ses principes.

Sâl sâniyeh (Des années comme des sec­on­des), mise en scène de Hamid Pourazari – pho­to : Alborz Tey­moorzadeh

Les femmes comme indi­vidus – hors donc d’une déf­i­ni­tion famil­iale de leur état – trou­vent avec Des années comme des sec­on­des (Sâl sâniyeh, Téhéran, court de ten­nis du palais de Sa‘d abâd, 2015) une occa­sion par­ti­c­ulière d’exposer leurs préju­dices subis (entre autres la dis­crim­i­na­tion, la mal­trai­tance, et la vio­lence). Dans ce spec­ta­cle signé Hamid Pourazari (né en 1968) – grand adepte du théâtre envi­ron­nemen­tal et des per­for­mances – et écrite en col­lab­o­ra­tion avec Nash­mineh Norouzi, les spec­ta­teurs par­tent de ce que resur­git des expéri­ences et du vécu des actri­ces et assis­tent ain­si et en grande par­tie à l’écriture scénique avec les comé­di­ennes.

Ain­si, les femmes de Sâl sâniyeh, ces dix jeunes femmes, pris­es au piège d’une société « où tout le monde est devenu une bouche et per­son­ne n’écoute ; où il y en a un qui monte au som­met de la tour Milad4 pour se per­dre ; et l’autre qui voy­age et s’en va pour s’en aller ; un autre fait une pirou­ette ; et un autre qui accepte tout »5, déci­dent de ne pas fuir et de rester. Néan­moins, elles « ne veu­lent plus que leur passé et leur avenir se mélan­gent »6, ne veu­lent plus laiss­er traîn­er ‘cer­taines choses’, et cherchent à s’en débar­rass­er. Elles enga­gent alors une per­for­mance extrême­ment physique, se lavant à l’aide de seaux d’eau qu’elles se versent sur la tête, sur les autres, ou sur le sol, afin d’effacer les années qui ont taché leur féminité, leur amour-pro­pre, leur jeunesse, leur som­meil, et toute leur exis­tence. Au terme de ce rit­uel de purifi­ca­tion, elles sont alors rede­v­enues des indi­vidus capa­bles d’assumer une exis­tence entière.

Tous ces indi­vidus si frag­iles se trou­vent aujourd’hui face à des obsta­cles de taille : les sanc­tions imposées de nou­veau à l’Iran par l’administration de Don­ald Trump et la men­ace de guerre des États-Unis. À vrai dire, depuis le 8 mai 2018 et suite au retrait améri­cain de l’accord sur le nucléaire iranien (signé à Vienne en 2013), les Iraniens font face au rétab­lisse­ment de sanc­tions économiques « les plus sévères jamais adop­tées »7. L’élan du peu­ple d’Iran est brisé par les Améri­cains qui fer­ment les yeux sur leur souf­france. Cette sit­u­a­tion a été ren­due encore plus com­plexe par les inon­da­tions destruc­tri­ces de mars et d’avril dernier, qui ont for­cé quelques 500.000 per­son­nes à se déplac­er8. Pour cette pop­u­la­tion qui n’arrive plus à boucler les fins de mois et qui manque de tout, qu’il s’agisse de médica­ments, de moyens de trans­port ou de pro­duits ali­men­taires, y com­pris par le lait infan­tile en poudre, il sera désor­mais extrême­ment dif­fi­cile, voire impos­si­ble, de s’occuper des créa­tions théâ­trales.

Mehdi Koushki a présenté l'un de ses écrits intitulé Shak (Le Doute) au Tamâshâkhaneh Iranshar (du 13 septembre au 7 octobre 2019).

Hamid Pourazari présente Hale.hin.han.hala, son nouveau spectacle environnemental co-dirigé avec Leili Rashidi, au Rooberoo Mansion (du 13 octobre au 6 novembre 2019).

Alireza Ajalli mettra en scène sa nouvelle création No-khodi (Pas des nôtres) au Molavi Hall au courant de l'automne 2019.

  1. Abé KOBO, « Les Envahisseurs », in Mort anonyme, trad. Minh Nguyen-Mord­vi­noff, Paris, Le Livre de poche, 1995. ↩︎
  2. Ebrahim GOLESTAN, Let­tre à Simin (Nâmeh beh Simin), Téhéran, 2ème ed., Bâztâb­ne­gâr, 1396/2017, p. 6. La phrase provient d’une let­tre de l’écrivain et cinéaste iranien Ebrahim Golestan (né en 1922), auto-exilé depuis 1975 en Grande-Bre­tagne, à son amie et con­frère Simin Danesh­var (1921 – 2012). ↩︎
  3. Tiré des répliques de Ham­let, une libre adap­ta­tion d’une pièce éponyme de Shake­speare et écrit par Shahram Ahmadzadeh, texte non pub­lié. ↩︎
  4. La plus haute tour d’Iran, située à Téhéran (435 mètres de haut). ↩︎
  5. Répliques de Des années comme des sec­on­des (Sâl sâniyeh), écrite en col­lab­o­ra­tion avec Nash­mineh Nourouzi, texte non-pub­lié. ↩︎
  6. Ibi­dem. ↩︎
  7. « Trump annonce con­tre l’Iran “les sanc­tions les plus sévères jamais imposées à un pays” », in L’Orient Le Jour, 20 sep­tem­bre 2019 [con­sultée le 20 sep­tem­bre 2019] disponible sur : https://www.lorientlejour.com/article/1187430/trump-annonce-contre-liran-les-sanctions-les-plus-severes-jamais-imposees-a-un-pays.html ↩︎
  8. Louis Imbert, « L’Iran se noie dans des inon­da­tions destruc­tri­ces », in Le Monde, 23 avril 2019 [con­sultée le 20 août 2019] disponible sur : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/23/l‑iran-touche-par-des-inondations-destructrices_5453739_3210.html ↩︎
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Fahimeh Najmi
Fahimeh NAJMI. Docteure en Études théâtrales, diplômée de l’Université Sorbonne Nouvelle, elle a publié Le...Plus d'info
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