Alternatives théâtrales est fondée en 1979 à Bruxelles par Bernard Debroux.
Dès sa fondation, Alternatives Théâtrales s’est donnée pour objectif d’accompagner et commenter les évolutions des arts de la scène.
En donnant très largement la parole aux artistes (y compris les artistes émergents), en donnant à voir leur univers esthétique par une importante iconographie centrée sur l’image scénique, en rassemblant des plumes conscientes des enjeux qui traversent et ont traversé les arts de la scène aujourd’hui et hier, et en œuvrant à la légitimation de démarches artistiques contemporaines, exigeantes et singulières, Alternatives théâtrales, pour les passionné·es comme pour tous·tes les praticien·nes des arts vivants et pour les chercheur·euses qui se consacrent à leur étude, accomplit une fonction unique et indispensable en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les premières années de la revue accompagnent le mouvement « Jeune Théâtre » de l’époque et défend de nouvelles dramaturgies exigeantes contre l’académisme en place, en Belgique comme à l’international. Des numéros emblématiques sont consacrés à des auteur·ices (Duras, Kalisky, Koltès, Schwab, Bauchau, …), des metteurs en scène (Kantor, Régy), des spectacles phares (Le Mahabharata, Les Troyennes, plus tard Rwanda 94). Certains numéros, comme celui consacré aux Répétitions ou à l’œuvre de Bernard-Marie Koltès sont devenus des références plusieurs fois rééditées.
Après une première décennie de parutions irrégulières, Alternatives théâtrales se stabilise grâce au soutien des pouvoirs publics de Fédération Wallonie-Bruxelles. Les grandes figures de la scène en Belgique francophone sont alors au centre de l’attention de la revue, comme, entre autres, Michèle Fabien, Jean Louvet, le Groupov, Jean-Marie Piemme, Marc Liebens, Philippe Sireuil, Martine Wijckaert. À partir de l’année 2000, Bernard Debroux fait appel à Georges Banu (déjà fréquent collaborateur) pour diriger avec lui la revue. Le regard est régulièrement tourné vers les quatre coins du globe (numéros consacrés aux scènes polonaise, chilienne, roumaine, congolaise, …).
En 2015, le binôme belgo-français Debroux/Banu décide de confier les rênes à une nouvelle équipe. Jusqu’en 2024, c’est Sylvie Martin Lahmani, en duos successifs avec quatre partenaires basé·es en Belgique (Antoine Laubin, Laurence Van Goethem, Benoit Hennaut et Caroline Godard) qui a assuré la direction éditoriale de la revue.
Un blog, en activité depuis début 2016 vient amorcer un virage numérique.
Depuis 2022, Alternatives théâtrales prépare sa transformation en un titre bi-media, réalité effective à partir de la saison 2025-2026.
Durant les dernières années d’activité, Alternatives a mis en avant le travail des artistes suivant·es basé·es en Belgique francophone (liste non exhaustive) : Théâtre Agora, Lara Barsacq, Claudio Bernardo, Lucile Saada Choquet, Clinic Orgasm Society, Collectif Mariedl (Selma Alaoui, Émilie Maquest, Coline Struyf), Salim Djaferi, Pauline d’Ollone, Sara Selma Dolores, Léa Drouet, Isabelle Dumont, Louise Emö, Agnès Limbos, Lylybeth Merle, Florence Minder, Alain Moreau, Fabrice Murgia, Ayelen Parolin, Isabelle Pousseur, le Raoul Collectif, Anna Rispoli, Dominique Roodthooft, Armel Roussel, Myriam Saduis, Gurshad Shaheman, Simon Siegman, Transquinquennal, Anne-Cécile Vandalem, Sarah Vanhee, Louise Vanneste, Ingrid von Wantoch Rekowski, Martine Wijckaert, …
Le travail de ces artistes internationaux a également été traité ces dernières années (liste non exhaustive) : Abd Al Hadi Abunahleh, Hanan Hajj Ali, Antônio Araújo, Brett Bailey, Aurélien Bellanger, Elsa Benoit, Félix Blume, Fouad Boussouf, Guy Cassiers, Romeo Castellucci, Julie Deliquet, Mohammed El Khatib, Heiner Goebbels, Clara Hédouin, Christophe Honoré, Christiane Jatahy, Händl Klaus, Alexandre Koutchevsky, Magdalena Kožená, David Lescot, Federico Leon, Jorge León, Krystian Lupa, Simon Mc Burney, Phia Ménard, Théo Mercier, Katie Mitchell, Josef Nadj, Caroline Guiela Nguyen, Thomas Ostermeier, Romina Paula, Tom Pauwels, Alain Platel, Olivier Py, Philippe Quesne, TG Stan, …