Journées de l’écriture dramatique

Lec­tures-spec­ta­cle

ven­dre­di 26 sep­tem­bre, 20 h 30
Bar des con­gres­sistes

Aglavaine et Sel­y­sette
de Mau­rice Maeter­linck

Aglavaine, c’est la ten­ta­tion de la per­fec­tion en intel­li­gence, en beauté, en vérité, en amour. Aglavaine, c’est la dévas­ta­tion, la déroute, le rien ne va plus. Trois per­son­nages : un homme et deux femmes veu­lent faire l’ex­péri­ence de l’amour com­plet, hors dif­féren­ci­a­tion sex­uelle, sans faille, sans blessure, sans souf­france : une trinité pour un Dieu-Amour. Ces trois per­son­nages vivront un échec à la mesure de leur aspi­ra­tion, une douleur plus forte que la sépa­ra­tion, plus douloureuse que la mort : celle de l’in­cer­ti­tude.
Dans Aglavaine, tout se dit, absol­u­ment tout, sauf l’essen­tiel. Et si c’est une morte qui a le dernier geste, c’est un geste qui tait le mot de la fin ; un homme et une femme devront con­tin­uer à vivre en sachant qu’au con­traire de Dieu, les humains ont un sexe, vivent la mort, et que leur parole est par­tielle. 

Avec :
Patrick Descamps,
Jo Deseure,
Mélanie François,
Sylvie Mil­haud,
Cather­ine Bady
Dra­maturgie :
Michèle Fabi­en
Mise en voix :
Marc Liebens
Same­di 27 sep­tem­bre, 19h
Hall d’en­trée
Les aveu­gles
de Michel de Ghelderode

Tous les chemins mènent à Rome. « Tous les chemins mènent à la mort » (Ghelderode). Les aveu­gles veu­lent quit­ter leur région de Bel­gique où les marécages sont trop insup­port­a­bles à leurs yeux morts. Ils rêvent d’un ailleurs. Rome. Errance. Tra­ver­sée pour ren­dre sup­port­a­bles les marécages intérieurs. 

La courte parabole des aveu­gles : Ghelderode-le-Jeune ren­con­tre le vieux Brueghel. Com­plic­ité. Pho­to de famille. Théâtre Eclair. Flash. Sur le papi­er sen­si­ble une image éphémère, lucide, féroce de la bêtise humaine, éter­nelle, vivante… 

Mise en images :
Chris­t­ian Cra­hay
Same­di 27 sep­tem­bre, 20 h 30
Foy­er mosan

Carine

de Fer­nand Crom­me­lynck
« Carine ou la jeune fille folle
de son âme ».

Sans doute le chef d’œu­vre absolu de Fer­nand Crom­me­lynck. Le chef d’œu­vre incon­nu de Fer­nand Crom­me­lynck. Sa tache aveu­gle et son infra­cass­able noy­au de nuit.
Carine : la fièvre, les masques, la chas­se, le désir et la mort. Carine : miroirs et meurtre.
Carine ou l’im­pos­si­ble com­bat du monde et de la pureté. De l’im­pos­si­ble pureté.
Carine : un bal­let éro­tique et funèbre de corps et de mots, de mots et de corps.
Carine : une comédie sur la scène, une tragédie der­rière la porte.
Carine ou « le jeu dan­gereux ».
Carine ou « la règle du jeu » (comme en hom­mage à Jean Renoir).
«On a vu couler des larmes sur la fig­ure des morts ». Il nous faut aujour­d’hui lire et jouer Carine. 

Mise en voix : Hen­ri Ronse
Avec 15 comé­di­ens
Pro­duc­tion du Nou­veau théâtre de Bel­gique.

Expo­si­tions

25, 26, 27 sep­tem­bre,
de 11h à 18h

Salle des pas per­dus, foy­er mosan, salles 5 – 6

Crom­me­lynck et ses met­teurs en scène

Doc­u­ments des réal­i­sa­tions scéniques de l’œuvre de Fer­nand Crom­me­lynck en Bel­gique et à l’étranger.

Ghelderode ou la Comédie des apparences

Pho­tos, mar­i­on­nettes, affich­es, maque­ttes…

Ren­con­tre : une com­mu­nauté, du théâtre

Expo­si­tion con­sacrée aux écrivains de la Com­mu­nauté française de Bel­gique

Un artiste d’aujourd’hui inspiré de Mau­rice Maeter­linck

Pein­tures, dessins, lith­o­gra­phies de Camille De Taeye

Con­cep­tion, réal­i­sa­tion :
Pro­mo­tion des let­tres belges de langue française, Archives et musée de la lit­téra­ture, Maiso de la cul­ture de la région de Charleroi.
Avec l’aide de l’Autre musée et des ser­vices tech­niques du Palais des con­grès de Liège.

Audio-visuel

25, 26, 27 sep­tem­bre,
de 11h à 18h

Salle des pas per­dus, foy­er mosan, salles 5 – 6

Mau­rice Maeter­linck dans la musique

Maeter­linck ou le Phénix bleu

par les Mardis du théâtre,
Radio France
Réal­i­sa­tion :
RTBF-Radio 3
Avec la col­lab­o­ra­tion du Nou­veau théâtre de Bel­gique, des Ser­vices tech­niques du Palais des con­grès de Liège.

« L’équateur » de Lil­iane Wouters par le Théâtre de l’e­sprit frappeur : d’une lec­ture au spec­ta­cle, du spec­ta­cle à la réal­i­sa­tion télévi­suelle.

Maeter­linck, Ghelderode, Crom­me­lynck.

Plus d’écrivains sans image : la vidéo au ser­vice du texte

Auteurs belges et péd­a­gogie

Moments d’in­ter­pré­ta­tion au Con­ser­va­toire de Mons.

Con­cep­tion, réal­i­sa­tion :
RTBF-cen­tre de pro­duc­tion de Brux­elles, Ser­vices de la télévi­sion, Archives et musée de la lit­téra­ture (sec­tion audio-visuelle), Affaires cul­turelles du Hain­aut et Théâtre du gai savoir de Liège.

Auteurs et infor­ma­tique

25, 26, 27 sep­tem­bre,
de 11h à 18h

Foy­er mosan

La Société des auteurs et com­pos­i­teurs dra­ma­tiques (SACD) a choisi d’il­lus­tr­er le rôle que l’in­for­ma­tique joue déjà dans la ges­tion du droit d’au­teur et dans la pro­mo­tion des réper­toires. La SACD, par l’en­trem­ise d’un ter­mi­nal relié au serveur cen­tral à Paris, répon­dra en « temps réel » aux ques­tions que posera le pub­lic du Palais des con­grès sur 25000 auteurs, 25000 œuvres théâ­trales, 25000 réal­i­sa­tions télévi­suelles, ain­si que sur les organ­isa­teurs de spec­ta­cles du monde fran­coph­o­ne. 

Réal­i­sa­tion :
SACD, Société Bur­roughs.

Débat

Ven­dre­di 26 sep­tem­bre, 17 h 30

Foy­er mosan — salle 10

La cri­tique théâ­trales et les spec­ta­cles des auteurs belges.

Cock­tail
Same­di 27 sep­tem­bre, 11h
Foy­er des délégués

Attri­bu­tion des prix aux lau­réats du con­cours de man­u­scrits d’œu­vres orig­i­nales de fic­tion des­tinées au théâtre, à la radio-dif­fu­sion, à la télévi­sion, organ­isé par le Fes­ti­val du jeune théâtre (3 prix de 100.000 FB). 

Librairie

Foy­er mosan

Œuvres de Maeter­linck, Ghelderode, Crom­me­lynck.
Pub­li­ca­tions sur ces auteurs et leurs œuvres.

Dif­fuseur :
Pro­mo­tion des let­tres belges de langue française.

Les journées de l’écri­t­ure dra­ma­tique sont d’ac­cès libre.
Les journées de l’écri­t­ure dra­ma­tique ont reçu l’appui :
du Min­istère de la Com­mu­nauté française de Bel­gique,
du Fes­ti­val du jeune théâtre,
du Con­seil de la Com­mu­nauté française,
de la Loterie nationale,
de la Société Bur­roughs,
de la Société des auteurs et com­pos­i­teurs dra­ma­tiques,
de la Société belge des auteurs com­pos­i­teurs et édi­teurs.

Organ­i­sa­tion :
Nicole Cabès

Palais des con­grès, grand hall 

Dance has many faces 

Une expo­si­tion de pho­tos du pho­tographe-choré­graphe Hans van Man­nen. 

Con­nu tout d’abord comme choré­graphe, le hol­landais Hans van Man­nen a réal­isé depuis 1957 plus de 70 bal­lets dont un grand nom­bre fait à présent par­tie du réper­toire d’une quar­an­taine de com­pag­nies du monde entier. Ses activ­ités de pho­tographe datent de 1973. Après avoir réal­isé des pho­tos en couleurs, il s’est attaché, depuis 1982 à créer en stu­dio des études en noir et blanc.
Présen­tée pour la pre­mière fois en sep­tem­bre 85 à Paris, au Cen­tre Georges Pom­pi­dou, l’ex­po­si­tion Dance has many faces présente une sélec­tion de son œuvre. 

Palais des Con­grès, salle des pas per­dus 

Ren­con­tre : une com­mu­nauté, du théâtre.

Vingt auteurs dra­ma­tiques ont été choi­sis pour illus­tr­er un siè­cle d’écri­t­ure théâ­trale en Bel­gique. 

Cette expo­si­tion se veut une sen­si­bil­i­sa­tion à la vie théâ­trale d’hi­er et d’au­jour­d’hui dans la Com­mu­nauté française de Bel­gique.
Elle com­porte des pho­tos, des affich­es, des extraits de pièces, ‘des doc­u­ments divers ain­si que des maque­ttes de décors et des cos­tumes.
Ces doc­u­ments, dont un grand nom­bre a été rarement présen­té au grand pub­lic, ont été prêtés par les écrivains, leur proches, les théâtres, le Musée de la lit­téra­ture, la Mai­son de la Bel­lone, la Pro­mo­tion des let­tres belges etc. 

Pro­duc­tion :
Cen­tre dra­ma­tique hen­nuy­er 

Réal­i­sa­tion :
Mai­son de la cul­ture de la région de Charleroi 

Avec l’aide du Min­istère de la Com­mu­nauté française, des Archives et musée de la lit­téra­ture et de l’As­so­ci­a­tion pro­mo­tion des let­tres belges de langue française.