Artist·e

Denis Marleau

Après sa for­ma­tion au Con­ser­va­toire d’art dra­ma­tique de Mon­tréal, Denis Mar­leau fonde le Théâtre UBU en 1982, lors de la reprise de CŒUR À GAZ ET AUTRES TEXTES DADA qu’il avait réal­isé un an plus tôt au Musée d’art con­tem­po­rain.
Durant plusieurs années, il œuvre en marge de l’institution théâ­trale mon­tréalaise en créant des col­lages ou des adap­ta­tions à par­tir de textes peu joués ou non des­tinés à la scène.
Dévelop­pant un réseau de com­plic­ité avec des représen­tants de la danse, des arts visuels et de la musique actuels, son théâtre voy­age de Jar­ry aux avant-gardes his­toriques, de Beck­ett à Koltès en pas­sant par des œuvres du réper­toire ger­manique : Goethe, Less­ing, Wedekind et Bern­hard.
Depuis 1996, il investit autant la dra­maturgie québé­coise – Nor­mand Chau­rette, Gaé­tan Soucy, Pierre Per­rault – qu’un champ plus expéri­men­tal où il développe une inté­gra­tion de la vidéo au ser­vice du per­son­nage à par­tir des écrits de Tabuc­chi, Pes­soa et Maeter­linck. Depuis 2001, il est égale­ment directeur artis­tique du Théâtre français au Cen­tre nation­al des arts à Ottawa.

Paul Savoie dans LES AVEUGLES de Maurice Maeterlinck, fantasmagorie technologique de Denis Marleau, 2002 - Photo Richard-Max Tremblay.
Modernité de Maeterlick-Couverture du Numéro 73-74 d'Alternatives Théâtrales
Voir le #73-74 consacré à Denis Marleau
juillet 2002
26 articles
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Denis Marleau, l’étranger transatlantique

DEPUIS LA PARUTION de l’ALBUM DU THÉÂTRE UBU pour les dix ans de la com­pag­nie qui en réal­ité en fêtait douze (1982 – 1994), les choix esthé­tiques de Denis Mar­leau ont con­sid­érable­ment évolué. Sans rien renier de ce goût déter­miné des avant-gardes qui, via Jar­ry et son per­son­nage fétiche, con­tin­ue de jus­ti­fi­er le nom de la com­pag­nie, la décon­struc­tion jusqu’à l’absurde des formes et du lan­gage sem­ble avoir aujourd’hui cédé le pas, dans la quête de l’artiste-philosophe inclass­able qu’est Denis Mar­leau, à…

Par Yannic Mancel
Denis Marleau

Denis Marleau, formaliste et sensible

LE PREMIER CONTACT de Denis Mar­leau avec Paris est resté mod­este : MERZ OPÉRA, d’après Kurt Schwit­ters, frag­ments entremêlés dans la logique déli­rante du mou­ve­ment dada, quelques soirs en…

Par Colette Godard
Ginette Morin et Annick Bergeron dans CATOBLÉPAS de Gaétan Soucy, mise en scène de Denis Marleau, 2001. Photo Richard-Max Tremblay.

Denis Marleau ou la sublimation de la forme

“Toute sig­ni­fi­ca­tion demeure fonc­tion du Chaos généra­teur de sens.” Pierre Klos­sows­ki, NIETZSCHE ET LE CERCLE VICIEUX LE THÉÂTRE de Denis Mar­leau est une con­struc­tion mul­ti­forme et poly­di­men­sion­nelle. Sa…

Par Wladimir Krysinski
CANTATE GRISE d’après Samuel Beckett, mise en scène de Denis Marleau, 1990. Photo Josée Lambert.

Le fantôme et l’automate. De la reproductibilité technique sur la scène

MALGRÉ QUELQUES EXCURSIONS, notam­ment du côté du théâtre roman­tique alle­mand et de la lit­téra­ture québé­coise con­tem­po­raine, Denis Mar­leau n’a cessé de revis­iter l’avant-garde européenne : la pro­to-avant-garde, dans UBU…

Par Olivier Asselin
Paul Savoie dans LES AVEUGLES de Maurice Maeterlinck, fantasmagorie technologique de Denis Marleau, 2002. Photo Richard-Max Tremblay.

Du texte-matériau au texte-fondation

LES DIFFICULTÉS de faire ressor­tir la spé­ci­ficité du fait théâ­tral, tan­tôt iden­ti­fié avec la réal­i­sa­tion scénique, tan­tôt avec le texte écrit pronon­cé par un acteur, ne datent pas…

Par Brunella Eruli
Danièle Panneton, Pierre Chagnon, Carl Béchard et Bernard Meney dans MERZ OPÉRA d’après Kurt Schwitters, mise en scène de Denis Marleau, 1987. Photo Josée Lambert.

LES MAÎTRES ANCIENS, première rencontre

IL Y A des ren­con­tres dont le début reste inou­bli­able. Et, le plus sou­vent, ce qui s’amorce dure longtemps comme si l’événement du com­mence­ment préjugeait de la solid­ité…

Par Georges Banu
Pierre Colin, Henri Chassé et Gabriel Gascon dans MAÎTRES ANCIENS d’après Thomas Bernhard, mise en scène de Denis Marleau, 1995. Photo Josée Lambert.

Parcours du personnage vidéo

Miroir, multiplication et effacement de l’acteur

Miroir, mul­ti­pli­ca­tion et efface­ment de l’acteur Je vois des songes sous mes yeux ;Et mon âme enclose sous verre,Éclairant sa mobile serre,Affleure les vit­rages bleus. Mau­rice Maeter­linck, Âme…

Par Stéphanie Jasmin
Claude Rodrigue fabriquant le masque de la comedienne Céline Bonnier pour LES AVEUGLES de Maurice Maeterlinck, fantasmagorie technologique de Denis Marleau, 2002. Photo Richard-Max Tremblay.

Figures de l’intériorité

PROLOGUE de l’URFAUST. Un chien nous regarde. L’objet fait chien immo­bile devant les spec­ta­teurs présente deux points lumineux qui ont la forme et l’aspect d’un regard mobile, vivant.…

Par Marie-Christine Lesage
Paul Savoie et Daniel Parent dans LES TROIS DERNIERS JOURS DE FERNANDO PESSOA d’après Antonio Tabucchi, mise en scène de Denis Marleau, 1997. Photo Brigitte Enguerand.

Le ventre des répétitions

TEL LE « véri­ta­ble por­trait de Mon­sieur Ubu » dess­iné par Alfred Jar­ry, le ven­tre des répéti­tions suit des cir­con­vo­lu­tions. Leur cible con­stitue la créa­tion d’un spec­ta­cle. En juil­let 1997,…

Par Sophie Proust
Sami Frey et Aurélien Recoing dans NATHAN LE SAGE de Gotthold Ephraim Lessing, mise en scène de Denis Marleau, 1997. Photo Brigitte Enguerand.

Théâtrographie d’Ubu, compagnie de création. Mises en scène de Denis Marleau

LES AVEU­GLES­Texte de Mau­rice Maeterlinck.Fantasmagorie tech­nologique conçue et réal­isée par Denis Marleau;collaboration artis­tique : Stéphanie Jasmin;réalisation vidéo : Pierre Laniel;design sonore : Nan­cy Tobin;consultant à la réal­i­sa­tion et au mon­tage : Yves…

Par Alternatives théâtrales

Une propédeutique à la vie intérieure

Denis Marleau met en scène INTÉRIEUR

Denis Mar­leau met en scène INTÉRIEUR IL N’EST PAS SI FRÉQUENT qu’entre un dra­maturge et un met­teur en scène finisse par se révéler, comme naturelle­ment, une sorte d’harmonie…

Par Christian Lutaud
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153
Image extraite de la vidéo La petite fille sans ombre dans l'opéra La femme sans ombre, Bayesrische Staatsoper. © Denis Gueguin
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décembre 2025
À la mort à la vie
La figure de l’enfant au théâtre
Voir le numéro 152
Après le numéro consacré à la création jeune public et à l’enfant-spectateur, ce nouveau numéro, reprend la figure de l’enfant, mais au plateau cette fois. Au théâtre et à l’opéra, l’enfant, artiste de scène ou figurant, nous est raconté, de son assassinat à son accouchement ; de sa présence silencieuse,…
9 Déc 2025 — L’ouvrage collectif L’Enfant qui meurt, sous la direction de Georges Banu – membre inspiré de notre comité de rédaction et…
Par Leyli Daryoush
Image extraite de la vidéo La petite fille sans ombre dans l'opéra La femme sans ombre (acte II, scène 16) de R. Strauss, livret de Hugo von Hoffmannsthal, mise en scène de K Warlikowski, direction musicale de K. Petrenko, 2013, Bayesrische Staatsoper. © Denis Guéguin
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en février 2026

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