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Liviu Malita

Liviu Mali­ta est doyen de la Fac­ulté de Théâtre et Télévi­sion de l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, Roumanie, où il enseigne l’esthétique théâ­trale et la dra­maturgie. Il a pub­lié plusieurs ouvrages, dont les plus recents sont : PARADOXURI ALE ESTETICII (Les para­dox­es de l’esthétique), Cluj, Edi­tu­ra Accent, 2011, EXTREMELE ARTEI (Les extrêmes de l’art), Cluj, Edi­tu­ra Accent, 2010, TEATRUL ROMÂNESC SUB CENZURA COMUNISTA (Le Théâtre Roumain sous la cen­sure com­mu­niste), Cluj, Edi­tu­ra Casa Car­tii de Sti­in­ta, 2009. Mem­bre de l’Union des Écrivains de Roumanie et du Con­seil des Études Mul­ti­cul­turelles et Inter­cul­turelles de l’Université Babes-Bolyai, il est aus­si directeur du Cen­tre de Recherche et de Création,Vlad Mugur, FTT, Cluj-Napoca.

Le mauvais spectateur, c’est toujours l’autre

JE NE SAIS PAS ce qu’est un « mau­vais spec­ta­teur ». Peut-être que l’acception la plus évi­dente, à laque­lle Ste­fana Pop-Curseu, qui avait lancé autre­fois ce thème de réflex­ion, aura pen­sé, c’est celle du « névro­tique », à savoir, comme le sug­gère d’ailleurs Octave Man­noni, quelqu’un d’aussi trans­fig­uré par le spec­ta­cle de théâtre qu’il devient inca­pable de faire encore la dis­tinc­tion entre fic­tion et réal­ité. Quelqu’un qui oublie que l’art est une illu­sion con­sen­tie, ou bien, dans les ter­mes de Coleridge, « une sus­pen­sion voulue…

Par Liviu Malita

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