Théâtre et CinémaKiss & CRY de Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael

Théâtre et CinémaKiss & CRY de Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael

Le 5 Jan 2015

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POUR TOUS CEUX qui l’ont vu, que ce soit au Manège de Mons, où il a été créé en mars 2011, au Print­emps des comé­di­ens de Mont­pel­li­er (où nous l’avons vu en juin 2013), au Théâtre du Rond-Point à Paris ou ailleurs, Kiss & CRY est vite apparu comme l’un des objets scéniques les plus sin­guliers et les plus créat­ifs du moment.

S’il témoigne de ce vaste mou­ve­ment de fond qui fait de la scène le champ de tous les pos­si­bles formels et de tous les mix­ages inter­dis­ci­plinaires, Kiss & CRY a sa manière bien à lui de s’inscrire dans la vague. C’est en effet un mélange tout à fait inédit de « nan­odanse », de ciné­ma, de théâtre d’objet et de nar­ra­tion lit­téraire qu’ont inven­té dans ce spec­ta­cle le cinéaste belge

Jaco Van Dor­mael et sa femme, la choré­graphe Michèle Anne De Mey. Un « jeu de mains » qui tient du jeu d’enfant, du rit­uel prim­i­tif et de la rêver­ie prousti­enne.

Le réal­isa­teur de TOTO LE HÉROS et de MR NOBODY et la choré­graphe de SINFONIA EROICA, fig­ure de la scène belge (elle fut une des fon­da­tri­ces de Rosas avec Anne Tere­sa De Keers­maek­er), dis­ent l’avoir com­mencé sur la table de leur cui­sine, avec les jou­ets de leurs pro­pres enfants, ce petit bijou d’inventivité et de sen­si­bil­ité. « Michèle et moi avions envie de tra­vailler ensem­ble », racon­te Jaco Van Dor­mael. « Nous avions envie, aus­si, de quelque chose de plus min­i­mal­iste et de plus expéri­men­tal que ce que nous faisons d’habi­tude. Et envie, enfin, d’u­tilis­er le ciné­ma autrement que ce qui se réalise habituelle­ment : que ce ne soit pas, encore une fois, le ciné­ma au ser­vice de la danse, ou la danse au ser­vice du ciné­ma ».

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Écrit par Fabienne Darge
Après des études d’histoire, de let­tres et d’histoire de l’art et son diplôme du Cen­tre de for­ma­tion des...Plus d'info
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