La volonté de départ était d’éviter autant que possible les références historiques trop précises (à l’Antiquité, notamment). La base choisie pour les costumes est une large bande élastique, sorte de bustier qui comprime la poitrine. Cet élément essentiel a été utilisé durant tout le travail, et se retrouvait dans les trois spectacles « préparatoires ».
Ensuite, les robes du spectacle final ont repris cette idée de « taillé d’une pièce ». Exécutées dans des tissus élastiques, qui gainent le corps, elles ont été teintes au moyen de colorants naturels, puis délavées.
Le vêtement souligne ainsi les particularités physiques et les mouvements qui caractérisent les personnages. Les variations du prototype de base ont été dictées par la fonction de chacune des femmes : mère, épouse, prêtresse, nourrice, etc.
Les talons hauts, dérisoires, incongrus dans un espace scénique en relief (gradins) au sol meuble (terre, herbe, sable…) font ressortir la fragilité de ces femmes ainsi que le caractère temporaire et précaire de leur situation.
Tobia Ercolino






