
Dans Les Troyennes, on touche aux racines de la vie humaine : il ne reste plus rien, juste ces femmes, seules sur leurs deux pieds. Cette verticalité solitaire et héroïque est le fondement même de l’état physique humain, la résistance contre l’attraction de la terre consolatrice, terre dure qui contient en elle l’essence de toute vie.
J’aide les actrices à faire vivre et respirer leur corps, à prendre conscience de cette eSsence humaine, à trouver une identité physique commune. On construit ensemble un langage corporel qui sera utilisé indépendamment par chacune, et qui, dans les moments d’accumulation émotionnelle, converge dans des phrases de mouvements communs, vers une poésie physique.
Monica Klingler




