« Au but »
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« Au but »

Le 17 Nov 1989
« Au but », photo de répétition, Bernard Bay
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Article publié pour le numéro
Thomas Bernhard-Couverture du Numéro 34 d'Alternatives ThéâtralesThomas Bernhard-Couverture du Numéro 34 d'Alternatives Théâtrales
34
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TOUT le théâtre de Thomas Bern­hard représente Thomas Bern­hard et chaque pièce est un résumé de cette représen­ta­tion. 

Livrés sans ponc­tu­a­tion comme des traits de pen­sée, les textes sont écrits en colonne, à l’image de poèmes ; les tirades livrées au souf­fle, au rythme de l’acteur, définis­sent les lim­ites de son inter­pré­ta­tion. Pour le reste, le comé­di­en est une mar­i­on­nette, l’exécutant d’une musique, d’un ton, car tout est ques­tion de ton, tout ne tient qu’à un fil dans ce théâtre où le pre­mier acteur, le pre­mier sujet, le pre­mier inter­prète est la ver­bal­i­sa­tion. C’est un théâtre du lan­gage mis à nu. Un théâtre des êtres décon­stru­its par ce qu’ils dis­ent. Plus ils par­lent, plus ils se dépouil­lent. Le lan­gage défait ce que nous sommes. Il a rai­son par-delà les êtres. 

Entre les dif­férents per­son­nages, c’est tou­jours une épreuve de force qui oscille entre la vie et la mort, l’art et la mal­adie. En dépit de l’apparente banal­ité des pro­pos, l’at­mo­sphère est d’emblée lourde et les ques­tions tombent tou­jours autour de la fatal­ité, du des­tin, du pou­voir de trans­for­ma­tion avec lequel les per­son­nages sont aux pris­es. 

« Au but » ne déroge pas à cette forme. 

A la veille de par­tir en vil­lé­gia­ture annuelle à Katwijk, une mère et sa fille vont applaudir au théâtre le suc­cès d’un jeune auteur. C’est ain­si que la mère invite ce dernier à les accom­pa­g­n­er quelques jours au bord de la mer. 

Rapi­de­ment, la mère se reproche son étour­derie, avoue sa répul­sion pour le théâtre, lancée dans un mono­logue où ressur­gis­sent les élé­ments d’un passé qui don­nent son épais­seur à l’histoire. La fille, présente depuis le début, fait pâle fig­ure comme si elle n’était que l’in­stru­ment ou le fan­toma­tique faire-val­oir d’une mère vis-à-vis de laque­lle elle se mon­tre entière­ment soumise et inféodée, for­mant ain­si un cou­ple asservi à la monot­o­nie de la répéti­tion stérile, au ressasse­ment. 

Depuis longtemps, leur his­toire est écrite, jouée. Depuis longtemps, elles sont con­damnées, à moins qu’un change­ment n’intervienne. D’où l’in­vi­ta­tion lancée à l’auteur de théâtre, lequel incar­ne l’épreuve, le loup dans la berg­erie, l’homme qui men­ace l’équilibre frag­ile sur lequel repose la rela­tion mère/fille. Avec lui, la men­ace entre dans la danse ; sa présence au sein de la pièce de théâtre, lui qui par principe ne devrait pas se mon­tr­er, risque de faire bas­culer la trame de l’histoire qu’il a amor­cée mal­gré lui. « Au but » pour­rait bien être syn­onyme de « Le fes­tin d’un vam­pire ». 

Le titre évoque une cible, un objec­tif à attein­dre. (Une fois le but atteint, affirme la mère, tout se ren­verse. Le monde bas­cule. C’est lit­térale­ment la révo­lu­tion par oppo­si­tion à la répéti­tion). La révo­lu­tion, c’est-à-dire une inter­rup­tion et une fin : du point de vue de la tem­po­ral­ité mais aus­si du point de vue de la per­cep­tion de l’espace. L’une des orig­ines prêtées au mot « but » remon­terait à la langue des francs et sig­ni­fierait orig­inelle­ment le « bil­lot » sur lequel le con­damné à mort se voy­ait tranch­er la tête. 

Tant qu’à jouer avec les mots, la Hol­lande où l’action se déroule, ce n’est pas seule­ment le pays creux, cav­erneux, c’est aus­si le pays qui fait tourn­er la tête. 

L’ac­tion se déroule à Katwijk, lit­térale­ment le hameau ou le bourg du chat, sta­tion bal­néaire située à env­i­ron 20 km de la ville uni­ver­si­taire de Lei­den et à plus ou moins 40 km d’Am­s­ter­dam et de Rot­ter­dam. 

Qua­tre per­son­nages se parta­gent les rôles.
Peu d’accessoires dans le théâtre de Bern­hard. Ici, une malle ; elle con­tient d’une cer­taine façon toute l’histoire de la mère. C’est sa boîte à Pan­dore. C’est aus­si le seul objet qu’elle a apporté à la com­mu­nauté le jour de son mariage. Elle l’a héritée cette malle de son grand-père, lequel était clown. Au moment de l’héritage, cette même malle con­te­nait égale­ment une cou­ver­ture de cheval (à l’image de la cou­ver­ture de cheval dont s’entourait tous les matins le grand-père de Thomas Bern­hard lorsque celui-ci se rendait à son bureau pour y écrire).

Ce bagage tressé, ren­voie égale­ment au berceau de Richard, son fils mort à deux ans et demi. Tout se passe ici, comme si les élé­ments en osier recueil­laient les choses mortes. 

A l’analyse, le texte de la pièce se lit comme un fais­ceau de références. Deux exem­ples par­mi tant d’autres : l’un ren­voy­ant à l’œuvre, l’autre à la biogra­phie. 1. La mère témoigne d’une répul­sion pour le théâtre ana­logue au général dans « La société de chas­se ». 2. L’au­teur mis en scène est, à l’in­star de Bern­hard, né à Heer­lem et mis en nour­rice à Rot­ter­dam. De même que Bern­hard, l’auteur joue du vio­lon. Les exem­ples abon­dent au point que la pièce n’est rien qu’une abon­dance d’ex­em­ples liés entr’eux par la trame de l’histoire. 

Chaque tirade répond à une autre tirade de l’œuvre, moins comme un clin d’œil ou un écho, plutôt comme une suite de sig­naux de lumière, de fanaux, d’une œuvre à l’autre pour for­mer une con­jonc­tion à l’image des étoiles au ciel. 

Les per­son­nages 

La mère : il s’agit d’un être abusif, pos­ses­sif. Sor­tie de rien, anal­phabète, elle avoue être née dans une auberge. 

Les auberges ne sont pas sans jouer une cer­taine impor­tance. C’est d’abord le lieu où son grand-père, meurt. C’est enfin dans une auberge qu’elle ren­con­tre son futur mari. Anal­phabète au moment où elle le ren­con­tre, elle apprend rapi­de­ment à écrire, à lire, à cal­culer. Elle devient une femme d’addition et de sous­trac­tion, une femme de chiffres et de pré­ci­sion, une femme de cal­culs, — à plusieurs repris­es elle l’affirme — de sorte que cette insis­tance per­met de sup­pos­er que d’avance elle con­naît le déroule­ment des choses. 

Les chiffres : Bern­hard accorde une extrême impor­tance à la valeur et au sym­bol­isme des nom­bres. Ici, la pièce fonc­tionne selon une bipo­lar­ité. Le chiffre deux est le chiffre de « Au but », non seule­ment, la pièce est com­posée de deux par­ties, de deux temps, mais les choses procè­dent par cou­ple : la mère et son mari d’abord, la mère et la fille ensuite. Lorsqu’elle épouse l’homme qu’elle ren­con­tre dans l’auberge, celui-ci l’a dou­ble­ment atten­drie en évo­quant la fonderie qu’il pos­sède et la mort de ses par­ents entre Bologne et Flo­rence. 

Cet homme est dou­ble­ment pro­prié­taire : il gère une fonderie en ville à laque­lle il s’identifie. Cette fonderie est le lieu de fusion par le feu. Il pos­sède égale­ment une mai­son au bord de la mer bercée par le flux et le reflux, laque­lle devien­dra le domaine de la mère. De la même manière, la Hol­lande peut être mise en oppo­si­tion avec l’I­tal­ie. La mère aura égale­ment deux enfants : un garçon, l’enfant du père et une fille qui sera son enfant. De cette con­fig­u­ra­tion pre­mière, de ce mariage, que peut-on dire sinon que c’est le mariage de l’eau et du feu dont émane d’abord un sen­ti­ment de sécu­rité, le temps pour la mère d’asseoir son pou­voir. Une fois mar­iée, elle prend l’ascendant sur son mari d’autant plus vite qu’il s’agit d’un être défaitiste, apparem­ment résigné, sans raf­fine­ment, qui ne lit que les con­tes d’Andersen et, comble d’ironie pour un fondeur, lit unique­ment « La petite fille aux allumettes ». Cet homme, elle ne cessera de le tra­cass­er, de le harcel­er. En fait, elle ne partage rien avec lui ; elle empoi­sonne son exis­tence au même titre qu’elle à empoi­son­né le chien qu’il désir­ait. Lui répond tou­jours : « Tout est bien qui finit bien ». Cet homme n’est qu’une fonderie aux yeux de la mère ; une fonderie anar­chiste qui rêve de faire sauter le palais roy­al alors que ce n’est rien d’autre qu’une fonderie sur le point de cess­er son activ­ité. D’ailleurs la mort l’environne : tout ce qui touche au mari touche à la mort. Il voulait un fils : il naît vieux et meurt à deux ans et demi. C’est, dit la mère, une erreur de cal­cul ; ce fils dont elle désire la mort. 

Longtemps caché, ce fils décède dès l’instant où elle s’ap­prête à le mon­tr­er. 

La mort de Richard ain­si appelé par hom­mage à Wag­n­er, annule les vis­ites au cimetière que chaque semaine le mari rend sur la tombe de sa famille. 

Après la mort de l’en­fant, elle se refuse à lui, se cloître dans sa cham­bre, à la porte de laque­lle il vient tam­bouriner. 

Quand elle le sait con­damné à mourir, elle le laisse à nou­veau entr­er dans cette cham­bre parce que ses vis­ites, avoue la mère, sont désor­mais stériles. 

La pluie. Il pleu­vait à seau lorsque Richard meurt. Il pleut aus­si chaque fois qu’elle va à Katwijk, là où elle cachait Richard au regard des autres.

La récur­rence ici : depuis 33 ans, elle fait le voy­age à Katwijk le même jour, non seule­ment elle répète ici un rite mais 33 répète le même chiffre. 

La fille : elle a trente-sept ans. Dans la bouche de la mère, il s’a­gi­rait d’une fille quelque peu retardée, demeurée, traitée par mépris, de « fille de ton père ». Cepen­dant elle a promis, à son mari, sur son lit de mort, que son enfant n’au­rait pas à avoir peur. En fait, elle lui est com­plète­ment inféodée. Sans moi, dit la mère, tu es inca­pable de vivre : sans moi, tu mourrais,c’est sur cette base que se forme leur cou­ple. « Tu es une enfant pure, dit la mère, je suis impure ». Par ailleurs, elle dit encore : « J’ai enchaîné mon enfant à moi et inver­sé­ment. Nous tirons sur nos chaînes ». Mais elle dit aus­si : « Nous sommes l’œuvre de mon mari ». Lorsqu’elle était jeune, cette fille voulait devenir chanteuse d’opéra mais ses cordes vocales ont cédé. Tout se passe en fait, comme si désor­mais, la vie de cette fille s’é­tait arrêtée. Elle est tou­jours la même, même vis­age impas­si­ble, elle rit tou­jours de la même manière. En fait, elle accuse le monde dans lequel ils vivent. « Tu march­es bruyam­ment, dit la mère », mal­adroite­ment dans des lieux délabrés. Lorsque tu march­es tout est sur le point de s’écrouler. 

Mal­gré son inten­tion de ne la lui don­ner qu’à Katwijk, la fille reçoit avant de par­tir une bague, sym­bole du cer­cle refer­mé sur lui-même comme si l’histoire ici était sur le point de s’achev­er, de s’annuler. 

La mère affirme qu’elle à invité l’auteur par fidél­ité pour sa fille. Il appa­raît en effet que de temps à autre, elles invi­tent un incon­nu, en général un artiste, comme s’il s’agis­sait par cette invi­ta­tion de met­tre leurs rela­tions à l’épreuve, met­tant ain­si en péril leurs rela­tions duelles. Mais voilà, la mère avoue ne plus rien vouloir de nou­veau. Elle ne veut plus que la répéti­tion, insin­u­ant ain­si qu’elle aban­donne la par­tie. 

Elle est arrivée « au but » au moment où la répéti­tion s’ap­prête à chang­er et devenir révo­lu­tion. 

L’au­teur : il est né en Hol­lande, âgé de trente ans à peine, il habite Rot­ter­dam.
Ses par­ents voulaient qu’il soit archi­tecte, mais à l’image de Bern­hard, il suit le chemin opposé, l’autre chemin. C’est l’op­posé qui l’intéresse, la lit­téra­ture dra­ma­tique. Cepen­dant, affirme-t-il, l’écriture dra­ma­tique est quelque chose de sem­blable à l’ar­chi­tec­ture. Pour mon­tr­er son indépen­dance visà-vis de son entourage qui voulait l’enfermer dans une camisole dont il s’est délivré, pré­cip­i­tant la chute de ses proches, il part à Paris, où il apprend le français. Cepen­dant, une fois qu’il con­naît tous les ressorts de la langue française, il s’aperçoit que la ville est inviv­able. Il part alors pour Lon­dres, puis revient à Rot­ter­dam.

Mais il y a beau­coup plus. Cet auteur, qui a écrit la pièce « Sauve qui peut », (qui est le leit-motiv lancé au moment du naufrage), est en quelque sorte le dou­ble de la mère. En effet, elle se recon­naît entière­ment dans la pièce qu’il a écrite,mais en même temps, il est lui à l’opposé de la mort. À Katwijk où elle l’invite,il est aus­si arrivé au but, pré­tend la mère. Le flux et le reflux (cette dual­ité encore) qui sym­bol­isent le suc­cès des applaud­isse­ments, est aus­si le flux et le reflux qui enta­ment l’histoire de la mère. En effet, d’une cer­taine manière, avant de ren­con­tr­er son mari qui lui mime le flux et le reflux, elle n’avait pas d’histoire au sens .où elle ne savait pas écrire.
Ce flux et ce reflux de la mère que sym­bob­lisent les applaud­isse­ments, com­men­cent l’histoire de l’auteur, là où l’histoire de la mère se ter­mine. En quelque sorte, elle lui cède le témoin, le relais puisqu’aussi bien elle entrevoit la per­spec­tive que son his­toire à elle, son his­toire au présent, devi­enne désor­mais une his­toire écrite par l’auteur. « Au but » est aus­si l’histoire d’une délé­ga­tion de pou­voirs. 

Pour con­tin­uer à jouer sur la dual­ité, il y a deux pièces dont il est ques­tion dans « Au but » : « Sauve qui peut », mais aus­si « La cruche cassée » qui emporte l’u­na­nim­ité de tous les per­son­nages. Cette comédie de Kleist, auteur par ailleurs de « Sur le théâtre de mar­i­on­nettes », racon­te l’histoire d’un homme qui, sub­rep­tice­ment, la nuit s’introduit dans la cham­bre d’une jeune fille, où sur le point d’être sur­pris, il s’en­fuit en cas­sant une cruche en porce­laine. Cette cruche cassée inspirée du tableau de Greuze devien­dra la pièce à con­vic­tion du procès qui sera alors instru­it par le juge Adam (par référence au pre­mier homme). 

Les preuves avancées qui devraient acca­bler le fiancé finis­sent par se retourn­er et démon­tr­er la cul­pa­bil­ité du juge luimême. Out­re le car­ac­tère cir­cu­laire de cette pièce, Bern­hard l’a choisie égale­ment pour soulign­er com­bi­en per­son­ne n’a le droit d’oc­cu­per la place du juge quand bien même il y a tout le temps quelqu’un pour s’en arroger le pou­voir. 

La pièce : il faut bien se con­va­in­cre que tous les per­son­nages, la mère monolo­gante aus­si bien que le père mort, l’enfant mort, la fille sont des éma­na­tions, des avatars d’un seul et même per­son­nage : Thomas Bern­hard. 

La pièce pour­rait être une con­ver­sa­tion avec lui, un entre­tien qui résume sa manière de voir, de penser ses grandes idées, un com­pendi­um, un abrégé de lui-même. « Au but », c’est Bern­hard sur scène. C’est l’homme de la fusion, l’auteur de théâtre parce qu’il fond tous les élé­ments qu’il pos­sède. Et en ce sens, l’auteur de théâtre de « Au but » est égale­ment le pen­dant du père, pro­prié­taire de la fonderie, ce lieu où le min­erai brut entre en fusion. L’au­teur décrit comme anar­chiste est celui qui boutera le feu à toute l’histoire racon­tée par « Au but ». C’est l’incendiaire par excel­lence, le provo­ca­teur inces­sant. 

Au but

de Thomas Bern­hard
Mise en scène : Elvire Bri­son
Avec : Cather­ine Bady, Marie-Chris­tine Bayens, Jacques De Bock
Scéno­gra­phie : Jean-Pierre Scou­flaire
Musique : Jean-Louis Poliart
Copro­duc­tion Théâtre du Sygne et Cen­tre dra­ma­tique hen­nuy­er
Créa­tion à Mons le 7 novem­bre 89

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