Le début, émergence et stagnation
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Le début, émergence et stagnation

Avec : Laurent Fréchuret, Jean Lambert-wild, Vincent Goethals, Marcel Bozonnet, Sandrine Charlemagne, Armel Veilhan, Sophie Perez, Pascale Siméon, Clyde Chabot, Olivier Besson, Bernard Levy

Le 27 Oct 1998

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GEORGES BANU : Le début est cet extra­or­di­naire événe­ment, décisif dans la biogra­phie de tout artiste, le moment de l’émer­gence hors de l’ob­scu­rité. Le début est un événe­ment fon­da­teur ; le racon­ter par­ticipe à la con­sti­tu­tion de l’i­den­tité de l’artiste. C’est ce que nous voudri­ons d’abord pro­pos­er de faire cet après-midi aux dif­férents par­tic­i­pants de notre table
ronde. Et une fois les repères biographiques étab­lis, nous pour­rons alors ori­en­ter le débat sur la thé­ma­tique annon­cée : le début, émer­gence et stag­na­tion. Une thé­ma­tique à nos yeux cru­ciale,
car nous pen­sons que le des­tin de tout artiste se joue entre ces deux pôles entre lesquels il ne cesse d’osciller : l’évolution et La stag­na­tion.

N’é­tait-ce pas Peter Brook qui dis­ait : « Ce lui qui reste au même niveau décline » ?

En guise de préam­bule à notre dis­cus­sion, je voudrais rap­pel­er la pre­mière scène de LA MOUETTE de Tchékhov, la scène fon­da­trice du début raté de Kos­tia. Dans cette scène, Kos­tia
ne demande qu’une seule chose : qu’on veuille bien lui laiss­er acquérir une iden­tité, celle d’artiste dra­ma­tique. Or cette entrée dans le monde du théâtre lui est inter­dite par ses aînés : sa mère, la grande comé­di­enne Arkad­i­na, et son amant, le célèbre écrivain Trig­orine, ne lui accor­dent pas la moin­dre chance. Tchékhov nous con­fronte à cette rup­ture qui sépare
les gens qui ont déjà acquis une iden­tité artis­tique, forte et légitime, de ceux qui ten­tent d’émerger. Les aînés se mon­trent ici réfrac­taires à la nou­veauté. Il est d’ailleurs remar­quable que la seule per­son­ne sen­si­ble au jeune débu­tant qu’est Kos­tia, n’est autre qu’un dilet­tante, le médecin Tre­plev, un spec­ta­teur ouvert, dénué d’au­cun a pri­ori esthé­tique.

À la fin de la pièce, Kos­tia émet un juge­ment sur le nou­veau réc­it qu’il a écrit et que Trig­orine n’a pas ouvert : « Voilà, les stéréo­types sont instal­lés, jene­faisqu’u­tiliser­lesmêmes fig­ures que Trig­orine. »

On pour­rait donc lire Le tra­jet de Kos­tia dans LA MOUETTE comme une parabole de ce dont nous voudri­ons par­ler aujourd’hui : il racon­te le pas­sage de l’émer­gence à la stag­na­tion et nous per­met de pren­dre la mesure du dan­ger d’immobilisme qui men­ace un artiste dès lors qu’il s’est imposé.

Mais avant de par­ler de stag­na­tion, j’aimerais deman­dera cha­cun de nos invités ce qui l’a poussé à faire du théâtre. Était-ce le désir de tra­vailler en équipe, de con­stituer une famille, ou plutôt celui de défendre cer­tains textes, de textes, de don­ner à enten­dre la voix de cer­tains poètes ?

Lau­rent Fréchuret : Le déclenche­ment s’est pro­duit pour moi un jour de vacances en Irlande, sous la toile d’une tente.Je lisais MOLLOY de Beck­ett. C’est un roman, il m’a pour­tant sem­blé recel­er tout ce que j’avais envie de dire au théâtre. Le désir de l’incarner sur un plateau a aus­sitôt été plus fort que tout.

J’ai réus­si à obtenir le droit de l’adapter auprès de Jérôme Lin­don, le directeur des édi­tions de Minu­it, à la seule con­di­tion de ne pas le mon­tr­er en dehors de Saint-Éti­enne, la ville d’où je viens. J’ai alors fondé ma com­pag­nie, le Théâtre de l’Incendie en 1994, et créé trois spec­ta­cles à par­tir des romans de Beck­ett : MOLLOY, MALONE MEURT, L’INNOMMABLE. Cette trilo­gie de qua­tre heures, que nous ne pou­vions pas jouer en dehors de Saint-Éti­enne a bien sûr été une cat­a­stro­phe finan­cière. Cela nous a per­mis de tra­vailler ensuite sur les œuvres de Bernard Noël, Lewis Car­oll, Jean Genet, Cio­ran et actuelle­ment Artaud. Mon geste ini­tial vient dont du désir de faire enten­dre la voix d’au­teurs qui n’écrivent pas spé­ci­fique­ment du théâtre. L’essen­tiel n’est pas, je crois, de se deman­der « est-ce du théâtre ? », mais de se laiss­er guider par le plaisir, sans jamais chercher à garder le meilleur pour la fin. Con­nais­sez-vous l’his­toire du père requin qui veut don­ner un bon con­seil à son fils requin tan­dis qu’ils regar­dent le Titan­ic couler ? C’est : les femmes et les enfants d’abord… Quand on fait du théâtre, ce devrait être la même chose.

Jean Lam­bert-Wild : Je voulais être marin. C’est raté ! Le théâtre ne m’in­téres­sait absol­u­ment pas. Je suis né à l’île de la Réu­nion, ma terre est loin et tous les lieux où Je vis actuelle­ment ne me con­nais­sent pas. Le théâtre ne m’in­téres­sait pas, mais l’écrivais. Il se trou­ve qu’un jour, une jeune femme m’a demandé de jouer un de mes textes et de l’aider à le mon­ter. Comme elle
était très belle, j’ai accep­té, cout en Comme elle sachant que je ne con­tin­uerais pas.

Renaud Lagi­er qui est éclairag­iste et à qui j’avais fait part de ma déci­sion m’a demandé de voir un spec­ta­cle de Matthias Lang­hoff TROIS SŒURS.

Après la représen­ta­tion, j’ai téléphoné à mon père et je lui ai annon­cé que j’ar­rê­tais mes études pour me con­sacr­er au théâtre. Il ne m’a pas excom­mu­nié, ce qui est déjà bien. Ce spec­ta­cle de Matthias Lang­hoff a ori­en­té mes choix. J’ai décidé d’ap­pren­dre avec des Maîtres.

J’ai été l’as­sis­tant de Michel Dubois, Jean-Yves Lazen­nec, Matthias Lang­hoff et Phillipe Goyard. Tous ont par­ticipé à mon enseigne­ment. J’ai fondé « 326 » avec des gens qui comme moi ont fait ou con­tin­u­ent leur appren­tis­sage avec des Maîtres. Nous allons prochaine­ment tra­vailler une pièce que j’ai écrite SPLENDEUR ET LASSITUDE DU CAPITAINE MARION DEPERRIER — ÉPOPÉE EN DEUX ÉPOQUES ET UNE RUPTURE1 au théâtre Gran­it à Belfort.

Vin­cent Goethals : J’ai com­mencé par faire une maîtrise d’é­conomie à l’U­ni­ver­sité de Lille, mais j’avais un désir de théâtre que j’ai con­crétisé en pas­sant le con­cours de l’É­cole supérieure de Lille qui n’ex­iste plus aujour­d’hui. Après ces trois années d’é­cole, j’ai eu enviei­de m’im­planter dans la région ; car je pense que le théâtre a à voir avec la cité. J’ai alors fondé une com­pag­nie indépen­dante à Roubaix, la Com­pag­nie « Théâtre en scène ». C’é­tait en 1986, au moment où le Min­istère de la Cul­ture avait pris la déci­sion de soutenir les jeunes com­pag­nies. Nous avons donc eu un peu de chance.

Cela fait main­tenant treize ans que nous exis­tons ; je ne suis donc plus tout à fait un débu­tant. Nos efforts d’ac­tion cul­turelle com­men­cent aujour­d’hui à porter leurs fruits ; nous avons investi, il y a trois ans, un nou­veau lieu plus vaste, tou­jours à Roubaix, « Le Gym­nase ».

En tant que met­teur en scène, je me suis intéressé ces trois dernières années à faire enten­dre les textes d’au­teurs vivants, notam­ment LE CHEMIN DE PASSES DANGEREUSES du québé­cois Michel-Marc Bouchard. Je conçois le théâtre avant tout comme un lieu d’échanges avec la cité et les poètes, avec les habi­tants d’une ville et les auteurs vivants.

Mar­cel Bozon­net : Je suis comé­di­en et directeur du Con­ser­va­toire Supérieur d’Art Dra­ma­tique de Paris. Je débute aujour­d’hui dans le rôle de l’aîné, à la foi Arkad­i­na, la mère qui pousse son fils au sui­cide et Tre­plev le spec­ta­teur-ama­teur.

Comme je suis d’une autre généra­tion, j’ai com­mencé le théâtre en faisant de la réc­i­ta­tion : j’ai obtenu le pre­mier prix dans mon canton.Creuser dans cette direc­tion était peut-être un moyen de gag­n­er ma vie. En cela je m’op­po­sais à mon père qui était arti­san, mais j’é­tais soutenu par mes pro­fesseurs de français. Je me suis donc accroché à cette idée et j’ai cul­tivé mon goût pour un lan­gage qui n’é­tait pas celui de tous les jours. J’ai aimé LES PRÉCIEUSES RIDICULES, LE CID, Baude­laire et Ver­laine, puis Brecht. J’ai fait du théâtre au lycée et à l’université. C’é­tait l’époque où l’on fai­sait faire des impro­vi­sa­tions héritées de Copeau com­plète­ment
dévoyées, du genre:«vous êtes un hari­cot vert qui pousse ». Mais même en voulant faire le hari­cot, j’é­tais plongé dans cet état d’an­goisse fasci­nant qui est devenu l’objet de mon tra­vail. Ce même état d’an­goisse qu’il me faut chaque fois vain­cre quand j’en­tre en scène.

Si j’ai con­sacré ma vie au théâtre, je le dois à mes insti­tu­teurs et pro­fesseurs, aux asso­ci­a­tions de la jeunesse et des sports, mais aus­si à Vic­tor Gar­cia, ce grand met­teur en scène argentin qui m’a arraché à tout ce que je pou­vais désir­er qui m’au­rait éloigné du théâtre.

San­drine Charle­magne : Moi, je serais plutôt la cadette : je viens de réalis­er mon
pre­mier spec­ta­cle autour de trois auteurs et de coupures de presse qui s’ap­pelait SOUS LE SOLEIL D’ALGER.

J’ai fait du théâtre un peu par hasard. L’an­née de mes vingt ans, mes errances, mes « bourlingues » de nuit m’ont un jour menée au cours de théâtre de Véronique Nordey que j’ai fréquen­té plusieurs années. J’ai ensuite suivi six ate­liers à la Plaine Saint-Denis auprès de Jean-Claude Fall. La ren­con­tre avec les jeunes de Saint-Denis, mon pro­pre rap­port au métis­sage — je suis à moitié algéri­enne — m’ont don­né l’en­vie de créer une asso­ci­a­tion, de mon­ter une petite com­pag­nie, la com­pag­nie « Espace Temps », et de tra­vailler autour de l’Al­gérie, donc de renouer avec mes racines, mais aus­si de témoign­er de ce qui se pas­sait là-bas.

Si je fais du théâtre, c’est peut-être pour sor­tir du marasme dont le livre2 que j’ai pub­lié témoigne, mais aus­si pour libér­er les oppres­sions qui nais­sent des choses que l’on voit au quo­ti­di­en. Ce qui m’at­tire, c’est Le para­doxe qui sous-tend le théâtre où le con­cret se mêle à la poésie. 

Armel Veil­han : Mon désir de théâtre est lié à celui de sor­tir de la soli­tude que mes études de pianiste m’im­po­saient : j’ai fait du théâtre par­al­lèle­ment à mes études de piano dès le lycée avec mes cama­rades de l’ate­lier théâtre. Nous nous sommes peu à peu con­sti­tués en un groupe et avons con­tin­ué à faire du théâtre en dehors du cadre sco­laire. Ce groupe est devenu en quelque sorte une famille de sub­sti­tu­tion, la mienne par­tant en décom­po­si­tion.

Et puis, à un moment don­né, j’ai décidé de fer­mer le cou­ver­cle de mon piano et de ne faire que du théâtre. J’avais alors la cer­ti­tude que l’on pou­vait vivre une utopie col­lec­tive, il suff­i­sait de le vouloir. Nous avons alors fondé une com­pag­nie dirigée par Françoise Mer­le. C’é­tait en 1984. Je suis resté dans une rela­tion de com­pagnon­nage avec cette femme pen­dant dix ans. C’est là que j’ai tout appris. À la fin de notre aven­ture com­mune, en 1994, Françoise Mer­le a écrit un texte qu’elle m’a dédié, ESTELLE.

Je l’ai mis en scène avec le désir de pro­longer autrement ce que m avait offert le chéâtre dans l’ado­les­cence : une échap­pée hors de la soli­tude, une ouver­ture sur un pos­si­ble. J’ai tra­vail­lé sur ce spec­ta­cle à Mar­seille avec deux comé­di­ennes et j’ai décou­vert ce que procu­rait la mise en scène : le pou­voir d’écrire avec le corps des autres. Pen­dant les deux années suiv­antes, j’ai tra­vail­lé comme comédie ne écrit une pièce ON A TOUS ENVIE DE PLEUR­Er ROULE TRAIN NE S’ARRÊTE PAS À AVIGNON.

J’en ai fait une lec­ture à des comé­di­ens, puis nous l’avons tra­vail­lé dans un petit lieu rue de la Roquette pour en faire un spec­ta­cle que j’ai présen­té à Choisy-le-Roi grâce à Patrice Bigel.

Je pré­pare aujour­d’hui un troisième pro­jet TANGUY d’après Michel del Castil­lo que nous présen­terons égale­ment à Choisy-le-Roi en jan­vi­er prochain.

Sophie Perez : J’ai com­mencé le chéâtre dans l’en­fance en faisant des spec­ta­cles pour mes par­ents le dimanche. Par la suite, les dif­férentes formes artis­tiques se sont enchainées : dessin, pein­ture, musique, théâtre et cla­que­ttes…

Le théâtre est pour moi un espace décalé où j’es­saye de racon­ter une vision intime d’un monde. Dans cette écri­t­ure plusieurs dis­ci­plines visuelles qui sont liées à mon par­cours se mêlent. 

Pour mon pre­mier pro­jet de mise en scène, je Suis par­tie d’un texte qui n’est pas un texte de théâtre, puisqu’il s’ag­it d’une méth­ode pour appren­dre à nag­er sans eau, écrite en 19323. J’ai tra­vail­lé avec un mélange de comé­di­ens pro­fes­sion­nels et d’autres qui ne l’é­taient pas : le pro­fesseur de nata­tion du spec­ta­cle, par exem­ple, est un ancien comique de l’Alcazar, qui n’avait plus joué depuis longtemps. Il devait être sur un plon­geoir d’un mètre soix­ante-cinq, mais il avait le ver­tige, il fal­lait donc l’en­tour­er de prat­i­ca­bles pour qu’il puisse dire son texte. Tout ça pour dire que cout pro­jet de théâtre est une aven­ture quo­ti­di­enne, aus­si pitoy­able soit-elle… elle doit finale­ment se racon­ter de façon spec­tac­u­laire !

Pas­cale Siméon : J’ai une for­ma­tion de comé­di­enne, j’ai fait le Con­ser­va­toire, puis tra­vail­lé quelques temps avant d’avoir envie de porter un regard extérieur sur le jeu. Alors que je suis venue à Paris pour Jouer, Je suis repar­tie en Province pour mon­ter des spec­ta­cles.

C’est à Cler­mont-Fer­rand que j’ai créé en 1996 L’HOMME CLOS de Jean-

Pierre Siméon et récem­ment UN SAPIN DE NOËL CHEZ LES IVANOV d’Alexan­dre Véden­s­ki.

Mes pro­jets nais­sent de ren­con­tres avec des textes. Après les avoir lus, les don­ner à enten­dre est pour moi une néces­sité.

Clyde Chabot : Je me sens dans un rap­port d’é­trangeté avec le théâtre. Car j’ai fait de longs détours avant d’y arriv­er. Cela me con­duit à imag­in­er des pro­jets sin­guliers qui inter­ro­gent cet art.

Après des études à Sci­ence-Po, je me demandai com­ment agir dans le monde au présent. C’est ce que j’es­saye de faire aujour­d’hui avec le Théâtre comme out­il. J’ai exer­cé divers métiers à la périphérie du théâtre. C’est la ren­con­tre avec François-Michel Pesen­ti dont je suis dev­enue l’as­sis­tance à la mise en scène qui m’a per­mis d’en­tr­er dans l’e­space de répéti­tion, dans le temps de la créa­tion. Au cours d’un stage de mise en scène encadré par Robert Cantarel­la, j’ai pris con­science que ce qui m intéres­sait, c’é­tait moins d’af­firmer mon point de vue sur une pièce que de met­tre en forme théâ­trale et ludique mes doutes de met­teur en scène. Je voudrais emmen­er le spec­ta­teur au cœur de la fab­rique théâ­trale, lui faire décou­vrir les ful­gu­rances de la créa­tion comme ses errances.

Ce qui me pas­sionne aus­si, c’est d’écrire un spec­ta­cle à par­tir de la per­son­ne réelle des acteurs, être au plus près d’une vérité que je perçois d’eux. Et de plus en plus, élargir l’é­coute du côté des spec­ta­teurs, de ces paroles anonymes, inven­ter des principes de ren­con­tre. Pré­par­er des machines humaines dont je choi­sis Les lois mais qui ne peu­vent exis­ter sans la par­tic­i­pa­tion effec­tive des gens.

Dans ma dernière créa­tion inti­t­ulée UN PEU DE POUSSIÈRE DE CHAIR, LA NUIT, après la vis­ite d’un petit musée du spec­ta­cle, le pub­lic assiste à ma mise en scène d’un texte de Yann Allé­gret. Il est ensuite invité à pro­pos­er des direc­tions de jeu sur quelques extraits de la pièce. L’ac­teur, un vio­lon­cel­liste, l’au­teur et un vidéaste répon­dent aux propo­si­tions des spec­ta­teurs. La soirée se ter­mine par une dis­cus­sion avec le pub­lic autour de l’ex­péri­ence vécue.

Olivi­er Besson : J’ai fait mon pre­mier spec­ta­cle en 1994, c’é­tait L’INTRUSE de Maeter­linck au Théâtre des Amandiers de Nan­terre et je viens de réalis­er cette année mon qua­trième À QUOI RÉVONS-NOUS (LA NUIT)? un spec­ta­cle réal­isé à par­tir de réc­its de rêves qu’on avait col­lec­tés pen­dant plus d’un an.

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Portrait de George Banu
Écrit par Georges Banu
Écrivain, essay­iste et uni­ver­si­taire, Georges Banu a pub­lié de nom­breux ouvrages sur le théâtre, dont récemment La porte...Plus d'info
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26 Oct 1998 — Suite à la lecture de la retranscription de son intervention Jean Lambert-wild a souhaité nous apporter un complément de réflexion…

Suite à la lec­ture de la retran­scrip­tion de son inter­ven­tion Jean Lam­bert-wild a souhaité nous apporter un com­plé­ment de réflex­ion que nous pub­lions ici. « IL Y À ce point­Dont le cen­tre est un autre pointQui…

Par Jean Lambert-wild
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