FARE THE WELL TOVARITCH HOMO SAPIENS (Adieu Camarade Homo Sapiens) Le nouveau projet du Groupov

FARE THE WELL TOVARITCH HOMO SAPIENS (Adieu Camarade Homo Sapiens) Le nouveau projet du Groupov

Le 18 Nov 2008

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Couverture du nUméro 99 - Expérience de l'extrême
99
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Après Rwan­da 94 et Anathème, le Groupov s’est engagé depuis plusieurs mois dans une nou­velle aven­ture, en ges­ta­tion de beau­coup plus longue date : Fare Thee Well Tovar­itch Homo Sapi­ens (Adieu Cama­rade Homo Sapi­ens). Le pro­pos de cette créa­tion encore en plein chantier s’inscrit dans la lignée d’un « théâtre tes­ta­men­taire », voire d’une œuvre ultime : la destruc­tion ou la muta­tion rad­i­cale prochaine de notre espèce, en même temps que la longue éro­sion interne de ses capac­ités spé­ci­fiques dans le champ du vivant.
Ce vaste pro­jet s’expose sous la forme d’une tétralo­gie, dont le pre­mier volet, porté par Jacques Del­cu­vel­lerie et Raven Ruëll, jeune met­teur en scène fla­mand, sera présen­té au pub­lic au Théâtre Nation­al, à Brux­elles, en avril 2009.
Jacques Del­cu­vel­lerie a rassem­blé et asso­cié dans cette entre­prise aux lim­ites de la représen­ta­tion des artistes belges (fran­coph­o­nes et fla­mands), étrangers et de divers­es dis­ci­plines. Ces artistes, cha­cun por­teur d’univers sin­guliers, n’appartiennent pas aux mêmes généra­tions. Tra­vailler dans la per­spec­tive d’une fin inéluctable crée, entre­tient, provoque des con­tra­dic­tions, des dis­so­nances et des accords inat­ten­dus entre jeunes et anciens qui mar­queront pro­fondé­ment F. T. W. T. H. S.
Qua­tre chantiers sont donc ouverts, qui devraient pro­duire qua­tre spec­ta­cles dis­tincts, autonomes et com­plé­men­taires. Le deux­ième volet sera porté par Marie-France Col­lard et Claude Schmitz, le troisième par Jeanne Dan­doy et Jean-François Rav­agnan, et le dernier par Armel Rous­sel et Vin­cent Minne.

La dis­pari­tion de l’homo sapi­ens
Jacques Del­cu­vel­lerie

L’homme occi­den­tal actuel, vous, moi, refuse obstiné­ment de regarder en face deux réal­ités. L’une, cer­taine et inéluctable : sa pro­pre mort. L’autre, que chaque jour rend poten­tielle­ment plus vraisem­blable : celle de la fin de son espèce, l’homo sapi­ens.

La mort indi­vidu­elle est dev­enue, comme l’a écrit un anthro­po­logue, « la dernière obscénité » de nos sociétés. Les ago­nisants dis­parais­sent de notre vue, s’éteignent loin de tous, puis inc­inérés, dis­per­sés, ne lais­sent rien à fleurir ou hon­or­er. On ne porte plus le deuil. Jadis, on mul­ti­pli­ait les signes vis­i­bles d’une perte irré­para­ble ; à présent, on mesure la valeur d’une per­son­ne à sa capac­ité de maîtris­er la douleur et de se réin­té­gr­er au plus vite dans la course au futur immé­di­at. L’enfant occi­den­tal en sait beau­coup plus et beau­coup plus vite sur la vie sex­uelle que sur sa con­di­tion fon­da­men­tale : mortelle. C’est là une rup­ture majeure avec plusieurs mil­lé­naires et, peut-être, avec la fon­da­tion même de l’espèce (l’homo sapi­ens naît avec l’invention de sépul­tures et de rites funéraires).
Cette fin, inéluctable, en fonc­tion de laque­lle on inter­ro­geait et struc­turait sa vie, a été rem­placée par l’injonction impéra­tive de jouir du présent, autrement dit : tra­vailler éper­du­ment pour ten­ter de con­som­mer le plus pos­si­ble.

Cet hédon­isme nar­cis­sique sur le plan idéologique, cette alié­na­tion dans la marchan­dise sur le plan pra­tique, ne nous por­tent guère à envis­ager de manière con­crète la ques­tion actuelle la plus essen­tielle : la pos­si­ble dis­pari­tion de l’homo sapi­ens.

Depuis que la vie s’est dévelop­pée sur la Terre, 99 % des espèces inven­tées par la nature ont été anéanties. Du 1 % restant qui con­stitue notre biosphère actuelle, beau­coup s’éteignent désor­mais à vitesse accélérée. Si rien de rad­i­cal n’est entre­pris, les savants prédis­ent, par exem­ple, la dis­pari­tion totale des pois­sons avant cinquante ans. Si l’on ajoute à la cat­a­stro­phe cli­ma­tique en cours (et au retard incom­men­su­rable entre les faibles mesures envis­agées et le temps de réac­tion des forces naturelles) d’autres fac­teurs vitaux — la crois­sance expo­nen­tielle de la pop­u­la­tion mon­di­ale, la fin du pét­role et des éner­gies non renou­ve­lables, la crise ali­men­taire, la com­péti­tion entre l’empire des États-Unis décli­nant et les nou­velles grandes puis­sances émer­gentes — on retrou­ve une con­fig­u­ra­tion qui nous a jadis don­né deux guer­res mon­di­ales. Cette fois, avec un arse­nal nucléaire très dis­per­sé, à dis­po­si­tion dès le départ, et main­tenant capa­ble d’anéantir toute vie humaine plusieurs dizaines de mil­liers de fois. La peur salu­taire de l’humanité et la mobil­i­sa­tion mas­sive à l’encontre des armes atom­iques (années 1950 – 1960) ont fait place à une totale apathie. Par un aveu­gle­ment pro­pre­ment insen­sé, nous avons chas­sé de notre pen­sée la réal­ité de ces mil­liards de tonnes d’explosifs et de leur util­i­sa­tion poten­tielle. L’homme est pour la pre­mière fois devant cette respon­s­abil­ité ter­ri­fi­ante : il dis­pose des moyens de s’anéantir.

Nous n’opposons plus que le pari lénifi­ant « qu’ils ne le fer­ont pas », dont on voit fort mal pour­tant sur quoi il se fonde, con­nais­sant nos précé­dents et notre actu­al­ité.

Enfin, tout ceci se dis­pose dans un temps où l’homme a aus­si com­mencé à inve­stir le « lab­o­ra­toire » même de la vie, et notam­ment celle de son espèce : le génome humain. Avec toutes les manip­u­la­tions qui peu­vent s’ensuivre. Le cauchemar de Franken­stein se matéri­alise : croise­ment de gènes d’araignée et de chèvre, clon­age, mar­ket­ing de matri­ces por­teuses, agences de don­neurs, femmes fécondées par le sperme de défunts — un vaste com­merce se développe à toute vitesse, qui touche à notre iden­tité même. L’homo sapi­ens se dote rapi­de­ment des out­ils d’une inter­ven­tion directe sur sa pro­pre évo­lu­tion. Et ceci n’advient pas dans un con­texte sci­en­tifique ou indus­triel abstrait, mais dans le monde que nous vivons : une planète déchirée de con­flits, engagée dans une course folle à la com­péti­tion con­cur­ren­tielle, et — comme les chiffres l’attestent année après année — où l’écart entre rich­es et pau­vres se creuse ver­tig­ineuse­ment. L’exploitation de la sci­ence s’inscrit là.

Ain­si, entre désas­tre écologique accéléré, pos­si­bil­ité mil­i­taire de s’anéantir, et pos­si­bil­ité sci­en­tifique de se mod­i­fi­er fon­da­men­tale­ment, l’homo « sapi­ens » affronte d’ores et déjà des défis vitaux pour sa survie, sans être pour autant plus sage qu’en 1914 ou 1936, comme en témoigne avec un éclat sin­istre chaque moment de crise.

Les artistes ne sont ni les juges ni les lead­ers de l’action humaine, mais nos prochaines créa­tions se tien­dront sur le ter­rain de ces défis. Ce cycle de spec­ta­cles prend — de sur­croît — pour hypothèse que l’homme s’est aus­si dimin­ué, érodé, effrité intérieure­ment ces deux derniers siè­cles. Ce dont, à notre avis, témoigne notam­ment tout le mou­ve­ment roman­tique et con­tre quoi, en même temps, sans le savoir peut-être, il s’insurge. C’est pourquoi Fare Thee Well Tovar­itch Homo Sapi­ens sera con­sti­tué d’une suite d’expériences et de créa­tions à la fois biographiques, réal­istes, doc­u­men­taires et pas­sion­né­ment roman­tiques.

Pre­mier volet : UN UOMO DI MENO
Jacques Del­cu­vel­lerie et Raven Ruëll

Out­re la référence cen­trale à Pier Pao­lo Pasoli­ni, UN UOMO DI MENO est un hom­mage indi­rect à Carme­lo Bene pour avoir inven­té un des plus beaux titres de théâtre pour son Ham­let, homme déchiré entre deux épo­ques par excel­lence : UN AMLETO DI MENO.

L’œu­vre emprun­tera la forme, plus ou moins per­tur­bée, d’une biogra­phie. Celle d’un homme né à la fin de la deux­ième guerre mon­di­ale et ago­nisant dans le début du xxie siè­cle. Le titre UN UOMO DI MENO est à enten­dre à deux niveaux : un homme, un être sin­guli­er va mourir ; une espèce d’homme, l’Ho­mo Sapi­ens pour­rait muter ou s’anéan­tir.

Pour la dernière fois, « quelqu’un » qui a con­nu les rup­tures socié­tales du xxe siè­cle, les a non seule­ment vécues plus ou moins pas­sive­ment mais a par­ticipé active­ment à cer­taines d’en­tre elles, par­le et s’ex­pose devant d’autres ayant plus ou moins son âge, con­tem­po­rains de ce même moment, et d’autres encore, descen­dants, sinon peut-être ou jamais : héri­tiers. Pour en réveiller le goût, l’odeur, les sen­sa­tions, les peurs et les espérances, l’en­t­hou­si­asme et la désil­lu­sion, le dégoût et le regret, la nos­tal­gie et l’exécra­tion.

Cette « biogra­phie », réal­iste et rêvée, extrême­ment per­son­nal­isée, et en même temps pro­jec­tion col­lec­tive, ne veut pas seule­ment être l’oc­ca­sion de ren­dre vie aux boule­verse­ments de ces décen­nies au prisme d’une vie par­ti­c­ulière, mais évo­quer con­crète­ment, dans l’or­dre de la sen­si­bil­ité sen­sorielle, les change­ments qu’ils ont entraînés.

Un homme âgé, Pasoli­ni jeune, une femme très âgée, une pin-up des années cinquante, des gens plus jeunes, des fan­tômes, la radio (on dis­ait TSF), des par­fums (la cire, la chicorée, l’en­cens), un con­tre-ténor baroque, un ban­jo cinq cordes, du pain chaud, du riz, des pho­tos de famille entre trois guer­res, des voix (de St John Perse à Bob Dylan), des voix humaines …

L’ob­jet essen­tiel de UN UOMO DI MENO n’est pas l’évo­ca­tion nos­tal­gique ou exaltée d’une tranche his­torique mais de mesur­er l’é­cart ver­tig­ineux entre l’avenir que l’hu­man­ité aurait pu s’in­ven­ter dans ces cir­con­stances et celui qu’elle se pré­pare effec­tive­ment …

Deux­ième volet : FRANKENSTEIN ou le DERNIER HOMME SUR TERRE
Marie-France Col­lard et Claude Schmitz

1978 : nais­sance de Louise Brown (Grande Bre­tagne), 1er enfant conçu sans rap­port sex­uel.
1982 : Aman­dine, pre­mière Fivete (bébé éprou­vette) en France. Fécon­da­tion in vit­ro et trans­fert d’embryon. 1983 : pre­mière Fivete recourant à un ovule don­neur (Aus­tralie).
1984 : Zoé, pre­mier bébé issu d’un embry­on con­gelé.
1986 : jumeaux Fivetes (Aus­tralie), mais nés à seize mois d’in­ter­valle.
Appari­tion des mères-por­teuses (sociétés, marchés, prof­its, pub­lic­ité, etc.) Il existe désor­mais des sociétés de com­mer­cial­i­sa­tion d’embryons con­gelés, cotées en Bourse.
1985 : Corinne Parpalain obtient d’être inséminée avec le sperme con­gelé de son mari, mort (elle fit une fausse couche).
1987 : (USA) procès opposant le « cou­ple deman­deur », les Stern, à la « mère por­teuse », Mary White­head, qui refu­sait de livr­er l’en­fant qu’elle avait porté. La jus­tice tran­cha en faveur des Stern. Désor­mais en droit toute dif­férence entre un bébé humain et une quel­conque marchan­dise est abolie.

L’a­vancée ful­gu­rante des biotech­nolo­gies — dans tous les domaines du vivant (végé­tal, ani­mal, humain), l’in­ven­taire breveté com­mer­ciale­ment du génome de notre espèce, le clon­age, la fab­ri­ca­tion de « chimères » biologiques (croise­ment de gênes de chèvre et d’araignée par exem­ple), l’ADN fiché dès l’en­fance, résur­gence moral­isatrice de l’eugénisme, l’as­so­ci­a­tion aujour­d’hui pos­si­ble du vivant et de la matière inerte grâce à la com­bi­nai­son de la robo­t­ique, du génie géné­tique et des nan­otech­nolo­gies, tout cela met « sci­en­tifique­ment » en œuvre un très vieux fan­tasme du Sapi­ens.

Ce fan­tasme, au début du XIXe siè­cle, une toute jeune femme, Mary Shel­ley, lui a don­né une forme légendaire : FRANKENSTEIN. Il se trou­ve qu’en même temps, Mary Shel­ley a éprou­vé au plus pro­fond de sa vie intime les exal­ta­tions, les désil­lu­sions et les naufrages d’e­sprits excep­tion­nels qui l’en­touraient et qui ten­taient de « vivre autrement ». Ils furent sai­sis de la pas­sion de trans­gress­er les valeurs et les tabous de leur temps, et de véri­fi­er aus­si par là cru­elle­ment leurs pro­pres lim­ites. Il y a quelque chose de cette épopée amoureuse et funèbre qui pré­fig­ure les essais utopiques des années 1960 – 70 en Occi­dent.

À tra­vers une évo­ca­tion à la fois fan­tas­tique et doc­u­men­taire (on peut penser au cinéaste vision­naire Syber­berg : LOUIS II, REQUIEM POUR UN ROI FOU et surtout HITLER, UN FILM D’ALLEMAGNE) et, en clef de voûte, une frêle jeune fille qui tra­verse les siè­cles, Mary Shel­ley, le deux­ième volet de cette tétralo­gie sera con­sti­tué du fan­tasme sci­en­tifique, de sa mise en œuvre dans les con­di­tions de l’ul­tra-libéral­isme économique et idéologique et de la diminu­tion et de la sclérose intérieures de l’homme-con­som­ma­teur.

Troisième volet : TOVARITCH HOMO SAPIENS
Jeanne Dan­doy et Jean-François Rav­agnan

« Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les caus­es de nos actes » Spin­oza.

S’il est une chose qui puisse porter au plus noir pes­simisme, c’est l’é­cart abyssal entre les don­nées objec­tives disponibles sur notre monde et la con­science des « sapi­ens » qui le peu­plent. Et ceci aus­si bien dans les pays les plus mis­érables que chez ceux qui captent l’essen­tiel de la richesse pro­duite.

Pire, les spé­cial­istes eux-mêmes vivent cloi­son­nés dans leurs dis­ci­plines et presque per­son­ne ne réu­nit en un fais­ceau con­ver­gent et une analyse glob­ale toutes ces don­nées. Telle, qui est psy­ch­an­a­lyste, s’é­tonne et s’in­surge à pro­pos de la dis­pari­tion pos­si­ble de « l’altérité » dans la pro­créa­tion arti­fi­cielle, mais ignore tout des logiques et des rap­ports de force éco­nom­i­co-poli­tiques ; tel autre qui dénonce — chiffres irréfuta­bles à l’ap­pui — les méfaits géno­cidaires de la Banque Mon­di­ale, du FMI, des États du Nord et des multi­na­tionales de l’a­gro-ali­men­taire, ignore tout de la lobot­o­mi­sa­tion cul­turelle en cours et croit encore que la démon­stra­tion évi­dente des « bonnes solu­tions » con­va­in­cra les maîtres du monde de renon­cer rad­i­cale­ment à leurs pra­tiques ; tel encore qui milite pour « les droits de l’homme » mécon­naît les intérêts géos­tratégiques en jeu et se porte au sec­ours de la CIA en toute inno­cence ; tel, enfin, qui pleure le sort de l’ours polaire et du dauphin d’A­ma­zonie, reste sourd aux « school shoot­ings », aux sectes, au fanatisme religieux, au nar­cis­sisme déli­rant et à la per­cep­tion déréal­isée chez les enfants du monde riche, etc. Ne par­lons même pas des futur­o­logues qui, après quelques crises, nous promet­tent un avenir mon­di­al idyllique, mais qui ne prédi­s­aient même pas il y a trois mois la spécu­la­tion finan­cière sur le riz et les céréales et les émeutes de la faim actuelles … On pour­rait con­tin­uer.

La troisième par­tie de FARE THEE WELL TOVARITCH HOMO SAPIENS ne pré­tend ni faire la syn­thèse des con­tra­dic­tions d’au­jour­d’hui, ni se croire plus intel­li­gente que tout le monde, encore moins faire la leçon, elle rassem­ble sim­ple­ment une très très très petite part des don­nées objec­tives incon­testa­bles de la prob­lé­ma­tique humaine d’au­jour­d’hui, mais qui sont rarement exposées ensem­ble. Film, chants, sta­tis­tiques, désar­roi, impré­ca­tions, cela sera-t-il du théâtre ? À cela on répon­dra : est-ce vrai­ment votre souci prin­ci­pal ? Et : oui, incon­testable­ment, si le théâtre — depuis tou­jours — s’in­car­ne en de jeunes corps qui font enten­dre la parole dérangeante des morts comme la nôtre même. Comme si les habi­tants de l’île de Pâques après s’être entre­tués et éteints défini­tive­ment venaient hanter notre planète de leur métaphore. Dernière étreinte de ce qui ne peut être saisi sans en être détru­it, soie frag­ile de pis­senlit, flo­cons de neige … Musique.

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