Jan Fabre Vers la terra incognita…

Jan Fabre Vers la terra incognita…

Entretien avec Katia Arfara et Georges Banu

Le 30 Avr 2005
Jan Fabre dirige les répétitions de JE SUIS SANG dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, Avignon, 2001.
Jan Fabre dirige les répétitions de JE SUIS SANG dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, Avignon, 2001.

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Jan Fabre dirige les répétitions de JE SUIS SANG dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, Avignon, 2001.
Jan Fabre dirige les répétitions de JE SUIS SANG dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, Avignon, 2001.
Article publié pour le numéro
L'épreuve du risque-Couverture du Numéro 85-86 d'Alternatives ThéâtralesL'épreuve du risque-Couverture du Numéro 85-86 d'Alternatives Théâtrales
85 – 86
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GEORGES BANU- Il nous sem­ble que cette édi­tion du fes­ti­val d’Avignon où, en tant qu’artiste asso­cié, vous êtes impliqué plus que d’habitude, se place sous le signe du risque. Elle témoigne d’une volon­té de réha­biliter cette atti­tude rebelle et réfrac­taire au con­sen­sus, atti­tude dont la scène européenne nous sem­blait avoir per­du l’attrait il y a quelque temps. Com­ment vous situez-vous par rap­port à cette « épreuve du risque » au niveau de la réflex­ion glob­ale sur sa place aujourd’hui ?

Jan Fab­re- Bien sûr, tout dépend du type de risque dont vous voulez par­ler. S’agit-il du risque men­tal, du risque physique, du risque social ? Dans le monde artis­tique actuel, je me sens sou­vent seul car ce que je dis, je le fais, et je suis ce que je fais. Vingt-qua­tre heures sur vingt-qua­tre, quar­ante-huit heures sur vingt-qua­tre. Et je ne m’exprime pas dif­férem­ment lorsque je réalise une pièce de théâtre, lorsque je m’adresse à mes col­lab­o­ra­teurs, ou encore lorsque je dis­cute d’un point du vue philosophique, poli­tique ou social. D’après moi, dans le domaine du théâtre en par­ti­c­uli­er, peu d’artistes ont vrai­ment la lib­erté de pren­dre des risques dans la mesure où ils sont liés à une insti­tu­tion ou à un sys­tème. J’ai même par­fois l’impression qu’ils sont telle­ment imprégnés de l’idéologie du lieu dans lequel ils présen­tent leur œuvre qu’il leur arrive sou­vent d’édulcorer leur tra­vail, de le ren­dre plus acces­si­ble. Comme nous vivons dans une société désarçon­nante, beau­coup de directeurs de théâtres et de fes­ti­vals dis­ent aux artistes : « Je vous en prie, ne choquez pas mon pub­lic, ne le provo­quez pas ! » Et nom­breux sont les artistes qui s’adaptent, qui versent dans la facil­ité, qui présen­tent des spec­ta­cles agréables– en faisant par exem­ple « chanter » le pub­lic – et tout le monde quitte la salle de bonne humeur. Pour eux, c’est une ques­tion de survie. Rares sont ceux qui pren­nent véri­ta­ble­ment des risques. Rodri­go Gar­cia en fait par­tie. J’aurais aimé qu’il soit présent dans cette édi­tion du fes­ti­val, mais il n’a pas eu le temps de réalis­er un nou­veau pro­jet. Dans son atti­tude vis-à-vis du théâtre, du sys­tème, de la société, cet artiste prend des risques. C’est aus­si le cas de Mari­na Abramovic. Elle s’est battue con­tre les lim­ites du sys­tème, c’est pour cette rai­son que je l’ai con­viée. À mes yeux, c’est l’une des fig­ures impor­tantes du fes­ti­val car elle représente le lien entre les arts plas­tiques, la per­for­mance et le théâtre. Vin­cent, Hort­ense 1 et moi-même, nous nous sommes don­né pour pri­or­ité d’inviter des artistes qui ont un univers pro­pre, qui sont artistes avant d’être met­teurs en scène. Ils se con­fron­tent, comme vous dites, à « l’épreuve du risque » dans le domaine du théâtre, où générale­ment l’on ose moins pren­dre de risques que dans le domaine des arts plas­tiques ou de la per­for­mance.

G. B. - Pourquoi ? Pensez-vous que ce soit plus dif­fi­cile au théâtre dans la mesure où celui-ci implique une rela­tion à un groupe, à une pra­tique artis­tique plus social­isée ?

J. F. - Bien sûr. En tant que plas­ti­cien, vous créez une œuvre, et c’est seule­ment par la suite qu’elle entre dans un « réseau » idéologique – une galerie ou un musée. Au théâtre, la plu­part du temps, les artistes tra­vail­lent au sein même de ce « réseau » idéologique ; leur œuvre est donc imprégnée de celui-ci, de l’époque, du lieu… Et cela se sent. En revanche, il en va autrement dans les arts plas­tiques : un dessin ou une sculp­ture ne sont exposés qu’une fois ter­minés. Et j’ai par exem­ple ven­du des dessins que j’avais réal­isés il y a vingt ans, et dont per­son­ne n’avait voulu à l’époque. Le même cas s’est pro­duit pour cer­taines de mes sculp­tures. Au théâtre, c’est impos­si­ble : on ne peut pas con­serv­er une pièce de théâtre. Ain­si, nom­bre de mes col­lègues s’adaptent afin de pou­voir créer leurs œuvres. Ils édul­corent leur tra­vail. Voyez par exem­ple ce qui vient de m’arriver à Paris avec THE CRYING BODY : le Figaro m’a descen­du ; le Théâtre de la Ville a décidé d’annuler deux pro­duc­tions de l’année prochaine. On a par­lé de cette per­for­mance au Par­lement en Bel­gique, en Ital­ie, aux Pays-Bas. Juste parce qu’elle con­te­nait une scène où des acteurs pis­saient. En Bel­gique, les organ­i­sa­tions de droite ont com­mencé à se servir de cet inci­dent. Il y a eu des débats à la télévi­sion, Gérard Morti­er m’a défendu. Je suis trop rad­i­cal. D’une cer­taine manière, la sit­u­a­tion n’a pas telle­ment changé. Je posais prob­lème il y a vingt ans, et je pose encore prob­lème aujourd’hui.

G. B. — N’avez-vous pas l’impression que la société est pour­tant plus per­mis­sive aujourd’hui ? Il y a trente ans, les tabous étaient tout de même plus présents, et la rad­i­cal­ité du « risque » s’exerçait grâce à des groupes qui tra­vail­laient plutôt hors insti­tu­tion ?

J. F. —  À la fin des années 1970 et au début des années 1980, la con­jonc­ture économique et artis­tique était bien plus favor­able que de nos jours. Les directeurs de fes­ti­vals et de théâtres recher­chaient, comme Avi­gnon aujourd’hui, des artistes qui pre­naient des risques. Mais actuelle­ment, dans beau­coup de fes­ti­vals et de théâtres, les directeurs ne veu­lent pas provo­quer le pub­lic. Ils veu­lent juste des cri­tiques élo­gieuses, un pub­lic sat­is­fait, des applaud­isse­ments ent­hou­si­astes. Ils courent après le suc­cès, mais le suc­cès est un véri­ta­ble poi­son.

G. B. - Nous essayons de dis­tinguer la provo­ca­tion et le risque, la provo­ca­tion à la manière des événe­ments « dadas » par exem­ple et le risque. Faites-vous une dif­férence ?

J. F. — Je ne crois pas que mon œuvre tienne de la provo­ca­tion. Pas du tout. Je n’entame jamais une sculp­ture, une pièce de théâtre ou un texte avec l’intention de provo­quer. C’est tou­jours l’autre par­tie qui perçoit de la provo­ca­tion. D’après moi, l’artiste ne recherche jamais la provo­ca­tion. Je dirais que l’autre par­tie n’est pas suff­isam­ment infor­mée. Si les gens ne sont pas bien for­més en his­toire du théâtre ou en his­toire de l’art, il leur manque des indi­ca­tions : ils sont donc inca­pables de déchiffr­er ce qui se dit. C’est le prob­lème prin­ci­pal. Comme je le dis tou­jours, mon méti­er con­siste à évo­quer des images ou des idées dans l’esprit des spec­ta­teurs, de chaque spec­ta­teur. Mais loin de moi toute idée de provo­ca­tion. Le risque n’a rien à voir avec cela. Le risque est plutôt lié à la recherche. En tant qu’artiste, j’avance tou­jours vers la ter­ra incog­ni­ta. Et je me dis : « Voilà un sujet à explor­er car je ne me suis encore jamais aven­turé dans cette direc­tion. » C’est pour cela que je fais ce que je fais. Et cela implique un risque men­tal, un risque physique. Avec mes acteurs et mes danseurs, je me lance par exem­ple dans une recherche sur les flu­ides cor­porels : qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que cela sig­ni­fie ? Qu’est-ce que la vessie ? Qu’est-ce qui exerce une action sur les reins ? Il s’agit d’une recherche au sens biologique du terme. Et soudain, je me retrou­ve sur un ter­rain que je n’ai encore jamais exploré au théâtre. Je prends donc des risques. Et l’autre par­tie y voit prob­a­ble­ment de la provo­ca­tion. Mais selon moi, le risque est avant tout lié au champ de la recherche.

Katia Arfara - Le risque n’implique-t-il pas d’emblée un geste néga­teur, un acte de révolte ?

J. F. - Non, mon œuvre n’a jamais été con­tre quoi que ce soit. Il ne s’agit pas de révolte ou de protes­ta­tion. Mon œuvre puise tou­jours sa source dans la curiosité. Quand on regarde le monde en tant qu’artiste, on regarde aus­si en soi. On se tourne vers soi-même et on se demande : « Qu’est-ce que je fais dans ce monde ? Pourquoi suis-je là ? Com­ment mon corps fonc­tionne-t-il ? Pourquoi je réagis ain­si ? Pourquoi suis-je comme ceci ou comme cela ? » C’est plutôt un ques­tion­nement et une curiosité qui nous poussent à faire ce que nous faisons. Nous agis­sons sim­ple­ment à par­tir d’une pen­sée organique. Cer­tains croiront peut-être que ce que nous faisons est dirigé con­tre eux. Mais ce n’est pas du tout le cas. Non, car nous ne pou­vons pas être con­tre l’humain, con­tre la beauté… C’est vrai, je suis tout de même con­tre la destruc­tion ! Mais je ne m’opposerai jamais à l’art et à la beauté.

G. B. - Votre univers poé­tique se déploie à tra­vers tant de domaines très divers : la pein­ture, la sculp­ture, le dessin, le théâtre, la danse. Quel est pour vous le lien qui unit des activ­ités si dif­férentes ? Est-ce que le medi­um que vous utilisez importe beau­coup ? Décou­vrez-vous des choses dif­férentes suiv­ant que vous sculp­tiez ou que vous tra­vail­liez avec une com­pag­nie ?

J. F. - Bien sûr. L’intelligence kiné­tique du corps de mes acteurs et de mes danseurs m’apprend par­fois énor­mé­ment de choses, ce qui influ­ence mon tra­vail en sculp­ture – c’est une sorte de réflex­ion sur le corps humain et beau­coup de mes sculp­tures trait­ent du corps humain. Mon approche s’est muée en un proces­sus très organique, très logique. Dans mon tra­vail quo­ti­di­en avec mes acteurs et mes danseurs, je traite d’espaces et de dimen­sions, de dis­tances et de vol­umes.

G. B. - D’une part, vous évo­quez les « mus­es », les « larmes », ter­mes sou­vent perçus comme un peu démod­és, appar­tenant au XIXe siè­cle, vous osez aus­si par­ler de la beauté presque à la manière des préraphaélites tan­dis que d’autre part, vous tra­vaillez sur ce que Mikhaïl Bakhtine définis­sait comme le « bas cor­porel », sur tout ce qui sub­ver­tit juste­ment les valeurs « hautes » que vous invo­quez. Vous sem­blez vouloir tra­vailler juste­ment sur cette « ten­sion ».

J. F. - Je viens d’écrire un nou­veau texte pour L’HISTOIRE DES LARMES, un texte dont le sujet est prob­a­ble­ment lié à cette ques­tion. Il traite de la phrase suiv­ante : « Quand vous ressen­tez les choses, votre vie est trag­ique ; quand vous pensez, votre vie est comique. » En un cer­tain sens, ce que vous dites est vrai. Et j’ai l’impression que cette dual­ité est présente dans mon tra­vail : je suis à la fois un artiste d’aujourd’hui et d’hier. Je ne suis pas de ce temps parce que je crois trop à la portée de l’artiste. Je suis con­va­in­cu que j’ai un mes­sage à trans­met­tre, que je peux apporter quelque chose au monde. Et ce sont là des idées du passé. D’un côté, je suis un être très trag­ique dans la mesure où je ressens les choses. Ma sit­u­a­tion dans le domaine des arts plas­tiques ou du théâtre est égale­ment trag­ique. Je ne fais pas par­tie d’un groupe, ni d’un courant à la mode : tout au long de ces 25 ans, j’ai tou­jours tra­vail­lé seul. Je n’ai jamais appartenu à aucun mou­ve­ment artis­tique fla­mand. De l’autre côté, je suis vrai­ment un artiste comique parce que je réfléchis, j’observe les choses avec dis­tance, j’analyse, je pra­tique l’ironie – à ne pas con­fon­dre avec le cynisme. Dans le théâtre d’aujourd’hui et dans beau­coup d’œuvres d’art con­tem­po­rain, le cynisme est un ingré­di­ent de base qui est sou­vent util­isé comme une arme, de même que la polémique. Dans mon tra­vail, j’essaie de garder mes dis­tances par rap­port à cela. En résumé, je réfléchis et j’analyse les choses pour moi-même, ce qui me rend comique. Et dans le même temps, je suis trag­ique parce que je ressens les choses, parce que je suis en empathie avec la vie. Telle est sans doute la rai­son de la dual­ité que vous remar­quiez dans mon œuvre.

K. A. - Vous tra­vaillez sou­vent sur la ten­sion entre un rythme lent voire extrême­ment lent et un traite­ment plein d’énergie, dynamique et vio­lent. J’aimerais vous deman­der quelle est selon vous la dif­férence entre votre œuvre et celle de Bob Wil­son en ce qui con­cerne le traite­ment du temps ?

J. F. —  Bob est un ami et j’ai du respect pour son tra­vail. La grande dif­férence entre lui et moi réside dans le fait que nous avons un back­ground cul­turel totale­ment dif­férent. Bob Wil­son est un artiste améri­cain ; je suis un artiste européen, un artiste fla­mand. Et j’ai donc béné­fi­cié d’une toute autre for­ma­tion que lui – ce qui a des impli­ca­tions sur mon approche du temps. C’est mon père qui m’a for­mé : il m’a passé des dessins de Van Gogh, Dür­er et Rubens mais aus­si de Bosch, et il m’a obligé à les recopi­er encore et encore jusqu’à ce qu’il m’ait prou­vé qu’il y avait presque une sorte de ligne cul­turelle géné­tique, au niveau physique, cor­porel, dans la façon dont Van Gogh ou Dür­er dessi­naient… J’ai ain­si appris que le temps est un fac­teur indis­pens­able pour incul­quer quelque chose à son corps ou à son esprit. Et en con­sid­érant le temps comme un élé­ment fon­da­men­tal pour appren­dre soi-même quelque chose ou pour enseign­er quelque chose aux autres, le temps devient une sorte de véhicule per­me­t­tant de mod­i­fi­er des con­tenus ou de décou­vrir les dif­férentes couch­es qui for­ment le tis­su des choses. Il s’agit là d’une toute autre approche du temps ! C’est comme regarder un tableau d’un prim­i­tif fla­mand et se ren­dre compte du temps qu’a néces­sité son élab­o­ra­tion. Il recèle de nom­breux détails et allé­gories : leur déchiffrage prend du temps, leur réal­i­sa­tion aus­si. C’est en me faisant copi­er les maîtres que mon père m’a appris ce qu’était un trait sur le papi­er, et en par­ti­c­uli­er un trait fla­mand, hol­landais, ital­ien ou alle­mand. On apprend en expéri­men­tant les choses et en prenant le temps de les faire.

K. A. —  « Copi­er » forme par ailleurs un des motifs de votre tra­vail pour la scène…

J. F. —  Savez-vous quand on devient orig­i­nal ? On le devient quand on tente de copi­er quelque chose et que l’on n’y arrive pas. Cela se pro­duit par exem­ple lorsqu’un acteur ou un danseur veut appren­dre un texte ou un mou­ve­ment. Pour étudi­er un mou­ve­ment, un danseur voudra copi­er un autre danseur. Comme il a un autre corps, une autre mor­pholo­gie, une autre con­di­tion physique, un autre passé, il aura beau faire de son mieux, il n’y arrivera pas. Et cet échec fera de lui un indi­vidu, un être orig­i­nal et authen­tique. En art – et cela vaut aus­si pour tout arti­sanat –, il faut tâter la matière, il faut touch­er les choses et les sen­tir. Il est néces­saire de pass­er par toutes ces étapes : tâter, copi­er, se deman­der ce que c’est, com­ment c’est fait et si on peut le faire aus­si. C’est la base. Quand nous étions bébés, nous appre­nions ain­si : nous essayions de copi­er le père et la mère. Il ne suf­fit pas de voir, il faut expéri­menter.

K. A. - Entretenez-vous ce même rap­port tac­tile avec l’écriture ?

J. F. —  Oui. L’écriture d’un texte s’apparente à la réal­i­sa­tion d’une nou­velle sculp­ture ou une instal­la­tion. J’écris tou­jours à la main, je n’utilise jamais d’ordinateur : « j’écris » au sens pre­mier du mot. Par­fois, c’est comme si je dessi­nais. Je sens physique­ment si un mot est juste ou non. Ici aus­si on retrou­ve ce que je vous dis­ais tout à l’heure : la pen­sée est comique, et l’émotion est trag­ique.

G. B. - Mais en général, l’artisanat est lié à l’anonymat. Or vous tra­vaillez en arti­san, mais en même temps, dans votre tra­vail, vous êtes à la recherche de quelque chose de très per­son­nel, de très intime. Com­ment expliquez-vous cela ?

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Écrivain, essayiste et universitaire, Georges Banu a publié de nombreux ouvrages sur le théâtre, dont...Plus d'info
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Katia Arfara est journaliste pour le quotidien grec Eleftherotypia. Après ses études à l’Université d’Athènes,...Plus d'info
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