En 1964, alors qu’il est encore étu­di­ant à l’École Nor­male Supérieure, Jacques Nichet fonde une troupe uni­ver­si­taire : le Théâtre de l’Aquarium. Avec une quin­zaine d’artistes, il s’installe à la Car­toucherie de Vin­cennes sur l’invitation d’Ariane Mnouchkine et par­ticipe à douze réal­i­sa­tions. En 1986, Le Théâtre de l’Aquarium con­tin­ue sa route sans lui car il est appelé à diriger le Cen­tre Dra­ma­tique Nation­al Langue­docRous­sil­lon Mont­pel­li­er. En octo­bre 1998, Jacques Nichet prend la direc­tion du Théâtre Nation­al de Toulouse Midi-Pyrénées. Il y pour­suit son explo­ration des auteurs de notre siè­cle, mon­tant suc­ces­sive­ment LE JOUR SE LÈVE, LÉOPOLD ! de Serge Val­let­ti ( 1998 ), CASIMIR ET CAROLINE d’Ödön von Horváth ( 1999 ), SILENCE COMPLICE de Daniel Keene (1999), COMBAT DE NÈGRE ET DE CHIENs de Bernard-Marie Koltès (Paris, Théâtre de la Ville, 2001). Il quitte le Théâtre de Toulouse en 2008, crée sa pro­pre com­pag­nie, L’Inattendu, et monte LE COLLECTIONNEUR D’INSTANTS de Quint Buch­holz en décem­bre 2008 à Quim­per au Théâtre de Cornouaille, Scène nationale. Il met­tra en scène LA MÉNAGERIE DE VERRE de Ten­nessee Williams dans une tra­duc­tion de Jean-Michel Deprats durant la sai­son 2009 – 2010.