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Entretien avec Josef Nadj

Le 16 Mai 2013

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Couverture du numéro 117-118 - Utopies contemporaines
117 – 118

LE DANSEUR et choré­graphe orig­i­naire de Yougoslavie, directeur du Cen­tre Choré­graphique d’Orléans depuis 1995, fut l’artiste asso­cié du Fes­ti­val d’Avignon en 2006. Pour les spec­ta­teurs qui eurent la chance de vivre cette édi­tion, ce fut l’occasion de s’immerger dans l’univers d’un artiste irrigué par de mul­ti­ples sources. Après avoir étudié les Beaux-arts, l’histoire de l’art et de la musique à Budapest, s’être ini­tié au jeu d’acteur, Josef Nadj est arrivé à Paris en 1980 pour se for­mer au mime. Il y a décou­vert, entre autres, la danse con­tem­po­raine en pleine expan­sion. C’est à l’intérieur de sa com­pag­nie, fondée en 1986, qu’il put don­ner libre cours à l’élaboration d’un lan­gage qui se situe à mi-chemin entre la danse et le théâtre, en emprun­tant à de mul­ti­ples cadres de référence. La lit­téra­ture (Borges, Beck­ett, Kaf­ka, Schulz…) aus­si bien que la musique et les arts plas­tiques inspirent cet insa­tiable créa­teur d’images. Avec PASO DOBLE, inou­bli­able duo d’argile créé avec Miquel Barceló, dans l’Église des Célestins, et ASOBU, présen­té dans la Cour d’honneur, mais égale­ment plusieurs expo­si­tions et une impor­tante présence musi­cale, Josef Nadj offrit aux spec­ta­teurs un large spec­tre de son univers scénique. Et révéla tout un pan de son imag­i­naire forte­ment mar­qué par la Voïvo­dine, sa région d’origine.

Sylvie Mar­tin-Lah­mani : En 2006, vous aviez déjà par­ticipé à de nom­breuses édi­tions du fes­ti­val d’Avignon et présen­té huit pièces de votre réper­toire entre 1992
et 20051. Vous étiez déjà un fam­i­li­er de cet événe­ment inter­na­tion­al, un habitué, voire un ami… Pourquoi avoir accep­té d’être artiste asso­cié ?

Josef Nadj : Quand on vous fait ce genre de propo­si­tion, vous n’y réfléchissez pas beau­coup.
Quand Vin­cent Bau­driller m’a appelé, j’étais quelque part en tournée. C’est par télé­phone qu’il m’a demandé si cela m’intéressait. J’ai dit oui sans réfléchir. C’était l’occasion de vivre une aven­ture qui m’était encore incon­nue, la pos­si­bil­ité de plonger dans l’image et la fab­rique d’un fes­ti­val. Je n’avais encore jamais pen­sé en ces ter­mes. Par­ticiper à la réflex­ion d’un tel événe­ment, c’était un véri­ta­ble chal­lenge pour moi.

S. M.-L. : Lors de vos pre­miers échanges avec Hort­ense Archam­bault et Vin­cent Bau­driller, deux images sont, paraît-il, rev­enues avec per­sis­tance : « la terre comme évo­ca­tion des racines et de l’identité, le fleuve comme lieu du mou­ve­ment, du pos­si­ble déplace­ment vers l’autre ». D’où vient cette ori­en­ta­tion poé­tique ?

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Sylvie Martin-Lahmani
Professeure associée à la Sorbonne Nouvelle, Sylvie Martin-Lahmani s’intéresse à toutes les formes scéniques contemporaines....Plus d'info
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