Le Théâtre-Poème, ou l’épine Dorsel de la littérature
Non classé

Le Théâtre-Poème, ou l’épine Dorsel de la littérature

Le 21 Oct 1998
Article publié pour le numéro
Théâtre en images-Couverture du Numéro 58-59 d'Alternatives ThéâtralesThéâtre en images-Couverture du Numéro 58-59 d'Alternatives Théâtrales
58 – 59
Article fraîchement numérisée
Cet article rejoint tout juste nos archives. Notre équipe le relit actuellement pour vous offrir la même qualité que nos éditions papier. Pour soutenir ce travail minutieux, offrez-nous un café ☕

« Je trou­ve que toute écri­t­ure est à dire et à met­tre en espace. Je n’ai aucune restric­tion là-dessus, je trou­ve que tout est à explor­er et à tester. Je crois qu’une voie d’équivalence orale est pos­si­ble pour chaque texte, c’est presque un pos­tu­lat dans mon tra­vail, je sens ça impéra­tive­ment. »

Monique Dorsel.

Monique Dorsel, depuis plus de 30 ans, sort les mots de la page, de ces oubli­ettes où ils se four­rent le plus sou­vent. Au Théâtre-Poème, tout texte doit se mou­voir dans l’espace comme un être de chair, une sub­stance à observ­er, à enten­dre. Monique traque le vivant, sans cesse sur les traces de l’actualité, de son bouil­lon­nement d’où qu’il vienne. Cette effer­ves­cence, ce sont aus­si les hommes, les femmes qui l’entourent, c’est une équipe qui par­court avec elle toutes ces années, et assure par la voix, l’art du texte, sa sub­sis­tance. D’abord on passe sous un long porche où sont affichés vis­ages, let­tres annonces de con­férences, de spec­ta­cles, ren­con­tres…
Le pas­sant de ce quarti­er dis­tingue à peine le théâtre des autres maisons. On entre là comme chez soi. Après le porche, quelques pas à ciel ouvert, et puis un petit hall, et de part et d’autre de celui-ci, d’un côté, deux pièces en enfilade, — dont l’une, surélevée, peut servir de scène, espace-cabaret —, et de l’autre, un grand espace parsemé de tables, bancs, et à nou­veau une scène, plus grande. Là, se déroulent les ren­con­tres avec auteurs, philosophes, poètes, édi­teurs… ain­si que des lec­tures, des repas-spec­ta­cles…
On est bien, là. On a envie de s’asseoir, boire un verre, enten­dre…
C’est le rez-de-chaussée d’une mai­son d’arrière-cour. (La mai­son de l’avant, ce sont les bureaux, les cos­tumes, four­mil­ière qui per­met à l’arrière de déploy­er la parole.)
Au dessus, à l’étage, sous les combles, c’est le théâtre. Un long plateau pour env­i­ron qua­tre-vingt per­son­nes.
Antre noire que la parole en corps vient aviv­er.

Lau­rence Vielle et Gwe­naëlle Stubbe.

Non classé
1
Partager
Partagez vos réflexions...

Vous aimez nous lire ?

Aidez-nous à continuer l’aventure.

Votre soutien nous permet de poursuivre notre mission : financer nos auteur·ices, numériser nos archives, développer notre plateforme et maintenir notre indépendance éditoriale.
Chaque don compte pour faire vivre cette passion commune du théâtre.
Nous soutenir
Précédent
Suivant
Article publié
dans le numéro
Théâtre en images-Couverture du Numéro 58-59 d'Alternatives Théâtrales
#58 – 59
mai 2025

Théâtres en images

Précédent
21 Oct 1998 — YAN CIRET: On ne débute pas aujourd'hui comme on le faisait à la fin des années 60. Selon toi qu'est-ce…

YAN CIRET : On ne débute pas aujour­d’hui comme on le fai­sait à la fin des années 60. Selon toi qu’est-ce qui a rad­i­cale­ment changé ? Georges Lavau­dant : Il y a une sorte de para­doxe. Les insti­tu­tions…

Par Georges Lavaudant
La rédaction vous propose

Bonjour

Vous n'avez pas de compte?
Découvrez nos
formules d'abonnements

Mot de passe oublié ?
Mon panier
0
Ajouter un code promo
Sous-total