Un spectacle à qutre mains ou l’union fait la force — Dramaturgie et écriture de Les B@lges

Un spectacle à qutre mains ou l’union fait la force — Dramaturgie et écriture de Les B@lges

Entretien avec Jean-Marie Piemme et Paul Pourveur au café Le Cirio le 16 octobre 2002

Le 12 Oct 2002

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Jean-Marie Piemme-Couverture du Numéro 75 d'Alternatives ThéâtralesJean-Marie Piemme-Couverture du Numéro 75 d'Alternatives Théâtrales
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COMMENT ÉCRIRE sur la Bel­gique, com­ment représen­ter la Bel­gique sur une scène, com­ment faire vivre un texte fait essen­tielle­ment d’allusions dis­simulées à une réal­ité elle-même si mou­vante ? C’est le pari ten­té par Jean-Marie Piemme et Paul Pourveur qui ont écrit ensem­ble la pièce Les B@LGES. Le gant est ensuite relevé par les com­pag­nies Dito’Dito et Tran­squin­quen­nal qui for­ment ensem­ble le col­lec­tif bilingue DD’T. Réu­nis par des inter­ro­ga­tions proches sur le statut de la représen­ta­tion, ceux-ci cen­trent leur tra­vail sur la réflex­ion et la dis­cus­sion col­lé­giales. De leurs mul­ti­ples inter­ro­ga­tions émerge alors un spec­ta­cle qui n’est que la par­tie vis­i­ble de l’iceberg de leurs ques­tion­nements con­joints. La lente ges­ta­tion de leur tra­vail a pour eux autant d’importance que le résul­tat scénique final, et la matière, per­pétuelle­ment remise sur le méti­er, subit des muta­tions dont ils désirent con­duire chaque piste à son terme. La remise en ques­tion étant essen­tielle dans leur démarche, chaque spec­ta­cle ne trou­ve sa forme aboutie que peu de temps avant la pre­mière. Dans cette optique et eu égard à la com­plex­ité du texte de Piemme et Pourveur, nous ren­dons compte ici d’une étape de cette ges­ta­tion, mise en lumière par­al­lèle­ment par les com­men­taires que les auteurs ont bien voulu nous don­ner sur leur écri­t­ure plurielle. L’interview des auteurs a été réal­isée après celle des com­pag­nies et sans elles, d’où la con­fronta­tion de points de vue qui peu­vent diverg­er…

Théâtre Nation­al : Quelle fut exacte­ment la genèse du pro­jet Les B@lges ?

Jean-Marie Piemme : L’initiative émane de Philippe Sireuil, alors directeur du Théâtre Varia, qui nous a pro­posé, à Paul Pourveur et à moi-même, un pro­jet d’écriture con­jointe ayant pour thème la Bel­gique, qu’il met­trait en scène dans le cadre de Brux­elles 2000. Il s’agissait tout d’abord d’un feuil­leton. Nous devions écrire sept ou huit épisodes d’une demi-heure, qui seraient présen­tés en ren­dez-vous réguliers à l’intérieur d’une soirée, dans un lieu ouvert, un chapiteau par exem­ple. Il y aurait eu toutes sortes d’attractions, dont une demi-heure de ce feuil­leton sur la Bel­gique. Mais ces soirées néces­si­taient une organ­i­sa­tion et un sou­tien financier assez lourds et, de fil en aigu­ille, les sept épisodes ont été ramenés à trois, d’une heure et quart à peu près. Sur ces entre­faites, Philippe Sireuil a quit­té le Varia pour le Théâtre Jean Vilar à Lou­vain-la-Neuve. Un tel pro­jet ne cadrait plus avec ses nou­velles fonc­tions, et nous l’avons aban­don­né d’un com­mun accord. Cepen­dant, nous avons con­tin­ué à écrire le texte — nous étions encore payés par le Varia — mais nous n’avions plus de met­teur en scène. Les com­pag­nies Dito’Dito et Tran­squin­quen­nal ont eu vent du pro­jet et ont demandé à lire la pièce. Ils ont eu envie de la mon­ter, mais nous ont demandé de resser­rer le texte pour pou­voir le jouer en une seule soirée, ce qui a don­né lieu à une pre­mière ver­sion con­tin­ue.

T. N.: C’est la pre­mière fois que vous vous pliez tous deux à cet exer­ci­ce de co-écri­t­ure. Com­ment avez-vous procédé ?

Paul Pourveur : Nous avons d’abord beau­coup par­lé. Ce qui a fait émerg­er un con­texte, des thèmes… Au bout d’un moment, nous avions défi­ni un canevas con­cer­nant les grandes lignes nar­ra­tives et les per­son­nages ; nous avons com­mencé à écrire, cha­cun de notre côté. Nous nous envoyions les textes et cha­cun réagis­sait en retra­vail­lant cer­taines par­ties, en con­tin­u­ant des scènes… Cela s’est fait d’une façon très naturelle, sans heurts ni dis­putes.

J.-M. P.: Le tra­vail s’est fait par couch­es suc­ces­sives, qui se super­po­saient sur une trame très basique : le vague pro­fil des per­son­nages, la baraque de boxe, une sorte de saga famil­iale…

T. N.: Au fil des dif­férentes ver­sions du texte, on a pour­tant l’impression d’assister à un tra­vail d’élagage référen­tiel. Comme si vous vous étiez appliqués à brouiller les pistes qui rendaient les allu­sions à la Bel­gique recon­naiss­ables.

J.-M. P.: C’est vrai. D’ailleurs, quand on a cher­ché le titre, on a décidé de rem­plac­er le « e » de Belges par l’@, de façon à pro­duire quelque chose de recon­naiss­able, mais d’imprononçable… Comme une référence, mais impos­si­ble, faussée. De façon assez sys­té­ma­tique, on a effec­tive­ment cher­ché à faire le con­traire d’une pièce à clef. Nous préféri­ons éla­bor­er une métaphore large qui colle vague­ment à un esprit des choses sans que l’on puisse recon­naître formelle­ment des événe­ments ou des per­son­nages par­ti­c­uliers.

T. N.: Quels étaient les thèmes qui vous étaient com­muns par­mi ceux que vous avez brassés avant de pass­er à l’écriture et sur lesquels vous avez arrêté votre pro­jet ?

P. P.: Le thème de la dis­pari­tion est très vite devenu le fil rouge. Au gré des dif­férentes ver­sions, c’est ce thème qui a pris le pas sur le reste, et qui nous a sem­blé essen­tiel à abor­der. Il évoque bien enten­du les affaires d’enfants dis­parus dans le pays, mais aus­si une forme de dis­pari­tion iden­ti­taire, voire de dis­pari­tion du sens, de délite­ment interne qui nous sem­ble être l’expression d’un cer­tain malaise, d’une cer­taine réal­ité qui nous est pro­pre. Nous avons écrit la pièce dans une péri­ode assez trou­ble pour la Bel­gique. Il y a eu la marche blanche qui dif­fu­sait des « plus jamais ça », un vent d’utopie souf­flait, une recon­struc­tion uni­taire com­plète­ment virtuelle qui ren­voy­ait irré­sistible­ment à l’artifice que fut la créa­tion de la Bel­gique en 1830. Per­son­nelle­ment, je me sens plutôt bien dans cette réal­ité arti­fi­cielle, cette non-iden­tité. Si on est défi­ni comme Fla­mand, Wal­lon, ça a une con­no­ta­tion poli­tique, mais « Belge », ça ne veut pas dire grand-chose, et ça donne une lib­erté…

J.-M. P.: Ce côté arti­fi­ciel, je le sens aus­si très fort : ce pays n’existe pas pour moi. Je n’ai aucun attache­ment par­ti­c­uli­er à l’État-nation « Bel­gique », mais bien à ce qu’elle est et aux com­mu­nautés telles qu’elles sont. Des choses tien­nent ensem­ble pour des raisons de brico­lage his­torique, poli­tique, mais sans aucune dynamique interne de développe­ment, de légitim­ité. C’est un pays de farces et attrapes en fait : il y a tou­jours des sur­pris­es, c’est excel­lent pour la fic­tion ! Des choses incroy­ables s’y pro­duisent sou­vent, ce qui entraîne le rire et une forme car­ac­téris­tique d’autodérision. Vu sous l’angle de la mon­di­al­i­sa­tion, il est prob­a­ble que les pays qui nous entourent seront amenés à devenir comme la Bel­gique, à croire et hurler qu’ils sont indépen­dants, alors qu’ils le sont de moins en moins…

T. N.: Votre fic­tion pra­tique une sorte de piratage de la nar­ra­tion par de longs mono­logues, par un aspect sché­ma­tique des per­son­nages qui sem­blent en perte de den­sité…

J.-M. P.: Nous ne voulions pas écrire une pièce à per­son­nages — ce que nous auri­ons peut-être fait si nous avions con­tin­ué le pro­jet de feuil­leton. Nous n’avions pas le souci de con­stru­ire des car­ac­tères au sens plein du terme, mais plutôt des fig­ures vague­ment évo­ca­tri­ces. Plutôt que des gens, la Bel­gique, pour nous, c’était le bul­letin météo, la cir­cu­la­tion, une façon de ne pas s’en faire, de ne pas voir, de com­pos­er avec les choses. On voulait faire transparaître ces sortes de lignes de con­duite, et ne pas tomber dans le détail, pour éviter le folk­lore, la pièce à thèse, le cliché automa­tique. D’où notre choix de rester dans l’allusion, et non dans des affir­ma­tions fixées une fois pour toutes.

T. N.: Et le fin mot de la pièce, cet homme et cette femme face à face et tous deux « enceints », serait-ce comme une note d’espoir, l’espoir que quelque chose pour­rait naître de cette aber­ra­tion his­torique, géné­tique ?

J.-M. P.: Ce n’est ni opti­miste ni pes­simiste, c’est plutôt une ouver­ture vers quelque chose, une sorte d’avenir mutant sur lequel nous n’avons pas vrai­ment d’avis. A aucun prix nous n’avons voulu nous ériger en pythies, et dire ce que la Bel­gique serait dans vingt ans. La dis­pari­tion suc­ces­sive des per­son­nages est con­duite à son terme, seuls deux d’entre eux restent, por­teurs d’une forme d’avenir, mais sont-ce des mon­stres qui en sor­tiront ? Là, nous, on s’arrête !

T. N.: Si ce sont ces deux per­son­nages — elle sans papiers, lui géné­tique­ment hybride, et tous deux venus de l’extérieur — qui con­stituent une pos­si­bil­ité d’avenir pour la Bel­gique — et plus large­ment pour les sociétés humaines —, cela induit quand même des per­spec­tives ouvertes au change­ment, au dépasse­ment des lim­ites et des cli­vages nation­al­istes, biologiques, cul­turels…

J.-M. P.: Vue sous cet angle, c’est vrai que la fin pour­rait être opti­miste. Il est évi­dent que la Bel­gique est un pays de con­traste, de croise­ment, de métis­sage et que cette dimen­sion « mul­ti­cul­turelle » est une richesse.

P. P.: L’absence d’identité implique cer­taine­ment la pos­si­bil­ité de faire davan­tage de choix iden­ti­taires indi­vidu­els. C’est donc assez libéra­teur de ne pas être fixé. Mais le per­son­nage de Jim abor­de aus­si la ques­tion d’un siè­cle où la géné­tique serait bien plus déter­mi­nante que des his­toires de baraque de boxe.

T. N.: Les com­pag­nies tra­vail­lent ce thème de la dis­pari­tion dans une optique assez grave. Nous sommes alors loin de la joyeuse métaphore sur la Bel­gique telle que vous l’annonciez au début.

J.-M. P.: Cela vient peut-être de notre écri­t­ure. Nous avons tous deux ten­dance à écrire des choses graves de façon rel­a­tive­ment légère. De cette tonal­ité com­mune vient peut-être aus­si notre bonne entente dans l’écriture. Mais il n’est pas éton­nant que, sous cette appar­ente légèreté, Dito’Dito et Tran­squin­quen­nal décou­vrent cette grav­ité. Nous ne voulions pas faire une pan­talon­nade, un « sketch sur la Bel­gique ». La thé­ma­tique de la dis­pari­tion, d’un pays qui se délite, ce n’est effec­tive­ment pas riant, mais j’aime bien le recul de l’ironie, de la dis­tance, que la chose qui fasse mal devi­enne un objet plaisant où l’humour puisse affleur­er.

T. N.: Les com­pag­nies ont pu porter un regard sur le texte, et faire leurs remar­ques. Dans quel sens allaient-elles ?

P. P.: Ils voulaient surtout rac­cour­cir le texte. Cette ver­sion était encore celle de Brux­elles 2000, en trois épisodes donc, et com­por­tait des red­ites, pour les besoins de com­préhen­sion des spec­ta­teurs. Beau­coup de remar­ques visaient aus­si à clar­i­fi­er des choses. Mais les deux com­pag­nies n’ont pas vrai­ment le même rap­port au texte. Les remar­ques venaient surtout de Tran­squin­quen­nal… Les Fla­mands lais­sent peut-être plus la place aux auteurs, il y a moins de remise en ques­tion. Le texte est sacré pour eux, il n’est pas un pré­texte à la représen­ta­tion. Peu de met­teurs en scène se met­tent entre le texte et le spec­ta­teur. S’ils le font, ils réécrivent le texte, comme le fait Jan Decorte par exem­ple sur des pièces de Shake­speare.

J.-M. P.: J’aime bien la démarche des troupes fla­man­des, en effet assez respectueuses du texte sans pour autant en être pris­on­nières. Pour ma pièce Toréadors, par exem­ple, créée par la com­pag­nie Het Gevolg, la mise en scène d’Ignace Cor­nelis­sen a très bien respec­té l’esprit du texte tout en prenant des options fortes, puis­santes. Il y a, du côté fla­mand, une cer­taine façon de faire un théâtre très direct, très adressé au pub­lic, avec une dés­in­vol­ture intel­li­gente cer­taine­ment préférable à un faux respect.

Entre­tien avec les com­pag­nies Dito’ Dito et Tran­squin­quen­nal (DD’T), en cours de créa­tion du spec­ta­cle Les B@lges.

Pour cette pre­mière ren­con­tre (le 1ᵉʳ octo­bre 2002), nous nous ren­dons dans les stu­dios du Kaaithe­ater rue Notre-Dame du Som­meil où répè­tent les com­pag­nies… Nous nous instal­lons autour d’une grande table où se déroule pour l’instant l’essentiel du tra­vail. L’entretien se passe surtout à évo­quer le par­cours com­mun de DD’T. Le tra­vail sur le texte vient de com­mencer, et peu de pistes se déga­gent encore. Une sec­onde ren­con­tre aura lieu, un peu plus tard, pour appro­fondir les lignes dra­maturgiques qui se pro­fi­lent.

T. N.: Com­ment abor­der cette saga des B@LGES, dif­fi­cile à com­pren­dre à la lec­ture et ren­voy­ant à une réal­ité plutôt impal­pa­ble ?

DD’T : — La pièce fonc­tionne tou­jours par références indi­rectes, il n’y a pas de clefs pour com­pren­dre les per­son­nages dans une réal­ité con­crète. Celui-là n’est pas De Haan, ou X, ou Y, et il n’y a pas non plus de dis­tinc­tion Flamand/Wallon. Nous y voyons plutôt des modes de fonc­tion­nement évo­ca­teurs.

DD’T : — Ce n’est pas une comédie, et ça dépasse com­plète­ment le côté folk­lorique. Il y a cet aspect éclaté, mys­térieux, com­plexe, qui nous par­le de la Bel­gique. Mais ça nous par­le plus générale­ment d’aujourd’hui, de la glob­al­i­sa­tion, de la Bel­gique dans cette glob­al­i­sa­tion, à tra­vers la lorgnette belge, ce qui donne un ton assez drôle. Beau­coup de l’humour de la pièce fonc­tionne d’ailleurs sur cette absence de repères et sur des con­fu­sions. À l’intérieur même de la pièce, on dis­tingue plusieurs niveaux de réal­ité et de lec­ture. Il y a une trame nar­ra­tive ; comme la pièce était d’abord écrite sous forme de feuil­leton, cette trame avait quelque chose de presque sim­pliste, ce qui amène aus­si une forme d’humour d’ailleurs. Mais le fil de la nar­ra­tion est occulté de façon récur­rente par des réflex­ions, des mono­logues en surim­pres­sion qui con­tre­dis­ent le déroule­ment de l’intrigue et la com­plex­i­fient. Il s’agit donc de faire la clarté sur beau­coup d’aspects qui à la lec­ture restent obscurs. Les rap­ports et les fil­i­a­tions entre les per­son­nages, par exem­ple. Pour­tant, la pièce racon­te autre chose que ces rela­tions famil­iales. À nous de ren­dre cela absol­u­ment lis­i­ble, pour la com­préhen­sion du spec­ta­teur.

DD’T : — Pour notre tra­vail d’ensemble, à deux com­pag­nies, c’est une inter­pel­la­tion sur la représen­ta­tion. Il y a tant de niveaux de jeu, de langue, de dis­cours… Nous ne voulons pas que la représen­ta­tion se perde dans ces labyrinthes. Il y a le regard que nous posons sur le texte, qui fait donc référence à notre réal­ité à nous, et puis il y a l’interprétation que nous voulons en faire, et ces deux axes doivent être mis en scène, presque à parts égales.

T. N.: À ce niveau-ci, les auteurs n’interviennent plus du tout ?

DD’T : Non, à part pour quelques petites ques­tions, plutôt de l’ordre du détail.

T. N.: Et vous jouez plusieurs rôles ?

DD’T : Oui, il y a ça aus­si ! Nous allons d’ailleurs com­mencer, dès main­tenant, à faire des filages (NDLR : répéti­tion de la pièce dans sa total­ité), pour que la struc­ture interne de la pièce appa­raisse de façon plus limpi­de. Nous allons faire cela devant des spec­ta­teurs tout à fait extérieurs, pour voir ce qui se dégage. Après avoir trou­vé une cer­taine flu­id­ité dans la fable, on pour­ra inté­gr­er les autres niveaux de com­préhen­sion.

T. N.: Vous tra­vaillez le texte dans les deux langues ?

DD’T : Non, pour l’instant nous nous cen­trons sur le texte français. C’est la pre­mière fois d’ailleurs que nous com­mençons par le français, mais comme nous avons plus de temps pour la créa­tion en fla­mand, et que ça demande plus de tra­vail pour les comé­di­ens fran­coph­o­nes, on se cen­tr­era sur le texte néer­landais par la suite.

T. N.: Avez-vous déjà des pistes dra­maturgiques plus pré­cis­es ? Et des pré­ci­sions sur les décors, les cos­tumes ?

DD’T : Nous avons déjà quelque pistes, mais rien de défini­tif. C’est aus­si une part de la dif­fi­culté d’une démarche comme la nôtre, qui reste longtemps « en chantier », sus­cep­ti­ble de vari­a­tions, même dans une phase très avancée du tra­vail. Mais il y a le temps de pro­duc­tion : les décors et les cos­tumes doivent être réal­isés alors que la forme est encore très mou­vante pour nous et qu’il est dif­fi­cile de figer un élé­ment. L’idéal serait d’avoir un cos­tu­mi­er et un scéno­graphe dans l’équipe, qui fasse le tra­jet avec nous.

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Co-écrit par Isabelle Dumont
Actrice, créatrice de spec­ta­cles et de conférences scéniques, chercheuse curieuse, Isabelle Dumont a été interprète notam­ment des spec­ta­cles...Plus d'info
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et Cécile Michel
Cécile Michel pré­pare une thèse sur le théâtre belge fran­coph­o­ne dans l’entre-deux-guerres et assure la rédac­tion des Cahiers...Plus d'info
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Par Yannic Mancel
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