La liberté de choix

La liberté de choix

Entretien avec Matgorzata Szczesniak

Le 23 Oct 2011
Ewa Sokotowska, Zygmunt Malanowicz, Piotr Polak, Jacek Poniedziatek, Woijciech Kalarus et Malgorzata Hajewska, dans Contes africains d'après Shakespeare. Nowy Teatr, Varsovie, Théâtre de La Place, Liège, 2011. Photo de répétition Marie-Françoise Plissard.
Ewa Sokotowska, Zygmunt Malanowicz, Piotr Polak, Jacek Poniedziatek, Woijciech Kalarus et Malgorzata Hajewska, dans Contes africains d'après Shakespeare. Nowy Teatr, Varsovie, Théâtre de La Place, Liège, 2011. Photo de répétition Marie-Françoise Plissard.

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Ewa Sokotowska, Zygmunt Malanowicz, Piotr Polak, Jacek Poniedziatek, Woijciech Kalarus et Malgorzata Hajewska, dans Contes africains d'après Shakespeare. Nowy Teatr, Varsovie, Théâtre de La Place, Liège, 2011. Photo de répétition Marie-Françoise Plissard.
Ewa Sokotowska, Zygmunt Malanowicz, Piotr Polak, Jacek Poniedziatek, Woijciech Kalarus et Malgorzata Hajewska, dans Contes africains d'après Shakespeare. Nowy Teatr, Varsovie, Théâtre de La Place, Liège, 2011. Photo de répétition Marie-Françoise Plissard.
Article publié pour le numéro
Couverture du numéro 110-111 - Krzysztof Warlikowski - Fuir le théâtre
110 – 111
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Aga­ta Skwar­czyńs­ka : Lorsque vous avez ren­con­tré Krzysztof War­likows­ki, aviez-vous le pressen­ti­ment, ou l’in­tu­ition, que ce pou­vait être un lien pour toute la vie ?

Mat­gorza­ta Szczęś­ni­ak : C’est une ques­tion assez per­son­nelle. Que souhai­teriez-vous enten­dre ?

A.S.: Le début m’in­téresse. Les pre­miers sou­venirs.

M.S.: Nous souhaitions tout sim­ple­ment faire quelque chose de sem­blable dans la vie, c’est peut-être cela qui nous a liés. Ilfaut recon­naître que, dès le début, nous avions des pas­sions com­munes. Puis, nous les avons réal­isées ensem­ble.

A.S.: Je suis tombée sur une déc­la­ra­tion selon laque­lle c’est la ren­con­tre avec War­likows­ki qui vous a incitée à envis­ager la scéno­gra­phie comme un méti­er pos­si­ble.

M.S.: Non, cela n’avait rien de com­mun avec Krzysztof. Lui non plus n’avait pas étudié la mise en scène lorsque nous nous sommes ren­con­trés. Il a com­mencé pas mal d’an­nées après. D’abord j’ai suivi une école artis­tique, puis j’ai voulu étudi­er à l’université. J’ai étudié la psy­cholo­gie, la philoso­phie, j’ai été jusqu’au doc­tor­at et, à la fin, j’ai réal­isé que je voulais tout de même revenir vers l’art, que c’é­tait peut-être ma nature et ma façon de me con­fron­ter au monde. C’est au moment où gran­dis­sait cette inquié­tude et se posait la ques­tion de ce qui était plus impor­tant pour moi : l’art ou l’é­tude, que j’ai ren­con­tré Krzysztof. Il était étu­di­ant en his­toire et com­mençait des études de philolo­gie romane et de philoso­phie. Nous étions encore loin de réalis­er nos rêves mais ils ont com­mencé tout douce­ment à se cristallis­er. Quelques années après, nous sommes entrés à l’A­cadémie, Krzysztof à l’A­cadémie théâ­trale et moi à l’A­cadémie des Beaux-Arts.

A.S.: Avec l’idée d’un tra­vail com­mun dans l’avenir ?

M.S.: De telles hypothès­es n’ex­is­tent pas. Cela ne se cal­cule pas. Nous n’avons pas décidé que nous seri­ons un cou­ple qui ferait ensem­ble du théâtre et de la scéno­gra­phie. Je peux à chaque moment com­mencer autre chose, Krzysztof égale­ment s’il en avait envie, pour­rait s’oc­cu­per d’autre chose. Il n’y a pas de principe a pri­ori.

A.S.: Il y a par­fois dans la vie des ren­con­tres for­tu­ites qui peu­vent nous détourn­er des voies choisies et nous pouss­er dans une autre direc­tion.

M.S.: Il y a sûre­ment de cela. Puisque j’ai étudié pen­dant dix ans la psy­cholo­gie et ensuite nous avons étudié ensem­ble la philoso­phie, cela sig­ni­fie que nous étions déjà des gens qui recher­chaient quelque chose de sim­i­laire. Si tu ren­con­tres un autre indi­vidu qui cherche des choses sem­blables àtoi, cela te réjouit, te donne des ailes. Seul, c’est cer­taine­ment plus dur. En somme, nous étions des uni­ver­si­taires. Nous étions pas­sion­nés par la con­nais­sance et le savoir. Nous étudi­ions très sérieuse­ment, nous lisions d’énormes quan­tités de livres, nous écriv­ions des rap­ports, nous analy­sions les textes, nous pas­sions des journées dans les bib­lio­thèques — c’é­tait un tra­vail, quelque chose qui nous comblait. Mais la déci­sion, surtout pour moi, de s’oc­cu­per d’art était cer­taine­ment dif­fi­cile.

A.S.: Paris a été une étape impor­tante dans votre vie et dans vos recherch­es.

M.S.: Nous en avons par­lé récem­ment, et si quelque chose nous a for­més extérieure­ment, on peut dire que c’est juste­ment Paris. L’in­sti­tut le plus dynamique de l’époque com­mu­niste et post com­mu­niste en Pologne, et surtout à Cra­covie, était l’In­sti­tut français. À l’époque Jean-Paul Sartre et Simone de Beau­voir y sont venus, nous avons vu les pre­miers films de Roland Topor, d’An­dré Bre­ton. Krzysztof a réal­isé ses pre­miers pas sur la scène de l’In­sti­tut français. Cette cul­ture, appelons-la human­iste, nous par­ve­nait juste­ment par ce lieu. Nous avons tous les deux étudié le français et donc la France était quelque part en nous. Paris était ce lieu où l’on pou­vait ressen­tir un autre monde. J’y suis allée pour la pre­mière fois dans les années soix­ante-dix. La pre­mière chose que j’ai vue, ce fut l’université Jussieu où on m’a mon­tré le lieu des plus grandes man­i­fes­ta­tions de 1968. Un étu­di­ant y avait été assas­s­iné lorsque la police a voulu pénétr­er à l’in­térieur des locaux… Cette infor­ma­tion est tou­jours vis­i­ble aujour­d’hui sur la façade du bâti­ment. Au début il n’é­tait donc pas ques­tion de sno­bisme bour­geois, mais de cet aspect de lib­erté révo­lu­tion­naire de Paris.

Je suis rev­enue en Pologne en novem­bre, juste avant l’é­tat de guerre. Mon ami français con­sid­érait comme une folie de revenir volon­taire­ment en Pologne. Il ne sup­por­t­ait pas la Pologne : ce qui s’y pas­sait ne lui plai­sait pas et il ne pou­vait com­pren­dre qu’un homme libre puisse volon­taire­ment revenir dans ce lieu oùil ne pou­vait être libre. Quand la pre­mière pos­si­bil­ité de par­tir à l’é­tranger est apparue, après l’é­tat de guerre, mes amis de France nous ont envoyé les papiers néces­saires et, avec Krzysztof, nous sommes venus à Paris. Nous y avons passé presque deux ans. Krzysztof étu­di­ait à la Sor­bonne le théâtre antique, il était alors encore pas­sion­né par l’histoire. Nous avons ren­con­tré des gens for­mi­da­bles. Surtout des jeunes, de nos âges qui, comme nous, n’avaient pas d’ar­gent. Des gens de divers coins du monde, très étranges. Nous étudi­ions, nous absorbions tout ce qu’il était pos­si­ble d’ab­sorber et qui n’ex­is­tait pas en Pologne. Paris me don­nait l’én­ergie et ne nous lim­i­tait pas, nous, les étrangers, les jeunes qui n’avions pas d’ar­gent. La ville était abor­d­able, elle nous per­me­t­tait de prof­iter de ce qu’elle offrait. Nous avions un ate­lier com­mun à Oberkampf, à l’époque un quarti­er très pau­vre d’ar­ti­sans, de petits ate­liers, de petites fab­riques qui est main­tenant l’un des coins les plus snobs.

Notre vieil ami de Paris est Denis Guéguin qui nous fait sou­vent des vidéos. Nous l’avons con­nu, il y a plus de vingt ans, dans ce groupe à Oberkampf. Il fai­sait des films expéri­men­taux et voulait être cinéaste. Il amême étudié un cer­tain temps l’an­i­ma­tion àHédz. Ils’oc­cupe tou­jours de films expéri­men­taux et réalise de mag­nifiques pho­tos. Beau­coup de gens de cette époque sont tou­jours en con­tact avec nous. Ils nous sou­ti­en­nent tou­jours. Je dis, en plaisan­tant, qu’une par­tie est morte et l’autre fait avec nous du théâtre. C’é­tait l’époque où, pour la pre­mière fois à Paris, est apparu le SIDA. Nous étions assis dans le métro, nous lisions les jour­naux et nous nous deman­dions ce qu’é­tait ce SIDA. Cela nous sem­blait très étrange. L’an­nonce de cette mal­adie mortelle était pour nous un choc. Tout le monde était absorbé par ça. Tout-Paris en par­lait. En Pologne, les réac­tions étaient dif­férentes, les gens cachaient la mal­adie. Ce sen­ti­ment de com­mu­nauté, cette préoc­cu­pa­tion, c’est une chose que j’ai ressen­tie dans ma prime jeunesse lorsque je suiv­ais des cours d’anglais chez la comtesse Potoc­ka, une dame char­mante au demeu­rant. Durant le cours, elle avait branché douce­ment un tout petit téléviseur. J’ai enten­du tout à coup un cri : « Mag­dale­na » — elle m’ap­pelait tou­jours Mag­dale­na — « À genoux ! » Elle avait un très joli prie-dieu. Elle m’a expliqué : « Les cos­mo­nautes ont débar­qué sur la lune ! Il faut prier pour eux !». Ain­si, en toute inno­cence, à côté de Mre Potoc­ka, les yeux rivés vers l’écran, je pri­ais pour qu’il n’ar­rive rien aux astro­nautes. La con­quête de la lune était un événe­ment si impor­tant qu’il a uni des hommes d’ori­en­ta­tion et de reli­gions très dif­férentes. Cette femme, à l’époque déjà assez âgée, était pour­tant d’un autre monde. Les cos­mo­nautes améri­cains sur la lune ont uni tous les gens dans une pen­sée com­mune. Je ne sais pas si, aujour­d’hui, de tels moments, traduisant une réac­tion com­mune face à cer­tains faits qui se déroulent dans le monde et non manip­ulés par les médias, peu­vent encore arriv­er. Main­tenant, à la base, tout est manip­ulé. On peut manip­uler les matchs, les théâtres, les man­i­fes­ta­tions, les car­rières, les deuils nationaux, tout, tout sim­ple­ment. Et toutes ces manip­u­la­tions n’u­nis­sent pas les gens mais les divisent. Paris était ain­si. Évidem­ment, nous nous ren­dions compte que rester là-bas trop longtemps, con­traire­ment à l’opin­ion admise, ne nous don­nait rien de con­cret. C’est pourquoi nous avons décidé de revenir en Pologne. C’é­tait absol­u­ment prag­ma­tique. Après quelques années d’études à l’U­ni­ver­sité nous avons pris la déci­sion de revenir et de pré­par­er des études artis­tiques en Pologne. Nous sommes revenus, nous avons réus­si nos exa­m­ens et nous avons étudié. Que faire d’autre ? Nous avons ter­miné nos études et nous avons obtenu nos diplômes.

A.S.: C’est aus­si le moment où a com­mencé à se for­mer le groupe com­posé de dif­férents artistes qui, avec le temps, ont for­mé le noy­au du théâtre de War­likows­ki. Étaient-ce des ren­con­tres liées au hasard ou con­séc­u­tives à de longues recherch­es d’in­di­vidus aux poten­tial­ités artis­tiques intéres­santes ?

M.S.: Nous avions déjà com­mencé à tra­vailler ensem­ble durant les études. J’aidais Krzysztof et je me suis mêlée à la vie de l’É­cole de Théâtre. Durant les études, on fait beau­coup d’ex­er­ci­ces pra­tiques et l’on choisit les acteurs par­mi les cama­rades de la Sec­tion des acteurs. C’est ain­si qu’ont com­mencé nos pre­mières con­nais­sances et ami­tiés avec les acteurs. J’ai tra­vail­lé aus­si auprès d’autres dis­ci­plines, notam­ment dans les sec­tions d’ac­teurs avec Jean-Pierre Gar­nier, Mar­ta Steb­nic­ka, Jan Peszek ou Grze­gorz Jarzy­na. Sur d’ex­cel­lents textes de Thomas Mann, Elias Canet­ti, Fiedor Dos­toïevs­ki, Witold Gom­brow­icz. Tout était alors très inten­sif et les acteurs, jeunes. Nous avons com­mencé à tra­vailler avec Jacek Poniedzi­atek, Ania Rad­wan, Staszek Mucha, Marysia Peszk, Marek Kali­ta. Quoique, je crois qu’avec Marek nous n’avons pas tra­vail­lé à l’é­cole. Nous avons noué des ami­tiés qui nous ont ensuite facil­ité le tra­vail avec les acteurs car nous nous con­nais­sions bien et quand ils ont com­mencé sys­té­ma­tique­ment à pass­er de Cra­covie à Varso­vie, nous sommes restés ensem­ble. Que nous nous soyons tous retrou­vés tout à coup à Varso­vie nous a don­né de la force. Nous avions une pas­sion : le théâtre. Nous étions tous jeunes, plein d’én­ergie et d’en­t­hou­si­asme pour l’art. Les unions et les ami­tiés de cette époque étaient très pas­sion­nées et ardentes. Je ne sais pas com­ment c’est main­tenant : les jeunes gens veu­lent sans doute faire des films, tra­vailler à la télévi­sion ou rêvent de se retrou­ver à Hol­ly­wood.

A.S.: Ce mod­èle de tra­vail basé sur l’in­tim­ité, sur la con­fi­ance, sur l’ami­tié, est-il le seul mod­èle de tra­vail sen­sé dans le théâtre ?

M.S.: En principe, je n’imag­ine pas un autre mod­èle de coopéra­tion mais cela ne veut pas dire qu’on ne puisse pas faire du théâtre autrement. Chaque mod­èle subit des change­ments, il se développe, c’est un proces­sus et non une forme con­stante. Chaque tra­vail de créa­tion est un tra­vail intime, qui dénude l’autre indi­vidu, lui per­met d’ac­céder très près de la sphère intime. Il faut avoir con­fi­ance en l’autre pour s’ou­vrir à lui. Il ne faut pas crain­dre de mon­tr­er ses pen­sées absur­des, de par­ler des choses dif­fi­ciles. À part ça, chaque créa­teur a son car­ac­tère spé­ci­fique, ce ne sont pas des indi­vid­u­al­ités faciles. Être artiste n’est pas facile. Évidem­ment cela dépend aus­si du type d’art auquel on a affaire. Si c’est un art com­mer­cial, il n’y a pas de prob­lème de nature exis­ten­tielle, il n’y a que des prob­lèmes d’or­gan­i­sa­tion. Si par con­tre on pra­tique un théâtre ou un jeu d’ac­teur qui par­le de soi et touche cer­taines sphères intimes, qui trans­gresse des tabous, il faut tra­vailler avec quelqu’un qui te com­prenne. Ilfaut que ce soit quelqu’un qui te con­naisse et qui sache se com­porter avec toi. Il n’y a pas d’autres pos­si­bil­ités. C’est très dif­fi­cile. Lorsque l’on com­mence à tra­vailler ensem­ble, on démarre au même niveau. Ce n’est qu’après qu’ap­pa­raît son pro­pre ego et la ques­tion très déli­cate : pourquoi est-il plus important?Pourquoi est-il plus mon­tré ? Puis com­mence la rival­ité. Lorsque les gens sont encore jeunes, tout va bien, mais à par­tir d’un cer­tain moment l’ego com­mence de plus en plus à se faire enten­dre, et sou­vent les groupes de créa­tion col­lec­tive écla­tent. Le mod­èle de coopéra­tion basée unique­ment sur l’ami­tié et la com­préhen­sion n’est pas tou­jours le plus durable. Tout a son prix et être artiste, avant tout. Pour l’in­stant nous nous sen­tons bien ensem­ble. De temps en temps nous nous ren­con­trons, nous organ­isons des récep­tions, quoique de plus en plus rarement, car les gens sont très occupés par leur tra­vail. Les acteurs, même s’ils ne s’en ren­dent pas tou­jours compte, sont absol­u­ment libres. Cela doit être ain­si, comme dans l’amour.
L’homme ne peut être lié à un autre homme que si celui-ci est libre. Je con­sid­ère que cha­cun devrait avoir la lib­erté du choix artis­tique.

A.S.: Et l’in­tim­ité ? Il peut arriv­er que cette intim­ité devi­enne une nour­ri­t­ure pour la créa­tion. L’art doit-il se mêler à la vie et la créa­tion puis­er dans l’in­tim­ité, dans l’ex­péri­ence per­son­nelle ?

M.S.: Cela dépend si l’autre per­son­ne le per­met. Il y a des exhi­bi­tion­nistes et des gens ren­fer­més sur eux-mêmes. Ce sont des fron­tières ténues. Les gens por­tent divers masques. L’art puise tou­jours dans l’ex­is­tence indi­vidu­elle, dans les obses­sions cachées, dans les pas­sions, il touche à la nature pro­fonde de l’homme.

A.S.: Vos rela­tions à l’in­térieur de la troupe sont très proches, qua­si­ment famil­iales. Dans une telle atmo­sphère est-il plus facile d’af­fron­ter les trau­ma­tismes, les exclu­sions, la cru­auté, présents dans vos spec­ta­cles ?

Marek Kalita et Ewa Datkowska dans La Fin d'après Franz Kafka, Bernard-Marie Koltès, J. M. Coetzee. 
Nowy Teatr, Varsovie, Théâtre de la Place, Liège, 2010. Photo Magda Hueckel.
Marek Kali­ta et Ewa Datkows­ka dans La Fin d’après Franz Kaf­ka, Bernard-Marie Koltès, J. M. Coet­zee. Nowy Teatr, Varso­vie, Théâtre de la Place, Liège, 2010. Pho­to Mag­da Hueck­el.

M.S.: Oui. Il est très impor­tant d’avoir entre nous une sen­sa­tion de sécu­rité absolue. Les acteurs se con­duisent par­fois comme des enfants néces­si­tant une atten­tion par­ti­c­ulière, ils se per­dent, boivent, font des his­toires. Ces maris, ces pères et mères ne se con­duiraient jamais ain­si s’ils n’avaient pas un sen­ti­ment de sécu­rité.

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Écrit par Agata Skwarczyńska
Aga­ta Skwar­czyńs­ka est scénographe. Elle a tra­vaillé avec l\\\‘Institut théâtral de Varso­vie, le Teatr Mon­tow­n­ia et le Teatr...Plus d'info
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mai 2025

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