Les tribulations d’un homme mouillé

Les tribulations d’un homme mouillé

Le 25 Oct 2002

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Jean-Marie Piemme-Couverture du Numéro 75 d'Alternatives ThéâtralesJean-Marie Piemme-Couverture du Numéro 75 d'Alternatives Théâtrales
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CINQ HEURES trente du matin. Un jour glauque se lève.
Un petit café dans le quarti­er du Midi à Brux­elles.

Ce pour­rait être les didas­calies d’une pièce de théâtre comme celles aux­quelles Jean-Marie Piemme nous a habitués.
Non, c’est un réc­it qui part fort.

Un frère aime — un peu trop — sa sœur : à tout le moins il ne sup­porte pas qu’elle tra­vaille dans un café.
Sa sœur, c’est Laïla qui fou­ette le réc­it de ses beaux cheveux noirs. Le frère, c’est « le Gitan » : le per­son­nage le plus mys­térieux de cette affaire. N’empêche…
Ce matin-là, il fait irrup­tion dans le café. Brève dis­pute entre le frère et la sœur.

— Non, je ne m’en irai pas ! crie-t-elle. Le ton monte. Un client s’en mêle, un gros homme chauve, chemise défraîchie.
Un brave. Pen­sion­né, mineur, pas­sion­né de cyclisme ; il tient le cra­choir à pro­pos de Cop­pi et Bar­tali.
Le Gitan plante son couteau dans le ven­tre du pen­sion­né. Exit Gros homme. Mort. Il aura fait long feu.
Et Laïla de s’enfuir. Idem pour l’assassin. La police sub­odore dans ce crime mari­nai une affaire de faux passe­ports.
Enquête.
Ibrahim, le patron du café, n’a rien vu.
Surtout pas le Gitan.
Ibrahim tient d’une bonne poigne ce café du bout du monde dont la devise des clients est : « On est baisé de partout, mais on s’amuse encore. »

Le nar­ra­teur n’a rien vu, celui qui nous emmène dans cette aven­ture à la pre­mière per­son­ne. Qui est-ce ?
Que fait-il là ? Voyeur, client de pas­sage ? Pas vrai­ment.
Il s’appelle Max. Se surnomme par­fois Noël.
Un Noël brux­el­lois d’origine lié­geoise.

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