Faire école

Faire école

Le 19 Oct 2006

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Couverture du Numéro 90-91 - Marc Liebens
90 – 91
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Com­ment le théâtre peut-il encore, au XXIᵉ siè­cle, « faire école » ? Est-il encore pos­si­ble d’enseigner un art ? La ques­tion se pose d’une façon qui n’a cessé de s’aiguiser et de se diver­si­fi­er tout au long du XXᵉ siè­cle. L’irruption de la moder­nité, qui vient dif­férenci­er et indi­vid­u­alis­er le rap­port au monde, hors des dogmes qui en cimen­taient la con­struc­tion men­tale, a bien sûr eu des réper­cus­sions fon­da­men­tales dans la sphère artis­tique. L’enseignement des « beaux-arts », séquencé par dis­ci­plines, a évidem­ment été sec­oué par les dif­férentes révo­lu­tions esthé­tiques, de l’expressionnisme au sur­réal­isme, de l’école du Bauhaus au mou­ve­ment Dada. Cette vague de fond touche les arts, et le théâtre n’est bien sûr pas à l’abri d’un renou­velle­ment rad­i­cal des modes de créa­tion. C’est heureux.

Voilà pourquoi, sans doute, les écoles de théâtre sont dev­enues, par­fois à leur corps défen­dant, des foy­ers de créa­tion, et même les creusets de pro­fondes muta­tions : l’École du Vieux Colom­bier de Jacques Copeau, le Stu­dio de Stanislavs­ki, le Théâtre-Stu­dio de Mey­er­hold, l’Atelier de Charles Dullin, le Stu­dio de Erwin Pis­ca­tor, l’École du TNP de Chail­lot, l’École des Quartiers d’Ivry d’Antoine Vitez, l’Actor’s Stu­dio de Lee Stras­berg, l’Atelier de Gro­tows­ki et bien d’autres dont Bar­ba, Craig ou Brecht. Ce lien pro­fond entre renou­velle­ment et trans­mis­sion, entre recherche et appren­tis­sage, est un héritage qui « n’est précédé d’aucun tes­ta­ment », dirait René Char.

Dès son ouver­ture en 2003, la Man­u­fac­ture, Haute École de théâtre de Suisse romande (HETSR), a fait appel à une série d’artistes « en exer­ci­ce » pour qui ce lieu mag­nifique est devenu un stu­dio idéal où men­er leurs recherch­es, en les con­frontant aux imag­i­naires d’une nou­velle généra­tion. Il me tenait à cœur d’inscrire notre tra­vail, qui se veut à l’écoute des grands mou­ve­ments et de la moder­nité qui en est issue, comme un tra­vail de recherche col­lec­tive. L’essentiel de la philoso­phie de la Man­u­fac­ture se trou­ve d’ailleurs dans ce proverbe africain : « Si tu veux marcher vite, vas‑y tout seul. Si tu veux marcher loin, marche avec les autres. »

Si l’on ne peut envis­ager d’art sans tech­nique, il est tout aus­si évi­dent que la tech­nique, à elle seule, ne fait pas l’art. Dans cet esprit, il va de soi qu’une école de théâtre se doit de ne pas être unique­ment un lieu d’apprentissage de tech­niques, mais surtout un foy­er d’éveil des forces sen­si­bles.

L’école est une pré­pa­ra­tion à la vie dans le théâtre, loin de l’esprit de com­péti­tion. Cela sup­pose une éthique, cela sup­pose que les jeunes acteurs1 s’interrogent sans trêve sur leurs moti­va­tions, qu’ils veil­lent à bien répar­tir le poids entre l’être et le paraître. Si l’acteur n’est capa­ble que de représen­ter la face vis­i­ble de la réal­ité et non de don­ner chair à sa face cachée, il restera futile. Le théâtre est un lieu de con­tra­dic­tions per­pétuelles : à peine avons-nous posé un principe que nous sommes mis en demeure de pos­er son con­traire. L’acteur est donc un équilib­riste.

Ni théâtre prêt à fonc­tion­ner, ni école pour débu­tants, mais ate­lier d’expériences pour artistes en for­ma­tion, la Man­u­fac­ture s’apparente davan­tage à un lab­o­ra­toire théâ­tral. Elle est imag­inée de telle façon qu’un ou plusieurs théâtres puis­sent naître à par­tir d’elle, car il s’agit bel et bien de don­ner aux appren­tis comé­di­ens les moyens d’inventer leurs pro­pres gestes et d’aller au-devant de leurs pro­pres désirs pour que le théâtre con­tin­ue de se régénér­er sans cesse. La Man­u­fac­ture se veut être un théâtre libre dans lequel on peut tout oser. Le tra­vail comme jeu, comme défi heureux à soi-même et aux autres.

Enjeux et esprit de la for­ma­tion

La Man­u­fac­ture, Haute École de théâtre de Suisse romande (HETSR), a été fondée par la Con­férence inter­can­tonale de l’instruction publique (CIIP) des sept can­tons fran­coph­o­nes ou bilingues de Suisse. Elle est la seule école publique pour l’enseignement supérieur de l’art dra­ma­tique en Suisse romande.

Implan­tée dans une anci­enne usine de taille de pier­res pré­cieuses, la HETSR, appelée à des­sein la « Man­u­fac­ture », a ouvert ses portes à Lau­sanne en sep­tem­bre 2003. Liée dès sa genèse au proces­sus des accords de Bologne, elle pour­suit, poli­tique­ment et artis­tique­ment, une dou­ble voca­tion : nationale et inter­na­tionale.

La Man­u­fac­ture pro­pose une for­ma­tion de niveau Bach­e­lor (trois ans) pour les comé­di­ens. Le niveau Bach­e­lor forme des général­istes, « un général­iste n’étant pas quelqu’un qui sait tout, mais quelqu’un qui est capa­ble de com­pren­dre tout. » En ce sens, l’enseignement inten­sif des matières néces­saires à la con­nais­sance et à la pra­tique du théâtre per­met aux étu­di­ants, d’une part, d’acquérir les bases néces­saires pour com­pren­dre les out­ils de « l’acteur au monde », et d’autre part, de met­tre en œuvre leur appréhen­sion per­son­nelle de ces out­ils.

Au terme de la for­ma­tion, les étu­di­ants qui ont passé avec suc­cès les épreuves de cer­ti­fi­ca­tion reçoivent un diplôme de Bach­e­lor of Arts in The­atre. Ce diplôme, d’une « valeur » de 180 crédits ECTS, atteste d’une pre­mière qual­i­fi­ca­tion pro­fes­sion­nelle de haut niveau, con­for­mé­ment aux objec­tifs for­mulés dans la Déc­la­ra­tion de Bologne. Cette valeur intrin­sèque pro­fes­sion­nelle du diplôme per­me­t­tra d’assurer le pas­sage de la Haute École vers la pra­tique pro­fes­sion­nelle, de faire au besoin une inter­rup­tion des études entre le Bach­e­lor et le Mas­ter et d’élargir la mobil­ité des études au niveau Mas­ter au sein d’un large réseau de Hautes Écoles.

Celles et ceux qui ont obtenu le titre de Bach­e­lor ès Art pour­ront, s’ils le souhait­ent et après accep­ta­tion de leur dossier, entamer des études de sec­ond cycle en vue de l’obtention du Mas­ter of Arts in The­atre avec spé­cial­i­sa­tion en mise en scène (fil­ière en trois semes­tres, pro­jetée dès 2008 en col­lab­o­ra­tion étroite avec les Hautes Écoles de Zurich, Berne et Ver­scio).

Des inter­prètes aptes à s’engager dans de véri­ta­bles aven­tures artis­tiques

La Man­u­fac­ture forme pri­or­i­taire­ment des comé­di­ens au ser­vice de leur art. Elle les veut disponibles mais surtout lucides, act­ifs, aptes à s’engager per­son­nelle­ment dans de véri­ta­bles aven­tures artis­tiques. Des inter­prètes autonomes qui seront capa­bles d’aborder les dif­férentes esthé­tiques et fig­ures du méti­er et de nouer une rela­tion con­struc­tive et inven­tive avec le met­teur en scène et ses col­lab­o­ra­teurs. Des parte­naires artis­tiques chez lesquels l’être pour­ra se voir sol­lic­ité autant que le savoir.

Équipée d’installations per­for­mantes, la Man­u­fac­ture est apte à fournir les moyens tech­niques et artis­tiques néces­saires aux démarch­es qui asso­cient le théâtre et le tra­vail sur l’image et le son, et ce sans faire l’économie d’une réflex­ion sur l’interdisciplinarité. Cette réflex­ion s’exprime dans la diver­sité même des approches aux­quelles l’école offre un lieu de ren­con­tre : formes émer­gentes, nou­velles écri­t­ures scéniques ou encore arts par­ents comme le théâtre d’objets, le théâtre d’images, le théâtre de rue, le théâtre musi­cal, la mar­i­on­nette, le ciné­ma, le jeu masqué.

La Man­u­fac­ture est aus­si pour les jeunes artistes un espace de propo­si­tion et d’expérimentations per­son­nelles ou col­lec­tives : ils peu­vent men­er des pro­jets où ils chercheront à éprou­ver en toute lib­erté, à définir, à partager leurs pro­pres désirs de théâtre. Con­crète­ment, chaque année, un pro­jet de mise en scène pro­posé par un étu­di­ant est pro­duit par l’école et ses parte­naires priv­ilégiés, répété durant l’été et présen­té à la ren­trée. Ce spec­ta­cle peut servir de pre­mier pas dans l’apprentissage de la mise en scène.

Charte de la Man­u­fac­ture

L’esprit

L’école est le lieu par excel­lence de l’art du théâtre, elle a voca­tion d’être une école du théâtre. La recherche théâ­trale, par­al­lèle­ment à des ren­dez-vous réguliers avec le pub­lic dès la pre­mière année, s’entend d’abord comme un cahi­er d’exercices per­pétuel, ce qu’Antoine Vitez rêvait comme le plus beau théâtre du monde : « la salle nue, le maître et les élèves, aucun objet de déco­ra­tion, la lumière crue, les murs, une table ou des chais­es de rebut. Et dans ce lieu sans grâce, la vie fic­tive se con­stru­it — sans grâce de ce lieu — pour trou­ver la grâce. C’est comme une loi — les usines de rêve que sont les salles de répéti­tion et de cours sont générale­ment laides. Par­fois elles sont encom­brées, il faut savoir les utilis­er — alors cela peut devenir un décor fab­uleux. »

Le priv­ilège accordé à la notion de jeu — du comé­di­en avec lui-même, avec ses parte­naires ou avec les spec­ta­teurs — induit que comé­di­ens et met­teurs en scène ne soient pas des atom­es repliés sur leur nom­bril mais des citoyens ouverts sur le monde dans lequel ils vivent et qu’ils sont chargés de racon­ter, de trans­met­tre et d’inventer.

L’école est donc un lieu de recherche où le tra­vail sur le savoir-faire est indis­so­cia­ble d’une réflex­ion sur la par­tic­i­pa­tion du théâtre et de l’art au renou­velle­ment du monde. Un lieu ani­mé par des artistes en exer­ci­ce, engagés dans une pra­tique qui est elle-même une recherche con­stante. Un foy­er bouil­lon­nant de remise en ques­tion de nos gestes artis­tiques. Car il ne s’agit pas de for­mer des jeunes gens à repro­duire mais bel et bien de leur appren­dre à éprou­ver leurs recherch­es.

Un entraîne­ment réguli­er de dif­férentes tech­niques de base, suivi de manière rigoureuse, per­me­t­tra au jeune comé­di­en de se forg­er pro­gres­sive­ment une con­nais­sance appro­fondie de son pro­pre corps, cet instru­ment avec lequel il devra, sa vie durant, jouer, com­pos­er, racon­ter.

Une école est une insti­tu­tion ouverte sur la société. Elle n’est pas un ermitage où se for­meraient dans l’idéalité de futurs comé­di­ens. C’est un lieu vivant, act­if, inven­tif, tou­jours en mou­ve­ment. Les idées y foi­son­nent, les expéri­ences les plus con­tra­dic­toires s’y ren­con­trent. On y croise non seule­ment des gens de théâtre mais aus­si des cinéastes, des écrivains, des pein­tres, des musi­ciens, des danseurs, des chanteurs, des arti­sans, des philosophes, des soci­o­logues, des sci­en­tifiques, bref toutes sortes de per­son­nes capa­bles de vous reli­er au monde. Car le théâtre met en jeu la con­di­tion humaine. Le théâtre doit don­ner quelque chose à penser en même temps qu’à éprou­ver.

Notre tâche est d’aider le théâtre de demain à advenir et non pas de per­pétuer les formes théâ­trales qui nous ont émus quand elles se sont inven­tées sous nos yeux mais qui, à être répétées, ne peu­vent que devenir des formes mortes, les fos­siles de ce qu’était la créa­tion d’hier.

L’école est aus­si pour les jeunes artistes qui s’y for­ment un espace de propo­si­tion et d’expérimentation per­son­nelles ou col­lec­tives : à l’initiative de cer­tains d’entre eux, ils pour­ront men­er des pro­jets où ils chercheront à éprou­ver en toute lib­erté, à définir, à partager leurs pro­pres désirs de théâtre : désirs affir­més, bal­lot­tés, ren­for­cés, désta­bil­isés, sin­gu­lar­isés au gré des ques­tion­nements et des ent­hou­si­asmes que toute for­ma­tion artis­tique ne peut man­quer d’engendrer.

Quant à la for­ma­tion à la mise en scène, elle sera fonc­tion, pour chaque pro­mo­tion, des besoins et des com­pé­tences en présence. L’émergence d’éventuels appren­tis met­teurs en scène ne sera pas pen­sée comme la créa­tion d’une sec­tion oblig­ée, mais comme une façon de saisir chez l’un ou chez l’autre une apti­tude par­ti­c­ulière et revendiquée à la trans­mis­sion du sens, à la créa­tion de syn­er­gies, au place­ment des corps dans l’espace, à la musique et aux images. Avec une année de cer­ti­fi­ca­tion qui prévoira un pro­gramme com­plé­men­taire, dont des stages auprès de théâtres et de com­pag­nies.

L’art a tou­jours subi des pres­sions, on a tou­jours voulu le faire ren­tr­er dans l’ordre, l’ordre des idéolo­gies sim­plistes, des usurpa­tions, des dom­i­nants et de l’autorité, des lavages de cerveau médi­a­tiques, l’ordre de ce qu’on appelle « la cul­ture » – cette cul­ture qui est tou­jours pour la mort de l’individu. Mais l’art se con­stru­it sys­té­ma­tique­ment con­tre l’opinion des maîtres et des ani­ma­teurs cul­turels. Le théâtre est un con­flit entre l’élégance et la mode. La mode est le chemin de la soumis­sion, l’élégance, celui de l’impudence. Faire du théâtre, c’est prou­ver que nous sommes les acteurs de notre pro­pre vie, et que la pente ascen­dante peut être atti­rante elle aus­si.

Si, par le théâtre, nous pou­vons expéri­menter quelque chose, nous pour­rons peut-être devenir capa­bles de chang­er notre avenir.

L’engagement per­son­nel

La Man­u­fac­ture est imag­inée de telle manière qu’il n’y ait qu’une porte de sor­tie pour ses appren­tis : le nou­veau théâtre qu’ils fonderont eux-mêmes, et rien d’autre. Car l’idée d’école et l’idée de théâtre ne sont qu’une seule et même idée, elles sont nées ensem­ble.

Aus­si la morale en appli­ca­tion ne sera-t-elle pas une morale sco­laire mais une morale pro­fes­sion­nelle : être à l’heure, savoir son texte, être enten­du du dernier rang en sont les prémices. Ensuite abor­der le texte avec humil­ité, sans se faire val­oir. Sim­ple­ment le sens, et l’articulation cor­recte, avec une intel­li­gence crain­tive, comme le dit Jacques Copeau. Épel­er mod­este­ment, sans chercher à épa­ter, sans procédé tout fait, trou­ver le plaisir du bal­bu­tiement, car nous avons le temps. Nous n’aurons pas trop de toute une vie pour devenir les artistes que nous sommes appelés à être.

Mais cet investisse­ment serait vain si les comé­di­ennes, si les comé­di­ens avaient des pen­sées banales, psy­chologique­ment, morale­ment, poli­tique­ment, philosophique­ment. Ils banalis­eraient alors la pen­sée des poètes. Il faut un engage­ment à chercher une pen­sée d’acteur orig­i­nale qui ren­con­tre l’originalité des textes, comme le dit Pierre Debauche. Et pour cela, il faut expéri­menter le théâtre comme phénomène glob­al et comme appren­tis­sage social. Nous nous for­mons sous et avec le regard des autres. Un regard qui devrait être la générosité même : il faut dévelop­per le don de soi, règle de vie qui enracine dans tout tra­vail la néces­sité du dépasse­ment de soi. Il faut aimer l’idée de troupe pour entr­er dans cette Man­u­fac­ture.

Pro­pos dis­con­ti­nus

Je voudrais une école de l’humilité, où l’artiste aurait à cœur de con­naître l’instrument dont il doit se servir et qui doit servir le poète, comme un arti­san con­naît ses out­ils. Nos réal­i­sa­tions ne sont que la mise en pra­tique de nos recherch­es immé­di­ates ; si elles choquent par leur imper­fec­tion, nous croyons qu’elles peu­vent intéress­er par les indi­ca­tions qu’elles con­ti­en­nent déjà et que d’autres, après nous, réalis­eront avec plus de bon­heur.

Parce que théâtre et école vont de pair, c’est comme la mer et le sel, ou Tintin et Milou, on ne peut pas avoir l’un sans l’autre. L’idée de l’École et l’idée du Théâtre ne sont qu’une seule et même idée.

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Écrit par yves beaunesne
Yves Beaunesne a mis en scène, notam­ment, au théâtre Tour­gue­niev, Wedekind, Gom­brow­icz, Mari­vaux, Maeter­linck, Jar­ry, Tchekhov, Hacks, Ford...Plus d'info
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Marc Liebens

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