La fureur du jeu
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La fureur du jeu

Le 1 Jan 2006
Ulrich Wildgruber er Susanne Lothar dans LULU de Wedekind, mise en scène Perer Zadek, Opéra Comique, Paris, 1988. Photo Marc Enguerand.
Ulrich Wildgruber er Susanne Lothar dans LULU de Wedekind, mise en scène Perer Zadek, Opéra Comique, Paris, 1988. Photo Marc Enguerand.
Ulrich Wildgruber er Susanne Lothar dans LULU de Wedekind, mise en scène Perer Zadek, Opéra Comique, Paris, 1988. Photo Marc Enguerand.
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Le théâtre de Peter Zadek a con­sti­tué en Alle­magne une des démarch­es les plus fasci­nantes des années 60 aux années 90. Sorte d’antipode de Peter Stein, Zadek impor­tait d’Angleterre le plaisir et le génie d’un théâtre anar­chique, provo­cant, imprévis­i­ble, vital. On y trou­vait du show, du cirque, du grand-guig­nol, et d’autres formes que l’on ren­con­tre dans les revues ou les var­iétés ; une sorte de jouis­sance spon­tanée du jeu qu’on pou­vait aisé­ment pren­dre pour un manque de pro­fes­sion­nal­isme. Le théâtre signé Zadek était « impar­fait » par principe : sans la styl­i­sa­tion ultime (qui au théâtre finit si sou­vent en froideur), sans la ratio­nal­ité étudiée (si fréquente dans le théâtre alle­mand). L’intérêt pour le non-har­monieux, le curieux, le laid y pré­dom­i­nait sur le désir du style et de la per­fec­tion. Le théâtre de Zadek pou­vait sem­bler cru et sim­pliste, et en même temps ten­dre, raf­finé, retenu. Tou­jours vivace, il frôlait sou­vent la fron­tière du ridicule, du raté, de l’insupportable. Et sou­vent aus­si, il dépas­sait cette fron­tière. Chaque représen­ta­tion deve­nait un risque. Le théâtre de 1Zadek, c’était l’anarchie nais­sant du désir du vrai. Au lieu de l’ordre sys­té­ma­tique, il y avait des moments géniale­ment étranges, de l’aventure, de l’imprévisible. Au lieu de la pré­ci­sion formelle, on trou­vait le risque, l’imprévisible créa­tiv­ité, la vie.

L’acteur Ulrich Wild­gru­ber a été un cen­tre d’énergie, une fig­ure haute­ment con­tro­ver­sée, une sorte d’emblème du théâtre de Peter Zadek. Comme il le déclare lui-même : « Il aura été durant toute ma vie un acteur situé absol­u­ment au cen­tre de mon tra­vail… J’aimais comme un mani­aque tra­vailler avec Wild­gru­ber parce qu’il dis­pose de l’imagination la plus active, la plus vivace, la plus dévelop­pée de tous les acteurs que je con­naisse. »2 Pour Zadek, ce qui compte dans le théâtre, ce n’est pas le résul­tat qu’on va déclar­er au pub­lic en tant que pro­fes­sion­nels sou­verains, mais le procès de la co-imag­i­na­tion dans les répéti­tions. Plus que d’autres met­teurs en scène, Zadek pense le théâtre « du dedans ». Il vise moins le résul­tat, le pro­duit réal­isé et mon­tré au monde que le proces­sus vivant et con­flictuel qui se vit dans chaque acteur, et entre eux. On aspire cer­taine­ment à partager cette expéri­ence avec les spec­ta­teurs. Mais cette expéri­ence même reste l’essentiel. Il con­sid­érait Ulrich Wild­gru­ber comme un des meilleurs acteurs qu’il ait jamais con­nus3, parce qu’il était capa­ble de réalis­er des choses qu’aucun autre acteur ne pou­vait faire, mais surtout parce qu’il avait « de l’imagination ». Ce qu’ils avaient en com­mun, c’était le plaisir de la décou­verte, la haine du men­songe au théâtre, le dégoût des con­ven­tions bien établies — ces con­ven­tions que la cri­tique et le pub­lic ten­dent telle­ment à con­fon­dre avec le pro­fes­sion­nal­isme. Il s’agissait d’ailleurs avant tout d’une rela­tion de tra­vail, tout l’intérêt, toute la fas­ci­na­tion, tout l’amour se jouait là. En dehors du théâtre, le con­tact per­son­nel entre Zadek et Wild­gru­ber res­ta dis­tant, et il sem­ble que dans les dernières années de la vie de Wild­gru­ber, cette dis­tance se soit encore creusée davan­tage. À la ques­tion : « Com­ment était la col­lab­o­ra­tion avec Wild­gru­ber ? », Zadek répond en décem­bre 2000 : « Nous avons com­mencé ensem­ble enfants. Wild­gru­ber était plus jeune que moi, mais au fond nous étions du même âge. Je n’étais pas le grand maître. J’ai accep­té ses absur­dités. On avait un échange mutuel. Tan­tôt c’était moi qui me voy­ais for­cé de met­tre Wild­gru­ber en forme, parce que lui ne le fai­sait pas, et tan­tôt c’était Wild­gru­ber qui devait me met­tre en forme… Dans une pro­duc­tion, cette sit­u­a­tion (qui n’était jamais ver­bal­isée) se pro­dui­sait très sou­vent. Nous n’avions presque jamais de con­ver­sa­tions… »4

Né en 1937 à Biele­feld et décédé trag­ique­ment en 1999, Ulrich Wild­gru­ber joua ses pre­miers rôles impor­tants sous Claus Pey­mann et Hans Neuen­fels. Il con­nut son pre­mier suc­cès majeur en 1968 dans le Kas­par de Hand­ke, rôle qu’il con­sid­érait comme le plus impor­tant qu’il ait inter­prété ; il joua ensuite dans La Tragédie opti­miste sous la direc­tion de Peter Stein à la Schaubühne, en 1971. La col­lab­o­ra­tion Zadek / Wild­gru­ber a débuté en 1972, et s’est pour­suiv­ie durant des décen­nies. Très vite, on en vint à con­sid­ér­er Wild­gru­ber comme le pro­tag­o­niste hyper­typ­ique, comme l’emblème même de l’esprit du théâtre de Zadek. Plus que d’autres acteurs et actri­ces (for­mi­da­bles eux aus­si) que Zadek a su rassem­bler autour de lui, il incar­nait un acteur sauvage, anar­chique, pro­fondé­ment idio­syn­crasique, non domp­té et non dompt­able par le pro­fes­sion­nal­isme ambiant, une sorte d’anti-acteur, en même temps doté d’une magie, d’un charme incon­testable, dif­fi­cile à expli­quer. Cela n’a pas empêché Wild­gru­ber d’être l’objet d’une con­tro­verse con­stante, admiré et cri­tiqué jusqu’à l’anéantissement. On le trou­vait éner­vant, parce qu’il était sou­vent dif­fi­cile de com­pren­dre ce qu’il dis­ait sur scène. Il avait une mau­vaise dic­tion, peu claire, sou­vent trop rapi­de. Une écoute atten­tive per­me­t­tait cepen­dant de goûter une mélodie par­ti­c­ulière, étrange, belle. Mais beau­coup de cri­tiques (et de spec­ta­teurs) trou­vaient sa manière de par­ler insup­port­able, mal­adroite, out­rée, avec ses accen­tu­a­tions inso­lites ain­si que son lan­gage cor­porel au rythme étrange. Zadek restait peu impres­sion­né par ces réac­tions et con­tin­u­ait de col­la­bor­er avec lui. Après son inter­pré­ta­tion dans Klein­er Mann, was nun ? (Petit homme, quoi faire ?) de Hans Fal­la­da en 1972, dans Le Marc­hand de Venise et Époque glaciale de Tankred Dorst en 1973, Wild­gru­ber (qui n’avait que 35 ans) a inter­prété Lear puis, en 1975, Hjal­mar dans Le Canard sauvage. Dans la longue série de mis­es en scène de Shake­speare par Zadek suiv­ait Oth­el­lo en 1976, qui fit grand scan­dale, puis Ham­let en 1977, avec chaque fois Wild­gru­ber dans le rôle prin­ci­pal. En 1978, il fut Léonte dans Le Con­te d’hiver. Il a joué dans beau­coup d’autres mis­es en scène de Zadek, par exem­ple dans Hed­da Gabler, puis Alces­te dans Le Mis­an­thrope et, comme une sorte d’apogée, le Dr. Schön­ing dans Lulu en 1988 (la mémoire du théâtre a d’ailleurs retenu une chute périlleuse en arrière dans un grand escalier). En 1999, il joue Polo­nius dans Ham­let. En novem­bre de la même année, il prend le train vers la Nord­see, défini­tive­ment.
Le secret de la présence par­ti­c­ulière­ment intense de Wild­gru­ber réside en par­tie dans le fait que sa manière et ses gestes sautil­lants étaient, pour ain­si dire, véri­ta­ble­ment inscrits dans son corps, dans son physique, dans sa voix, dans son vis­age. Une sorte d’hystérie panique l’enveloppait tout entier, il sem­blait sen­suel et mal­adroit en même temps. Dans sa ges­tic­u­la­tion, le corps, lit­térale­ment propul­sé ou arrêté, sem­blait être tra­ver­sé subite­ment par des chocs d’énergie. Ces pal­pi­ta­tions, un tres­saille­ment, une brusque volte-face, un hausse­ment des épaules — tout cela se propageait à son corps entier.

Ses yeux brusque­ment grands ouverts jetaient des éclairs ; avec ses cheveux longs sur la nuque, ses mou­ve­ments lui con­féraient un comique étrange, un air de dérange­ment pro­fond, moitié fou, moitié clochard. Son jeu était dou­ble : on pou­vait y not­er le sérieux, le dévoue­ment absolu, mais on y trou­vait aus­si une sorte de clin d’œil vers le pub­lic. Zadek dis­ait de lui, à pro­pos de son inter­pré­ta­tion de Hjal­mar Ekdal dans Le Canard sauvage, que « ce n’était pas à pro­pre­ment dit Hjal­mar Ekdal mais c’était Wild­gru­ber imag­i­nant ou créant com­ment ce pour­rait être avec cet Hjal­mar Ekdal. »5 Brechtisme para­dox­al dans cet acteur si pro­fondé­ment non-brechtien, dans un théâtre telle­ment anti-Brecht.

À cette mélodie des mou­ve­ments cor­re­spondait une sorte de singsang de la voix. Chez Wild­gru­ber, les mots sem­blaient sor­tir de la bouche avec une cer­taine pres­sion, comme si une ten­dance à les sup­primer venait d’être vain­cue. Il par­ve­nait à ren­dre pal­pa­ble une sorte de lutte per­pétuelle con­tre une pudeur secrète, une résis­tance, une gêne pro­fonde, qui voulaient empêch­er la parole. Dans ces moments où la parole est impor­tante, nous con­nais­sons cette peur et cette honte qu’on doit vain­cre pour que « ça par­le ». Chez Wild­gru­ber, dans ce souf­fle, cet arrêt, cette nais­sance de la langue, on trou­vait toute la tra­gi-comédie, la soli­tude ultime, la dif­fi­culté de com­mu­ni­ca­tion. En un instant, ses mots sem­blaient s’adresser unique­ment à lui-même, retomber, retourn­er lit­térale­ment au-dedans de son corps, puis brusque­ment, l’accent et l’emphase se plaçaient sur un seul mot, un voca­ble, et dès lors ce son atteignait l’autre avec une énergie étrange. Tra­vail artis­tique pro­fond.6
Avec son corps mas­sif, son large dos, sa grande tête chauve, son vis­age ridé, le front haut, il n’était pas beau. Il suait, la peur et l’effort du jeu n’étaient pas cachés. Ses gestes et ses mou­ve­ments étaient pré­cis mais sac­cadés, comme for­cés par la pres­sion d’une impul­sion du moment. Un petit mou­ve­ment, un tres­saille­ment sem­blaient pren­dre pos­ses­sion de tout ce corps lourd. Ses mim­iques — il se dan­d­i­nait sou­vent comme un gros bébé — lais­saient percevoir un manque de « tech­nique » con­ven­tion­nelle. Mais la com­mu­ni­ca­tion pas­sait. C’était une pas­sion pal­pa­ble, une fureur du jeu qui sem­blait avoir pris pos­ses­sion de cet acteur. Et cela indui­sait si sou­vent la vie et la vérité du théâtre, une expéri­ence telle­ment pré­cieuse, qu’on était prêt à lui par­don­ner ses fautes, la mécanique plate, l’usage trop aisé de son vocab­u­laire — des abus dans lesquels le grand acteur, lui aus­si, pou­vait se per­dre. Dans les moments les plus trag­iques, son style de jeu virait au grotesque, au comique, ren­dant vis­i­ble l’humain d’ici-bas, la poésie (ain­si que l’actrice Eva Mattes car­ac­téri­sait son jeu) qui trans­forme le plus sim­ple dans le signe du désir d’une vie autre. Dans son inter­pré­ta­tion d’Oth­el­lo, Wild­gru­ber était un clown trag­ique, qui s’écriait, rageait, chas­sait sa femme tan­dis que son fard noir salis­sait de plus en plus le corps d’Eva Mattes qui inter­pré­tait Des­dé­mone. L’audience était partagée entre la rage, le rire, la fas­ci­na­tion et l’incompréhension. Un cri­tique comme Hell­mut Karasek y a vu « un des moments les plus touchants du théâtre mod­erne ».

C’était le théâtre Zadek in nuce, théâtre signé Zadek / Wild­gru­ber : préférant plutôt être con­sid­éré comme prim­i­tif pour éviter le dan­ger de la per­fec­tion stérile. C’était du théâtre jusque dans la langue, un con­tact physique, un éro­tisme de la révéla­tion rad­i­cale de soi-même, une jouis­sance haute­ment ambiguë parce que tout y est avoué : la peur, l’agressivité, la honte, la soli­tude de l’homme sim­ple et uni­versel. On avait sou­vent l’impression que l’acteur Wild­gru­ber restait seul : seul dans le cos­mos fic­tif du drame, seul dans son dia­logue intime avec le per­son­nage qu’il inter­pré­tait, seul avec lui-même. Mais il savait pro­jeter la force de son tra­vail dans l’imaginaire des spec­ta­teurs — pourvu qu’ils soient prêts à se laiss­er aller dans l’aventure d’une telle explo­ration d’une intéri­or­ité nor­male­ment inac­ces­si­ble. L’intensité de son jeu venait peut-être pré­cisé­ment du risque du ridicule, de l’embarrassant. Il se don­nait tout entier, ne se cachait guère der­rière le par­avent de la forme, du sérieux for­cé, recours si utile pour tant d’acteurs. Il ne voulait et ne pou­vait cacher la vul­néra­bil­ité et le sen­ti­ment de l’homme comme être insup­port­able­ment raté. Cela allait de pair avec une mod­estie remar­quable. Ce n’était pas de la coquet­terie lorsque, dans une de ses dernières inter­views, il se qual­i­fi­ait de « mau­vais acteur ». Mais il trans­for­mait l’imparfait en une qual­ité plus pro­fonde, et en fai­sait l’essence même de son jeu. Peter Zadek a noté : « […] Il faudrait recon­sid­ér­er le thème de l’embarrassant […], du désagréable, du dégoû­tant, du repous­sant, du non-déli­cat, du non-nuancé, etc. […] J’arrive lente­ment de plus en plus à la con­vic­tion que le jeu sur scène com­mence seule­ment là où il est ressen­ti comme embar­ras­sant par l’acteur. […] Bien sûr, il y a une dif­férence […], il y a l’embarrassant qui résulte d’un manque de ressources et d’imagination, et puis il y a l’embarrassant qui résulte du fait qu’un acteur a le courage de décou­vrir quelque chose qu’il ne faut pas décou­vrir dans notre société. »7 La même chose pour­rait être dite de l’esprit du théâtre de Peter Zadek dans ses grands moments. Tout comme le jeu de Wild­gru­ber, ce théâtre évi­tait le pathos con­duisant à la rhé­torique, au men­songe, aux pièges de la « maîtrise ». Ce jeu anar­chique, libre, sou­vent bru­tal et choquant évi­tait ce type de pathé­tique, risquait l’échec pour ne pas man­quer le meilleur, le moment pré­cieux de la vérité du théâtre.

  1. Je ne traite ici que de la péri­ode Zadek – Wild­gru­ber. Zadek, qui aura 60 ans en 2006, a con­tin­ué de met­tre en scène après la mort de Wild­gru­ber, notam­ment Ros­mer­sholm en 2000, Mère Courage et Peer Gynt en 2004. ↩︎
  2. Peter Zadek, Das wilde Ufer (Le Rive sauvage), Köln, 1994, p. 131 sqq. On note que le titre alle­mand présente une étrange parono­masie du mot Wild­gru­ber. ↩︎
  3. Ibid., p. 282. ↩︎
  4. Klaus Der­mutz, Die Außen­seit­er-Wel­ten des Peter Zadek, 2001, p. 202. ↩︎
  5. Ibid., p. 132. ↩︎
  6. Wild­gru­ber était un ama­teur des beaux-arts, il aurait aimé être artiste, sculp­teur, musi­cien ; il écrivait de petits textes. Arnulf Rain­er a d’ailleurs réal­isé une fasci­nante série de Über­malun­gen, des pho­tos-por­traits de Wild­gru­ber. ↩︎
  7. Ibid., p. 107. ↩︎
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Écrit par Hans-Thies Lehmann
Hans-Thies Lehmann, pro­fesseur d’études théâtrales à l’Université de Franc­fort, a con­sacré un long essai au théâtre de Schleef,...Plus d'info
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