56 Henry Bauchau
Henry Bauchau-Couverture du Numéro 56 d'Alternatives Théâtrales

Henry Bauchau

Le théâtre et la cité

#56
décembre 1997
11 articles
Commander la version imprimée - 11,15 €

Hen­ry Bauchau
Poète et romanci­er, Hen­ry Bauchau s’est tou­jours sen­ti à la périphérie du théâtre. C’est pour­tant au départ des tragédies de Sopho­cle qu’il a imag­iné ses deux romans ŒDIPE SUR LA ROUTE et ANTIGONE. Sa pre­mière pièce, GENGIS KHAN ‚a été la pre­mière mise en scène au théâtre d’Ariane Mnouchkine. Un lien impor­tant, ami­cal et pro­fes­sion­nel, unit les deux artistes.
Le théâtre et la cité
Réfléchir à la rela­tion qui unit le réper­toire, le pub­lic et l’art du théâtre est le point de départ de ce dossier. Il ne s’agit pas d’aborder toutes les ques­tions soulevées par cette réflex­ion mais de traiter cer­taines d’entre elles selon une approche par­ti­c­ulière : une impor­tante par­tie de ce dossier présente et analyse la Comédie de Saint-Eti­enne et donne la parole à l’équipe qui ani­me ce théâtre « his­torique » de la décen­tral­i­sa­tion en France, envis­agé comme un « micro­cosme », ce qui per­met d’examiner de manière appro­fondie com­ment s’y vit la con­fronta­tion entre créa­tion artis­tique et mis­sion cul­turelle. Suiv­ent ensuite trois textes qui, cha­cun à leur manière, pren­nent posi­tion sur la fonc­tion poli­tique du théâtre.

AU SOMMAIRE

Au sommaire

Henry Bauchau

Poète et romanci­er, Hen­ry Bauchau s’est tou­jours sen­ti à la périphérie du théâtre. C’est pour­tant au départ des tragédies de Sopho­cle qu’il a imag­iné ses deux derniers romans ŒDIPE SUR LA ROUTE et ANTIGONE. Dans une let­tre à son édi­teur, qu’il nous a aimable­ment per­mis de pub­li­er, l’écrivain relate le chem­ine­ment intérieur qui a con­duit à la nais­sance de « son » Antigone. La force de son écri­t­ure romanesque et poé­tique et son traite­ment des grands mythes uni­versels inter­ro­gent le monde du théâtre comme en témoigne Gisèle Sallin qui a porté à la scène son réc­it de DIOTIME ET LES LIONS. GENGIS KHAN a été la pre­mière mise en scène,au théâtre, d’Ar­i­ane Mnouchkine. Un lien impor­tant, ami­cal et pro­fes­sion­nel, unit les deux artistes.

Au sujet d’Antigone

JE VOUDRAIS d’abord pré­cis­er que ce livre n’est pas une suite d’ŒDIPE SUR LA ROUTE. Sur Antigone, telle que je la voy­ais en 1989 et dans les années…

Par Eloise Tabouret

Henry Bauchau Une écriture de la plus haute théâtralité

Un témoignage de Gisèle Salin, metteure en scène

Le choc de la ren­con­tre LORSQUE J’ai refer­mé ŒDIPE SUR LA ROUTE, j’ai voulu par­ler à Hen­ry Bauchau :dire tout de suite à cet écrivain, qui m’é­tait incon­nu,…

Par Gisèle Sallin
Véronique Mermoud dans DIOTIME ET LES LIONS d'Henry Bauchau, mise en scène de Gisèle Sallin. Photo Mario Del Curto.

Le théâtre et la Cité

Réfléchir à la rela­tion qui unit le réper­toire, le pub­lic et l’art du théâtre à été le point de départ de ce dossier rassem­blé sous le titre « Le théâtre et la Cité ». Il ne s’agit pas ici d’abor­der toutes les ques­tions soulevées par cette réflex­ion, mais de traiter cer­taines d’entre elles selon une approche par­ti­c­ulière : une impor­tante par­tie de ce dossier, tout d’abord, présente et analyse la Comédie de Saint-Éti­enne et donne la parole à l’équipe qui ani­me ce théâtre « his­torique » de la décen­tral­i­sa­tion en France, envis­agé comme un « micro­cosme », ce qui per­met d’ex­am­in­er de manière appro­fondie com­ment s’y vit la con­fronta­tion entre créa­tion artis­tique et mis­sion cul­turelle. Suiv­ent ensuite trois textes qui, cha­cun à leur manière, pren­nent posi­tion sur la fonc­tion poli­tique du théâtre.

La Comédie de Saint-Etienne

Le fil du temps

L’HISTOIRE de ce demi-siè­cle du Cen­tre Dra­ma­tique de Saint-Éti­enne serait un extra­or­di­naire champ d’ob­ser­va­tion pour qui voudrait étudi­er l’évo­lu­tion du Théâtre en France depuis 1945. Qu’il s’agisse des…

Par Serge Gaubert
Le public de la Comédie de Saint-Étienne au temps de Jean Dasté. Photo Ito José.

La Comédie de Saint-Etienne

Centre Dramatique National [ou Du théâtre service public ; genre moral ]

D’après la struc­ture nar­ra­tive de LE BANQUET de Pla­ton. Cen­tre Dra­ma­tique Nation­al sous la Direc­tion de Daniel Benoin. — Tu veux me jeter un sort, Socrate, dit Agath­on;…

Par Corinne Rigaud
Le foyer de la Comédie de Saint-Étienne (saison 92/93). Photo Isabelle Fournier.

La Comédie de Saint-Etienne

Entretien avec Daniel Benoin

CORINNE RIGAUD : Il y a un cer­tain nom­bre de ques­tions d’or­dre du pra­tique que je me pose et aux­quelles j’aimerais que vous répondiez avant de vous entretenir de…

Par Corinne Rigaud
Clémentine Célarier et Pierre-Olivier Scotto dans LES VARIATIONS GOLDBERG de George Tabori. Mise en scène de Daniel Benoin. (1996). Photo Yves Guibeaud.

Des auteurs dans Îles ruines. Parcours arbitraire.

AVIGNON, JUILLET 1997.La salle du Gym­nase Aubanel se rem­plit de pub­lic qui se serre sur les gradins dans la chaleur étouf­fante. Nom­breux, massé, con­fi­ant. Serait-ce le mir­a­cle d’Av­i­gnon:…

Par Nancy Delhalle
Thieu, Hainaut, Belgique, 1995. Photo Anne Bourguignon.

Chroniques

Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie

Chroniques

LE BRUIT COURUT très vite à Paris. Ari­ane Mnouchkine fai­sait un stage au Soleil, le pre­mier depuis près de qua­tre ans. Le bruit cou­rut d’abord auprès de 2000…

Par Josette Féral
Ariane Mnouchkine. Photo Michèle Laurent.

Les rideaux et l’infini

IL S’AGIT D’UN DYPTIQUE, dont les deux volets se conçoivent en autonomie, mais c’est le tra­jet d’un héros tchékhovien à l’autre qui a fasciné Ludovic Lagarde, itinéraire dou­ble­ment…

Par Jean-Marc Lanteri
PLATONOY de Anton Tchekhov. Mise en scène de Ludovic Lagarde. Photo Brigitte Enguerand.

Lorsque l’homme est sec­oué, bous­culé, malmené par une His­toire dont le sens lui échappe, le théâtre revient donc à Shake­speare et aux élisabéthains, comme aus­si, pour des raisons un peu différentes mais mal­gré tout sim­i­laires, il revient aux trag­iques grecs.

Yan­nic Mancel,«Ligne artis­tique et répertoire : un essai de réhabilitation ».

Antigone est celle qui dit non. Non au mal­heur d’Œdipe, non à la folie de ses frères, non au pou­voir absolu et injuste de Créon. Ce non pour­tant défend les droits et les valeurs qui per­me­t­tent d’accéder à un oui très vaste. Antigone, capa­ble de penser et d’agir, indépendamment du modèle mas­culin, dit sa pro­pre parole.

Hen­ry Bauchau, « Au sujet d’ANTIGONE »

Offrez-vous une plongée inédite au
coeur des arts de la scène.

Bonjour

Vous n'avez pas de compte?
Découvrez nos
formules d'abonnements

Mot de passe oublié ?
Mon panier
0
Ajouter un code promo
Sous-total