57 Howard Barker
Howard Barker -Couverture du Numéro 57 d'Alternatives Théâtrales

Howard Barker

#57
mai 1998
24 articles
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Howard Bark­er est un écrivain anglais. Un poète vivant qui crée le remou partout où il passe. Les Anglais le brû­lent ou le défend­ent à corps per­du. En Europe, les voix pour le faire con­naître se mul­ti­plient. Nous avons ten­té dans ce numéro de les rassem­bler en bou­quet. Il s’ag­it de dress­er un por­trait de l’au­teur en mêlant ses pro­pres paroles à celles des gens qui le côtoient, ou qui se sont imprégnés de son œuvre, qu’ils soient acteurs, cri­tiques ou met­teurs en scène. Ce numéro con­tient aus­si un cahi­er cri­tique ain­si qu’un texte inédit de Jean-Marie Piemme.

AU SOMMAIRE

Au sommaire

Howard Bark­er est un écrivain que le monde ne con­tente pas, il est insat­is­fait, tou­jours en guerre et pour cette rai­son con­tro­ver­sé : les pou­voirs publics le tolèrent, les cri­tiques ne l’ai­ment pas.
Howard Bark­er est un pein­tre dis­cret mais un dra­maturge loquace. Il attaque à vif les scléros­es théâ­trales et morales. Sa langue est son déter­gent abrasif. Elle est là reine mère de son théâtre, dévoré les formes toutes faites, la linéar­ité et la vraisem­blance et se donne ain­si le champ néces­saire pour déploy­er sa verve et sa poésie.
Dans ce numéro nous ten­terons de dress­er le por­trait d’un poète anglais impul­sif qui met sa vir­u­lence au ser­vice du théâtre : Howard Bark­er écrit et fait du théâtre parce que le théâtre a un rôle à jouer dans la vie du spec­ta­teur. Il écrit et peint des tragédies car elles sont au cœur de l’ex­is­tence, car ce sont elles qui la ren­dent intense et désir­able. Et il dénonce ceux qui ne veu­lent pas les voir.
Le Kun­sten­Fes­ti­valde­sArts accueille en mai deux mis­es en scène de pièces de Bark­er, nous pub­lions sur lui un dossier fait d’en­tre­tiens, d’ar­ti­cles et de textes inédits avec le désir de vous faire goûter à cette inso­lence enfiévrée – et salu­taire ?

Julie Bir­mant.

Barker, l’aboyeur du théâtre

QUAND IL OUVRE la fenêtre, Howard Bark­er entend la mer. Chez lui à Brighton, « la ville la plus déca­dente d’Angleterre », selon ses pro­pres dires, il éla­bore…

Par Mike Sens

49 APARTÉS POUR UN THÉÂTRE TRAGIQUE

Nous vivons la fin du social­isme offi­ciel. En poli­tique, lorsque l’op­po­si­tion perd, elle doit s’en­racin­er dans l’art. Le temps de la satire est révolu. Dans l’é­tat autori­taire, rien…

Par Howard Barker

Howard Barker, un homme
de théâtre dans son temps

Pour une catastrophe du théâtre

(Réflexions autour de SCENES FROM AN EXECUTION, HATED NIGHTFALL, et THE CASTLE)

« DEPUIS QUE ]‘AI RENONCÉ à l’e­spoir, je me sens beau­coup mieux. » La légende veut que John Osborne, créa­teur de la fig­ure-mod­èle du « Jeune Homme en colère » dans les…

Par Bernard Reitz
Jenny Stoller dans THE CASTLE de Howard Barker, mise en scène Kenny Ireland. Photo Siephen Vaughan.

Howard Barker et la critique

Diamé­trale­ment opposés CE N’EST PAS LA PEINE d’es­say­er de retrac­er la car­rière de dra­maturge d’Howard Bark­er en se référant aux cri­tiques du LONDON THEATRE RECORD. Sur une péri­ode…

Par Bernard Reitz

L’anatomie d’un sanglot

CELA FAISAIT quinze ans déjà que j’ob­ser­vais l’en­gage­ment de McDi­armid avec mes textes. THAT GOOD BETWEEN US. THE LOVE OF A GOOD MAN. CRIMES IN HOT COUNTRIES. DOWNCHILD.…

Par Howard Barker

« Mon théâtre parle de secret »

Entretien avec Howard Barker

MIKE SENS : Si j’é­tais Stanislavs­ki, que me diriez-vous ? Howard Bark­er : Je vous dirais que j’ad­mire ce que vous avez fait en votre temps, mais que ce n’est…

Par Mike Sens
Melanie Jessop, Niahm Linehan et Keith Osborn dans JUDITH de Howard Barker, mise en scène Howard Barker. Photo Ivan Kyncl.

Introduction à N’EXAGÉREZ PAS

Extrait des onze briques de construction publiées dans ARGUMENTS FOR UN THÉÂTRE

HOWARD BARKER a écrit N’EXAGEREZ PAS spé­ciale­ment pour l’ac­teur Ian McDi­armid. Le texte et son inter­pré­ta­tion furent acclamés au Bar­bi­can The­atre de la Roy­al Shake­speare Com­pa­ny dans le…

Par Mike Sens

N’EXAGÉREZ PAS

(Désirs et insultes) Une Déclaration politique sous forme d’hystérie

OH LES SALAUDSC’est vrai, non­Voulant un monde meilleurL’éru­dit, c’est très bien tout çaJe serai éru­dit mais­Vive l’exclamation La vérité se trou­ve quelque part au milieuL’é­mo­tion rude et les…

Par Howard Barker
Melanie Jessop et Keith Osborn dans JUDITH de Howard Barker, mise en scène Howard Barker. Photo Ivan Kyncl.

Parcours à travers
l’oeuvre de Howard Barker

L’appropriation de la tragédie classique par Howard Barker

Au début des années qua­tre-vingt, Howard Bark­er a aban­don­né le théâtre réal­iste et rejeté les deux gen­res dra­ma­tiques qui dom­i­naient alors la scène anglaise et la domi­nent encore…

Par Heiner Zimmermann

La séduction de la langue

L’AMBIGUÏTÉ DE CE TITRE est per­ti­nent. Il est clair que la langue est le véhicule du théâtre de Bark­er mais, mal­gré cela on a l’im­pres­sion que les per­son­nages…

Par Charles Lamb

Introduction à la poétique d’Howard Barker

Les Mourants. Les morts et les mourants occu­pent un tiers du tableau, c’est-à-dire une sur­face de six cent soix­ante six pieds car­rés qui con­tre­vient aux accords passés avec…

Par Corinne Rigaud

Choeurs des ténèbres

Los muer­tos abren los ojos a los que viv­en. (Hugh Mac­Di­armid, PERFECT) HÉÂTRE DE LA CATASTROPHE, tragédie, ou encore Trauer­spiel ( théâtre de la tristesse)? Le théâtre de…

Par Safaa Fathy

« Des événements réels qui appellent les mots »

SARAH HIRSCHMULLER : Com­ment avez-vous ren­con­tré le théâtre de Howard Bark­er ? Jerzy Klesyk : Une de mes amies, après avoir vu un de mes spec­ta­cles, m’a vive­ment con­seil­lé de m’in­téress­er…

Par Sarah Hirschmüller

La langue de Barker

POUR UNE ARTISTE qui habite et crée en Israël — pays com­plexe et plein de forces dis­cor­dantes — met­tre en scène une pièce de Howard Bark­er impli­quait d’être…

Par Ofira Henig

Cahier critique

Pour Giorgio Strehler

DANS CE GRAND AMPHITHÉÂTRE de la Sor­bonne où nous ne sommes loin ni du Pont Neuf où se dres­saient les tréteaux des théâtres de foire, ni de l’Opéra…

Par Georges Banu

Texte inédit

J’ai des racines

À propos de « 1953 » et des « Adieu x »

J’AI DES RACINES. Elles emjam­bent la Meuse, s’ac­crochent à ses flancs. Et là où un pont joint les deux rives, des fumées noires flot­tent sur les chem­inées des…

Par Jean-Marie Piemme
Offrez-vous une plongée inédite au
coeur des arts de la scène.

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