Saint Jean-Christophe : le Juif réinventé

Saint Jean-Christophe : le Juif réinventé

Le 20 Jan 2005
Nicolas Philippe, Thomas Israël et Frank Andrieux dans LA GUERRE SELON GIANFRANCO CAVALLISFORZA, montage de textes et mise en scène de Jean-Christophe Lauwers et Françoise Berlanger, Bunker Ciné-Théître, Bruxelles novembre 2000.
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Article publié pour le numéro
Jean Christophe Lauwers-Couverture du Numéro 84 d'Alternatives ThéâtralesJean Christophe Lauwers-Couverture du Numéro 84 d'Alternatives Théâtrales
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IL PEUT PARAÎTRE ÉTRANGE, sin­guli­er ou même mal à pro­pos, d’approcher une œuvre par une seule focale. En effet, on risque une défor­ma­tion d’optique qui fera pass­er la par­tie pour le tout. Mais ici, on s’en voudrait de ne pas attir­er l’attention du lecteur sur un aspect qui pour­rait pass­er inaperçu, ou se voir neu­tralis­er, et dont l’importance est cepen­dant cer­taine.
Et puis il y va aus­si d’une his­toire per­son­nelle qui a induit mon regard.
Jean-Christophe, je l’ai con­nu d’abord comme élève à l’INSAS. Sa per­son­nal­ité défrayait la chronique des bancs de l’école, puisque dès sa pre­mière année, il nous con­vi­ait à un exer­ci­ce scénique où les sièges des pro­fesseurs-spec­ta­teurs n’étaient rien d’autre que les vas­es des pis­sotières faisant face à d’étranges va-et-vient d’une cab­ine à l’autre. Désor­mais, nous l’avions classé dans la caté­gorie des futurs artistes provo­ca­teurs. Il faut dire que nous plac­er dans cette posi­tion scat­ologique allait au-delà de ce que le dadaïsme ou le hap­pen­ing avait osé 50 ans plus tôt.
Pour ma part, je n’y trou­vais que mal­adie infan­tile d’un éventuel créa­teur qui avait tout à prou­ver, d’autant plus que je sor­tais à peine de la réal­i­sa­tion de L’Instruction de Peter Weiss et que tout ce qui me rap­pelait les abjec­tions des camps nazis me fai­sait facile­ment vom­ir.
En réal­ité, sous la sur­face de cet acte apparem­ment gra­tu­it, il fal­lait déchiffr­er quelque chose de plus grave. Six mois plus tard, pour ren­con­tr­er les con­traintes d’une fic­tion radio­phonique imposée, Jean-Christophe me déposa un texte qui m’est resté gravé au plus pro­fond et que je peux relire aujourd’hui avec la sérénité néces­saire. Son titre étrange, La Colère des inver­tis, ouvrait sur un réc­it ver­tig­ineux où il n’était ques­tion que de judaïsme impos­si­ble, de judaïsme désiré et de judéité prob­lé­ma­tique. Il fal­lait d’abord com­pren­dre le mot inver­ti dans son sens pre­mier, à savoir l’être dédou­blé par inver­sion et non dans la sig­ni­fi­ca­tion ultérieure de l’inversion sex­uelle. Et, effec­tive­ment, il nous est don­né à enten­dre une famille dont le père, la mère, la sœur, le frère, sont dédou­blés et inver­sés dans une tra­jec­toire totale­ment immo­bile, où par exem­ple, le fils se fait le père et la sœur devient la mère. En finale, la colère est celle de Juifs qui ont été cachés pen­dant la guerre dans un plac­ard à dou­ble fond d’une mai­son à Bruges. De cette famille, nous apprenons qu’elle est con­sti­tuée de silences lourds, cachant quelque chose d’inaudible.
On peut devin­er qu’il s’agit de l’identité juive elle-même et du refus de la trans­mis­sion alors que chaque mem­bre de la famille « était tatoué au bras ». Au cœur de cette « his­toire » sou­vent obscure, tour­men­tée, entourée de men­songes mul­ti­ples, fasci­nante aus­si du mys­tère entretenu par l’auteur, le frère se bar­ri­cade de livres comme un rab­bin qui se fait Dieu aux colères effrayantes, la sœur est dénom­mée « vraie yid­dish mamele », et le « je » devient nous quand il s’agit des déportés, le nar­ra­teur s’appropriant ain­si le voy­age dans les trains de l’extermination. Les rafles sont même décrites au présent et la ques­tion de l’héritage est dom­i­nante : « J’avais reçu l’héritage sans rien dire (…) j’avais reçu un père sans père, qui devait appren­dre à l’être. J’avais reçu un père qui l’était devenu. Je devais appren­dre à être un fils. » Et plus loin, le prob­lème du non-dit est devenu si pesant que Jean-Christophe écrit ces lignes de feu : « J’avais vécu dans le mutisme absolu, dans l’impossibilité du lan­gage, j’avais vécu dans l’absence de mots (…) Aux ter­mes de l’enfance, mon père m’avait obligé à devenir écrivain. Il s’était peut-être tu pour que je lui racon­te son his­toire, pour que je la lui donne. Il s’était peut-être tu pour que je devi­enne son père. (…) Le chaînon qui man­quait, l’absence du père, lui con­férait son judaïsme (sa judéité), comme dans la Loi de la Tora, mon père n’existait que par sa mère. Comme dans la Loi, mon père attendait le sien, le vrai, le signe de Dieu. Et moi, je deve­nais le signe de Dieu, je deve­nais David. »
Soudaine­ment, l’aveu se fait aveuglante évi­dence. Mais trop d’évidence ne masquait-elle pas davan­tage de souf­france ? Oui, parce que dans ce texte même, et dans plusieurs autres nar­ra­tions ou pièces de théâtre, il nous décrit l’opération chirur­gi­cale qu’il a subie dans l’enfance et à l’adolescence — « elle m’a regardé, tuyaux dans le nez et qui sor­taient de partout, elle a vu dans mon lit un gamin en train de crev­er… » — qui va con­stituer sa scène prim­i­tive et le con­damn­er à mort dès la nais­sance ; oui aus­si parce qu’il ne s’est rien pro­duit de plus ter­ri­fi­ant que l’extermination des Juifs au vingtième siè­cle.
Dès lors, Sain­t­Jean-Christophe fera en sorte que ces souf­frances se rejoignent sans qu’on ne sache les démêler. La ques­tion du Juif vrai ou inven­té, reliée à une nais­sance con­damnée jusqu’aux déchirures et aux hurlements du sexe, vont émerg­er avec force dans plusieurs œuvres théâ­trales — S.A.B.E.N.A, Le Boucli­er de David (inédit), Don Qui­chotte, La Guerre selon Gian­fran­co Cav­al­li-Sforza, Salopa (inédit) — et dans des réc­its ou /et propo­si­tions textuelles comme En vis­i­ta­tion, La Cham­bre, Genèse 2, et l’extraordinaire Liz Tay­lor (inédit).
Mais que sait-on de ce qui s’est pro­duit dans son exis­tence si courte ? Mort à 29 ans, il nous a lais­sé une œuvre dense tra­ver­sée de bruit et de fureur où la part d’autobiographie joue un rôle moteur dans une con­fig­u­ra­tion énig­ma­tique proche des inven­tions vraies de Jean Genet.
Dans un dernier souf­fle, il aurait dit « ni dieu, ni maître » et puis aus­si, « ils sont tous morts à Tre­blin­ka ». Pour nous éclair­er, il faut inté­gr­er qu’à sa nais­sance, les médecins émet­tent un diag­nos­tic impi­toy­able : l’enfant com­mence sa vie avec des reins inachevés, doit être opéré de la vessie et portera oblig­a­toire­ment une poche extérieure. Ses chances de survie sont des plus minces. Ain­si, le voilà défini­tive­ment en marge, l’empêchant d’être libre face à ses cama­rades, se cachant le corps d’un pull chaque fois qu’il jouera à la plage. Une crise mortelle se déclenche à l’âge de onze ans. Le corps médi­cal estime qu’il ne peut plus rien pour lui jusqu’à deman­der aux par­ents l’autorisation de « le débranch­er ». Alors une course con­tre la mon­tre va s’engager : la vente d’un dia­mant va per­me­t­tre de pay­er un ultime sauve­tage aux États-Unis : la vessie est rem­placée par un tis­su intesti­nal, mais il ne s’agit là que d’un sur­sis.
Ce sou­venir d’opération est maintes fois évo­qué dans ses œuvres : « Puis les ouvrantes du ven­tre mal couturé les brûlures d’et’pas comme les aut’physiquement l’ont mené à s’différer par les men­tales toute sa vie l’mettra un pull à la plage. » (extrait de En VISITATION). Et plus loin, dans la même œuvre : « Oui qu’elle a fonc­tion­né leur opéra­tion, qu’est-ce que ça veut dire fonc­tion­ner, c’est moi main­tenant qui fonc­tionne plus. C’est moi main­tenant. »
Dès lors, comme le Juif de 1940, il est stig­ma­tisé d’être né. Et il va se revendi­quer comme tel, affir­mant à plusieurs repris­es que sa grand-mère était Juive, à moins que ce ne soit la grand-mère du père…
C’est pourquoi, lorsque je fus invité à pronon­cer quelques mots à l’enterrement, j’ai voulu lui ren­dre son signe dis­tinc­tif en déposant, non pas des fleurs, mais quelques pier­res sur le cer­cueil, comme l’exige la tra­di­tion juive. À ce moment-là, le père présent n’a pas protesté, au con­traire puisqu’il est venu vers moi pour témoign­er de son émo­tion et de ses remer­ciements. Or, depuis, il le nie, dis­ant à qui veut l’entendre que cette ascen­dance juive, Jean-Christophe l’a inven­tée de toutes pièces. Dès lors, il est légitime de s’interroger : mais qui invente qui et quoi ? Est-il intéres­sant de pour­suiv­re l’enquête et à quoi cela nous servi­rait-il ?
Il est évi­dent qu’une par­tie des écrits témoigne en tous les cas d’une ten­sion née de cette néga­tion et de la faille iden­ti­taire, mais moi, il me plaît que l’on se situe dans l’invention, car l’essentiel tient à la force de l’imaginaire, et surtout, l’honore par­ti­c­ulière­ment puisqu’il a ten­té de propulser la Shoah au cœur de la fic­tion, d’en avoir com­pris toute l’importance, sa sig­ni­fi­ca­tion (le meurtre de la Loi) et de l’assumer com­plète­ment dans sa chair comme d’une ques­tion qui lui est per­son­nelle, donc uni­verselle.
Sa com­préhen­sion de l’extermination des Juifs par les nazis revient de manière insis­tante pour son dernier spec­ta­cle, La Guerre selon Gian­fran­co Cav­al­li-Sforza, qu’il n’a pas eu la force de met­tre en scène lui-même, représen­ta­tion artic­ulée suiv­ant des textes de Jean-Pierre Ver­heggen pour les jeux de l’enfance avec leurs pul­sions vio­lentes, d’une scène de Hein­er Müller qui par­le de l’arrestation du père par les nazis, d’un extrait de Ger­ma­nia, du même Hein­er Müller, où l’on assiste à une farce macabre qui con­duit à la Deux­ième Guerre mon­di­ale, des témoignages de la Shoah réécrits par Peter Weiss dans L’INSTRUCTION et d’un mono­logue qui s’interroge sur la manière de con­stru­ire l’avenir sur les ruines du monde dévasté. À côté de sa note d’intention où il affirme que la guerre et la Shoah en tant que drame vio­len­tent toutes ses idées reçues (« Bien que je ne les aie pas vécues, elles me sont des événe­ments fon­da­men­taux de ma vie »), il con­fie, lors d’un entre­tien avec Michel Bernard, que les extraits de L’INSTRUCTION de Weiss restent à ses yeux — lorsqu’on le dépous­sière de son marx­isme, qui ne serait pas gênant en soi s’il n’empêchait l’auteur de pré­cis­er que la Shoah n’est pas un géno­cide comme les autres mais le géno­cide de per­son­nes JUIVES (c’est Jean-Christophe Lauw­ers qui met les majus­cules) — la seule manière de trans­met­tre la mémoire de la Shoah au théâtre.
Par ces con­sid­éra­tions, il a mis le doigt sur l’erreur d’analyse de Peter Weiss qui, en bon com­mu­niste, occulte la spé­ci­ficité de l’extermination. Il lui a fal­lu bien du courage et de l’intelligence pour point­er cette faib­lesse car l’ensemble de la pen­sée de gauche ne voulait pas la voir.
Pous­sons plus loin les portes de ce qui l’habite et le pos­sède. Il y a comme un dib­buk qui le fait marcher et par­ler : « La Shoah est con­sti­tu­tive de toi-même, elle est dans ton regard, dans ton corps, dans ta pen­sée. C’est ta sueur. Mais tu ne sais trop quoi en faire. La Shoah, c’est un événe­ment unique, irrépétable, incom­pa­ra­ble, innom­ma­ble. Ce n’est même pas une tragédie, c’est un drame dans son atroc­ité et sa bêtise » (…) « oui, je crois que c’est un énorme trou qui nous tra­verse de part en part, c’est un vide envahissant que nous ne pou­vons que cir­con­scrire sans pou­voir le définir. »
Si en se prononçant de cette manière, Jean-Christophe Lauw­ers cède à la facil­ité du chœur des pleureuses (événe­ment innom­ma­ble : on peut arriv­er à la nom­mer mais elle innom­ma­ble dans un autre sens) qui n’arrêtent pas de se mor­ti­fi­er en dis­ant que la Shoah est indi­ci­ble, ce qui nous empêche de penser, il ne cesse de vouloir son ancrage ici et main­tenant, au sein même de la troisième généra­tion. Des œuvres qui précè­dent celle-ci, relient le Juif pro­scrit aux man­i­fes­ta­tions sex­uelles les plus crues, à la lim­ite de la parole pornographique. L’extermination est lit­térale­ment avalée, broyée dans son ven­tre, pour être recrachée en ali­ments immange­ables par la bouche des hommes des années nonante. Et c’est une riv­ière de boue où les cadavres d’Auschwitz sen­tent la merde des égouts du présent.
Il relève par ailleurs la phrase clé de l’après-guerre suite à la décou­verte des camps, le « plus jamais ça » et qui va se retrou­ver dans le titre de son pre­mier spec­ta­cle S.A.B.E.N.A, c’est-à-dire Such A BAD EXPERIENCE nev­er AGAIN. Le « nev­er again », suff­isam­ment explicite, n’a pas req­uis l’attention au moment de sa créa­tion, ni l’ouverture élo­quente qui s’intitule « Kad­dish », prière cen­trale dans la liturgie juive qu’on prononce lors des enter­re­ments, qui n’est pas la prière des morts comme on le croit trop sou­vent, mais bien l’ode à la gloire de Dieu célébrant la vie, ayant don­né nais­sance à un genre lit­téraire à part entière jusqu’au mag­nifique Kad­dish d’Allen Gins­berg. Pour cette scène, Jean-Christophe Lauw­ers fait descen­dre des cin­tres de grands rouleaux de tis­su blanc, en analo­gie avec les rouleaux de la Tora, où sont inscrits les hom­mages aux grands dis­parus de ce siè­cle : « …En nos mémoires David Ben Gou­ri­on Gol­da Meir Her­bert Mar­cuse Mar­tin Hei­deg­ger, en nos mémoires et pour tou­jours Roland Barthes, Hen­ri Miller, Jean-Paul Sartre et toi Romain Gary, John Lennon o John et toi Jacques Brel et toi Steve Mac Queen et toi Mae West et vous Anouar El Sadate o ta belle mort et toi Youri Andropov mort trop tard je chie ta mort et vous les 328 de Sabra et Chati­la par­don­nez-nous par­don­nez-nous… ». Ce spec­ta­cle mémorable con­stitue le cri d’une généra­tion qui énumère un « je me sou­viens » comme l’a fait Georges Perec, auteur juif qui entre­prend aus­si un décompte de la mémoire mélangeant l’anodin à la « grande His­toire », dont la con­struc­tion dis­con­tin­ue faite de cham­bres per­son­nelles aux représen­ta­tions éclatées d’après soix­ante-huit, est tra­ver­sée et soutenue par un souf­fle qui prend en compte le tout de l’humanité, hissant la ban­nière, tan­tôt de Bataille, tan­tôt de Guy­otat, le plus sou­vent d’Artaud et propulse en son cen­tre un « J’accuse » qui se man­i­feste comme la reprise de la célèbre dia­tribe de Emile Zola à pro­pos des faux autour de l’Affaire Drey­fus (encore un Juif, qui de sur­croît se croy­ait par­faite­ment inté­gré) mais en lui don­nant un nou­veau con­tenu. Et son pam­phlet livré comme une vir­u­lente impré­ca­tion débute par ces phras­es qui ne font que con­firmer ce que nous pressen­tions plus haut, à savoir la volon­té de remet­tre Auschwitz à la sur­face de la pen­sée : « J’accuse le monde de se men­tir, j’accuse le monde de cat­a­strophisme et d’amalgame, j’accuse ceux qui com­par­ent Auschwitz et Timisoara, j’accuse ceux qui com­par­ent et ne sépar­ent rien… ». En clair, il y va d’une insur­rec­tion con­tre la ten­ta­tive de banalis­er Auschwitz.
Et dès la révéla­tion de cet acte pub­lic, voulant tout englober, nous percevons qu’il nous faut désor­mais compter avec un écrivain (plus qu’un met­teur en scène) dont la vision inclut les dimen­sions du monde inex­tri­ca­ble­ment liées à l’intime, au sex­uel, inven­tant un lan­gage rat­taché à une « vis­céral­ité » extrême, « toute viande dehors ». Il est poussé par quelque chose qu’il définit comme vital : du texte il sort le corps, les corps souf­flent et éructent les textes qui se font corps à nou­veau.

LA GUERRE SELON GIANFRANCO CAVALLI- SFORZA, Montage de textes et mise en scène de Jean-Christophe Lauwers et Françoise Berlanger, Bunker Ciné-Théâtre, Bruxelles novembre 2000. Photo Thierry Monasse.
LA GUERRE SELON GIANFRANCO CAVALLI- SFORZA, Mon­tage de textes et mise en scène de Jean-Christophe Lauw­ers et Françoise Berlanger, Bunker Ciné-Théâtre, Brux­elles novem­bre 2000. Pho­to Thier­ry Monasse.
LA GUERRE SELON GIANFRANCO CAVALLI- SFORZA, Montage de textes et mise en scène de Jean-Christophe Lauwers et Françoise Berlanger, Bunker Ciné-Théâtre, Bruxelles novembre 2000. Photo Thierry Monasse.
LA GUERRE SELON GIANFRANCO CAVALLI- SFORZA, Mon­tage de textes et mise en scène de Jean-Christophe Lauw­ers et Françoise Berlanger, Bunker Ciné-Théâtre, Brux­elles novem­bre 2000. Pho­to Thier­ry Monasse.

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Écrit par Richard Kalisz
Richard Kalisz a été réal­isa­teur radio à la RTBF et à France Cul­ture. Il est met­teur en scène...Plus d'info
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Jean-Christophe Lauwers

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