Vertus dramaturgiques du récit Paul Emond sur les traces de Pirandello…. et des Dupondt
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Vertus dramaturgiques du récit Paul Emond sur les traces de Pirandello…. et des Dupondt

Le 16 Juin 2004

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Paul Emond-Couverture du Numéro 60 d'Alternatives ThéâtralesPaul Emond-Couverture du Numéro 60 d'Alternatives Théâtrales
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DANS le cadre de la Chaire de Poé­tique créée à l’U­ni­ver­sité catholique de Lou­vain par Michel Otten, Paul Emond a récem­ment été con­vié à s’in­ter­roger sur la genèse de son œuvre, au cours de qua­tre con­férences, aujourd’hui regroupées dans un petit livre inti­t­ulé UNE FORME DU BONHEUR. Ce livre s’ou­vre sur l’évo­ca­tion d’une expéri­ence d’enfance jugée cap­i­tale, une véri­ta­ble révéla­tion : la décou­verte de L’ÎLE MYSTÉRIEUSE. Of, pour mesur­er l’in­flu­ence pro­fonde de ce roman sur sa pro­pre créa­tion, Paul Emond imag­ine un « roman très piran­del­lien » où les per­son­nages vont ren­dre vis­ite à leur créa­teur et il mon­tre que L’ÎLE MYSTÉRIEUSE en est la « par­faite allé­gorie. Car, entre le cap­i­taine Nemo et les cinq Robin­son, le rap­port est somme toute le même que celui qui existe entre les per­son­nages d’un réc­it et l’auteur ou le nar­ra­teur qui, dans l’om­bre lui aus­si, con­duit leur des­tinée, guide leurs pas à tra­vers les pages de la fic­tion (p. 19).» C’est une image du créa­teur qui s’im­prime dans l’imag­i­naire du petit Paul : comme Nemo (« à peu de choses près, l’anagramme phoné­tique de mon pro­pre nom.…..», con­state-t-il) veille sur les habi­tants de l’île, Emon(d) guidera, bien plus tard, ses per­son­nages dans « l’île de la fic­tion ». L’allégorie vaut, notons-le, pour le nar­ra­teur romanesque, mais, mieux encore peut-être, pour le dra­maturge, qui, comme Nemo, est per­son­ne (il se retire fal­lac­i­euse­ment, par­le sous le nom d’un autre, dit Pla­ton, qui con­damne pour cette rai­son les gen­res mimé­tiques) et tire d’au­tant mieux les ficelles. 

D’entrée de jeu donc, Paul Emond se choisit deux pères spir­ituels et lit­téraires : le romanci­er Jules Verne, le dra­maturge Piran­del­lo. (Deux pères par­mi bien d’autres : Cer­vantes, Kaf­ka, Kun­dera, Willems, etc. — sans compter plusieurs géni­teurs : le pro­prié­taire d’un mag­a­sin d’ar­ti­cles de cuir de croc­o­dile, l’opticien, le ramoneur, le coif­feur et j’en oublie peut-être.) Ce qu’il affec­tionne tout par­ti­c­ulière­ment chez Piran­del­lo, comme chez Cer­vantes, Borges, Calvi­no, comme dans les MILLE ET UNE NUITS et le MANUSCRIT TROUVÉ À SARAGOSSE, c’est une expéri­ence esthé­tique « fasci­nante » : la « trans­gres­sion des niveaux de réal­ité », quels qu’ils soient. Il s’agit de met­tre en cause « tous les aspects que peut pren­dre le par­a­digme fon­da­men­tal sur lequel repose le réal­isme » — à savoir la « stricte sépa­ra­tion entre le réel et le rêve », « entre l’actuel et le virtuel », entre « le monde qui nous entoure, le monde des vivants, et un hypothé­tique monde de l’au-delà », « entre l’ordre du vrai et l’ordre du faux » — et de ren­dre les fron­tières habituelle­ment recon­nues « prob­lé­ma­tiques » ; on peut alors « tou­jours faire et refaire la for­mi­da­ble expéri­ence de la lib­erté. » 

Cette con­cep­tion d’une lit­téra­ture « libre », « ouverte sur tous les pos­si­bles », tra­verse comme un leit­mo­tiv tous les textes où Paul Emond réflé­chit sur sa pro­pre pra­tique. À preuve ce texte plus ancien1 qua­si con­tem­po­rain de sa pre­mière expéri­ence théâ­trale, où il évoque longue­ment une dra­ma­tique qu’il a écrite pour la radio, GRAND FROID, con­sid­érant qu’elle est « l’émis­sion par­faite d’un noy­au thé­ma­tique orig­i­naire », « exacte­ment un œuf comme je les fais ». Or, que nous racon­te ce texte ? Une pièce, « une de ces pièces étranges où les acteurs se mêlent au pub­lic de façon si intime que chaque spec­ta­teur finit par croire qu’il fait par­tie de la dis­tri­b­u­tion » : pour finir, un spec­ta­teur mal luné est emmené sur la scène et som­mé de pass­er une épreuve ; il échoue et est abat­tu froide­ment — la ques­tion étant alors de savoir si l’homme en ques­tion était un excel­lent acteur ou un véri­ta­ble spec­ta­teur, un faux acteur dans ce cas ! Sans doute tou­chons-nous là au « noy­au orig­i­naire » que l’écrivain entend saisir dans ce texte en vue d’é­clair­er son pro­pre tra­vail : la trans­gres­sion des fron­tières (scène-salle, en l’occurrence) est opérée de façon défini­tive, sans retour pos­si­ble, si bien que le spec­ta­teur demeure dans l’incertitude com­plète et en vient à jeter le soupçon sur ses pro­pres repères imag­i­naires. 

Ce noy­au orig­i­naire déter­mine man­i­feste­ment LES PUPILLES DU TIGRE, la pre­mière pièce (piran­del­li­enne à souhait) du dra­maturge. Moins appar­ent par la suite, il a fait son retour en force dans ses derniers textes : CAPRICES D’IMAGES se déroule, c’est l’évidence même, au seuil du rêve et de la réal­ité quo­ti­di­enne, sans compter ce mys­térieux enfer final ; À L’OMBRE DU VENT n’est peutêtre qu’un épisode de la chan­son d’Yvette ; la pre­mière scène du ROYAL situe toute l’action entre le monde des vivants et celui des spec­tres. Mais ce noy­au con­fig­ure plus générale­ment l’ensemble du théâtre de Paul Emond, et il donne toute sa sig­ni­fi­ca­tion à l’une de ses car­ac­téris­tiques les plus man­i­festes, à savoir la place accordée aux réc­its. Telle est l’hy­pothèse que je voudrais dévelop­per ici. 

« Il faudrait couper, c’est trop bavard : telle est la cri­tique que l’on me jette par­fois », rap­porte Paul Emond dans UNE FORME DU BONHEUR, avant de rétor­quer : « Mais per­me­t­tez ! Pas du tout ! Absol­u­ment pas ! C’est, au con­traire, ce bavardage, cette insis­tance à en met­tre et à en remet­tre encore et jusqu’au malaise, qui con­stitue l’essence même de cer­tains de mes per­son­nages. Non, il ne faut pas couper. Non, ce n’est pas trop bavard. Lais­sez-les se racon­ter, bon Dieu ! Un peu de pitié pour eux, que dia­ble ! » Com­ment com­pren­dre cette com­plai­sance du dra­maturge à se laiss­er envahir par cette parole cara­colante et irré­press­ible ? Faib­lesse d’une âme trop char­i­ta­ble (« un peu de pitié, que dia­ble ! »)? Sen­ti­ment d’une néces­sité absolue (« causer, ça main­tient en vie », dis­ait déjà la fumiste) ? Ou faut-il y voir, comme on le dit sou­vent, une forme de détour, de diver­tisse­ment (au sens pas­calien), dont la seule fonc­tion serait de met­tre en relief le sur­gisse­ment bru­tal d’une vérité douloureuse : racon­ter des his­toires serait une façon pour les per­son­nages de mas­quer l’inavouable, de se par­er de paroles pour résis­ter au réel, celui-ci finis­sant tou­jours par resur­gir, en brisant brusque­ment le mur des apparences ? 

Il y a plus, je crois. Tel qu’il est util­isé par Paul Emond dans son théâtre, Le réc­it peut être con­sid­éré comme un procédé priv­ilégié pour la réal­i­sa­tion de son pro­gramme piran­del­lien, parce qu’il est fon­da­men­tale­ment anti-réal­iste : il libère le dra­maturge des con­traintes qui sont celles de la scène réal­iste ou nat­u­ral­iste. On peut con­stater en effet que, de façon sys­té­ma­tique, le soupçon est peu à peu jeté sur l’origine du réc­it, la réal­ité racon­tée devenant indis­cern­able de la part fic­tion­nelle inhérente à sa représen­ta­tion. C’est par­ti­c­ulière­ment net lorsque les pièces s’énoncent entière­ment sur le mode nar­ratif. Dans TÊTE-À-TÊTE, tout le réc­it est comme sus­pendu au moment où Luci­enne laisse enten­dre qu’elle a déjà fait le coup à d’autres, qu’elle n’est donc peut-être pas la femme de celui qui devient alors un pau­vre amnésique sans his­toire. Dans À L’OMBRE DU VENT, pièce qui sem­ble entière­ment racon­tée par Yvette et jouée simul­tané­ment par les per­son­nages con­cernés par son réc­it, la réplique inau­gu­rale, très curieuse, rend trem­blant l’ensemble de la pièce :
« Yvette : Depuis que j’é­tais toute petite, j’ado­rais chanter. Je fer­mais les yeux, j’ou­bli­ais mes jambes mortes. C’est si beau, le chant, ça donne des ailes. Un jour, une voix me dirait : « Lève-toi et vole. » Et j’imaginais que je me lèverais et que je vol­erais. J’imag­i­nais aus­si La tête de Chris­tiane.
Chris­tiane : Mais Yvette, tu voles ! » 

Tout ce qui suit n’est-il rien d’autre qu’une envolée fan­tas­ma­tique, une fic­tion réal­isée par le jeu ? Ce qui me sur­prend, c’est le début de la phrase, qui sem­ble osciller entre deux pos­si­bil­ités gram­mat­i­cales : « Depuis que je suis toute petite, j’adore chanter » (et j’adore encore) et « Quand j’é­tais toute petite, j’ado­rais chanter » (et je n’aime plus). « Depuis que j’é­tais toute petite » implique une rup­ture dans le cours du temps ou intro­duit de la fic­tion, en instau­rant une dis­tance entre la nar­ra­trice Yvette et son per­son­nage (exacte­ment comme dans les jeux des enfants : « moi, j’é­tais le croc­o­dile et toi le…» ): Yvette est-elle morte à présent ou s’est-elle envolée à l’ap­pel de cette voix mys­térieuse dans le ciel de la fic­tion ? Même dans MOI, JEAN-JOSEPH CHARLIER DIT JAMBE DE BOIS, HÉROS DE LA RÉVOLUTION BELGE, pièce pour­tant fondée sur un référent sta­ble et véri­fi­able, la représen­ta­tion par­lée sem­ble dicter sa pro­pre loi à la vérité his­torique, comme en témoigne ce leit­mo­tiv qui émaille le réc­it de Char­li­er : « Je le dis, donc je Le pense ». 

La même car­ac­téris­tique s’observe dans les autres pièces, dès lors qu’elles sont con­sti­tuées de réc­its mul­ti­ples racon­tés par les dif­férents per­son­nages. Dans UNE FORME DU BONHEUR, Paul Emond place son théâtre sous le signe de cette obser­va­tion de Kun­dera : « toute la vie de l’homme par­mi ses sem­blables n’est autre chose qu’un com­bat pour s’emparer de l’or­eille d’autrui. » C’est le côté tchekhovien de ce théâtre (si l’on se réfère du moins à une cer­taine lec­ture de Tchekhov), qui relève sou­vent — Paul Emond l’affirme lui-même — du « pseu­do-dia­logue », de l’«addition de mono­logues ». Or, que le réc­it soit celui d’un nar­ra­teur unique ou qu’il se divise entre des per­son­nages dif­férents, tou­jours la struc­ture du témoignage est pro­gres­sive­ment recon­nue et même soulignée, par quoi la réal­ité racon­tée se voit irré­ductible­ment mar­quée au sceau de la fic­tion. Dans MÉMOIRES D’AVEUGLE, Jacques Der­ri­da écrit : « un témoin, en tant que tel, est tou­jours aveu­gle. Le témoignage sub­stitue le réc­it à la per­cep­tion. Il ne peut voir, mon­tr­er et par­ler en même temps, et l’in­térêt de l’at­tes­ta­tion, comme du tes­ta­ment, tient à cette dis­so­ci­a­tion2. Parce que les per­son­nages d’E­mond ne jouent pas leur pro­pre fable au présent mais la racon­tent, parce qu’ils ne sont jamais que les témoins (fiables ou non ? c’est toute la ques­tion, laque­lle n’admet pas de réponse défini­tive) de leur pro­pre drame, parce que, surtout, le réc­it tend à s’enfler infin­i­ment, mul­ti­pli­ant les digres­sions et par­fois même les con­tra­dic­tions, la fron­tière entre la réal­ité (inven­tée ou non, peu importe) et la fic­tion, entre la vie même et sa représen­ta­tion, entre l’ordre des faits et celui des fan­tasmes, s’avère tou­jours incer­taine. Qui détient la vérité ? Ne vous avisez pas de la réclamer auprès de Némo-Emond : lui-même se dit devenu un sim­ple spec­ta­teur. 

Ain­si défi­ni, Le réc­it peut être con­sid­éré comme un procédé cen­tral dans le théâtre de Paul Emond, dès lors qu’il actu­alise con­crète­ment le « noy­au orig­i­naire » évo­qué ci-dessus. D’une part, il ouvre un espace de lib­erté apparem­ment sans lim­ites (le réc­it étant capa­ble de tout accueil­lir : « le réel et Le rêve », « l’actuel et le virtuel », etc.). D’autre part, il con­tribue très pré­cisé­ment à instituer cette dis­tance qui, comme Bernard Dort l’a rap­pelé à juste titre, « est con­sti­tu­tive de la dra­maturgie piran­del­li­enne » :
« Remar­quons que l’élé­ment essen­tiel du piran­del­lisme, ce sont moins les inno­va­tions pure­ment tech­niques men­tion­nées ci-dessus que l’in­tro­duc­tion dans l’œuvre d’une dis­tance entre le drame pro­pre­ment dit, enten­du au sens nat­u­ral­iste du terme, et la représen­ta­tion. (…) Ain­si, ce que Piran­del­lo met en scène, c’est non le drame lui-même, mais ce drame réfléchi dans la con­science d’un per­son­nage3 » 

La dis­tance en ques­tion situ­ant elle-même la scène au seuil des mon­des, dans l’entre-deux de la fic­tion et de la vie (pour repren­dre un par­a­digme piran­del­lien essen­tiel). C’est pourquoi, comme celui de Piran­del­lo, le pathé­tique d’E­mond est tou­jours, pour repren­dre le terme de Bernard Dort, « intel­lectuel » : quand, dans CONVIVES, Lucile pleure, il n’y a pas lieu de pleur­er avec elle, d’éprouver intérieure­ment son drame per­son­nel, mais sim­ple­ment d’as­sis­ter au réc­it de sa « dramo­lette ». La référence piran­del­li­enne per­met par ailleurs de définir aisé­ment le statut par­ti­c­uli­er du per­son­nage dans le théâtre de Paul Emond : parce qu’il ne fait que (se) racon­ter, il échappe à toute car­ac­téri­sa­tion psy­chologique et se con­stitue en rôle(s), son être véri­ta­ble demeu­rant à jamais dans l’ombre de la fic­tion.

Si le rap­proche­ment ain­si opéré avec le dra­maturge sicilien éclaire incon­testable­ment le théâtre d’E­mond (son « noy­au orig­i­naire », son procédé le plus car­ac­téris­tique.…), il peut pour­tant paraître, par cer­tains aspects, inadéquat. Dans SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR, on s’en sou­vient, les per­son­nages com­men­cent par racon­ter leur drame pour essay­er de con­va­in­cre le Directeur de sa valeur théâ­trale : ils remon­tent dans le passé, évo­quent le départ de la Mère et les pre­mières ren­con­tres entre le Père et la Belle-fille (à la sor­tie de l’école). Le Directeur les inter­rompt bien­tôt, rétorquant que « tout cela, c’est du roman ! », « pas du théâtre ! » — ce que le Père admet par­faite­ment et à quoi il répond : « D’ac­cord, mon­sieur ! Car tout cela se passe avant. Et je ne pré­tends pas que cela soit porté à la scène. (…) Le drame se pro­duit à présent, mon­sieur ! Un drame neuf, com­plexe. » La scène annonce la suite de la pièce, c’està-dire la répéti­tion théâ­trale en tant que telle, et elle témoigne en ce sens fort bien de ce que le mou­ve­ment du théâtre de Piran­del­lo est qua­si inverse à celui du théâtre de Paul Emond : le pre­mier tend vers la con­jonc­tion par­faite (mais stricte­ment impos­si­ble) de la vie (« C’est de la vie, mon­sieur ! De La pas­sion ! », dit le Père) et de la représen­ta­tion par Le jeu théâ­tral (non par le réc­it, qui n’est qu’une étape); le sec­ond ne cesse de creuser l’é­cart qui les sépare, au point que « la vie », l’origine vécue du réc­it, finit par devenir indis­cern­able. 

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Écrit par Pierre Piret
Pierre Piret est doc­teur en philoso­phie et let­tres. Il est chargé de recherche à l’U­ni­ver­sité catholique de Lou­vain...Plus d'info
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