Josef Nadj, humilité incarnée
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Josef Nadj, humilité incarnée

Le 25 Juil 2006
Répétition de ASOBU, de Josef Nadj, mai 2006. Photo Séverine Charrier.
Répétition de ASOBU, de Josef Nadj, mai 2006. Photo Séverine Charrier.
Répétition de ASOBU, de Josef Nadj, mai 2006. Photo Séverine Charrier.
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Je pense qu’il s’est d’abord penché, ensuite il s’est age­nouil­lé et après seule­ment il a trem­pé sa main dans l’argile, pour en enduire son vis­age. Mais il n’est pas impos­si­ble qu’après s’être age­nouil­lé, il se soit recro­quevil­lé aus­si petit que pos­si­ble, et qu’il ait immergé son vis­age directe­ment dans le sol argileux. Je ne sais pas si Josef Nadj a agi ain­si, puisque je n’étais pas là. Mais je suis presque sûr qu’avec son vis­age plein de boue, il a jeté son pre­mier regard dans la pusz­ta où, à part quelques arbres soli­taires et des oiseaux au vol errant, il n’a rien vu d’autre que l’horizon loin­tain, là où le Ciel et la Terre se ren­con­trent. Je ne sais pas non plus si il a embrassé la terre — car il aurait pu le faire -, puisque c’était de la terre natale de Bác­s­ka, mais ce que je sais, c’est que, quoiqu’il ait fait, c’était sûre­ment de la même valeur. Se trem­per dans l’argile fait par­tie du rit­uel de purifi­ca­tion dans la terre natale et, pen­dant ce temps-là, l’intimité qui se crée au cours de l’échange entre les élé­ments rend con­sub­stantiels les deux corps, c’est-à-dire l’homme et la Terre natale, la Terre Mère. Et pour que notre vis­age soit argileux, il faut de toute manière se pencher jusqu’au sol, il faut se rapetiss­er, il faut faire des mou­ve­ments appro­priés pour courber la colonne vertébrale, en un mot, il faut être hum­ble.

Celui qui est hum­ble avec les êtres célestes est doux avec les hommes. Dans l’Ancien Tes­ta­ment, on a exprimé les deux approches par le même mot : la sig­ni­fi­ca­tion de ‘’aNil est « pau­vre, hum­ble et doux » et provient du verbe SaFal, qui veut dire « être petit ». Mais déjà dans l’Ancien Tes­ta­ment, on a fait la dif­férence entre le verbe et le sens act­if et pas­sif du sub­stan­tif. Dans le sens pas­sif, le mot sig­ni­fie humil­ité. Il mar­que l’acceptation de la nature, l’obéissance divine, ain­si que l’abandon à la grâce de Dieu ; dans le sens act­if, cela sig­ni­fie douceur, et fait allu­sion au com­porte­ment vis-à-vis de ses sem­blables et non des êtres célestes. Par con­séquent, celui qui est vrai­ment hum­ble avec les célestes adopte avec les hommes un com­porte­ment patient, mis­éri­cordieux et indul­gent ; il dirige avec douceur, et il rép­ri­mande avec une gen­til­lesse calme et une mod­estie indul­gente. Ce qui veut dire que ce qu’on représente par deux mots dans le Nou­veau Tes­ta­ment, c’est-à-dire homme « d’un cœur doux et hum­ble » (Mt. 11,29), sig­ni­fie : hum­ble envers les célestes, afin d’être doux avec les hommes.

L’humilité de Josef Nadj s’est man­i­festée envers les cieux sur le champ d’argile, mais elle est présente aus­si dans la salle de répéti­tions et sur scène aus­si. Il est presque per­du par­mi ses co-créa­teurs. Pen­dant les répéti­tions, quand il tra­vaille, pen­dant longtemps on n’entend presque pas sa voix. Toute­fois, c’est lui qui dirige, qui mène. Il ne recourt pas à la force avec ses danseurs, ce n’est pas avec la parole du pou­voir qu’il gère ses acteurs. Dans les choré­gra­phies, il est l’acteur prin­ci­pal, mais il dis­paraît par­mi ses parte­naires. Il reste sou­vent et durable­ment à l’arrière-plan, pour ren­dre plus grands ses com­pagnons. Il ne tend pas à tout prix à faire val­oir sur scène ses con­cep­tions de réal­isa­teur, au con­traire, il laisse hum­ble­ment la scène se créer d’elle-même, avec les danseurs et acteurs qui y par­ticipent. 

Et pour­tant, le plus sou­vent, l’image de la scène qui naît s’est déjà for­mée préal­able­ment dans sa tête. C’est que Josef Nadj réflé­chit en image avant d’arriver dans la salle de répéti­tion ; image qui engen­dre le déroule­ment de la scène au cours de la répéti­tion, où lui-même pense aus­si par son corps. Quand on décide de la dernière ver­sion de la scène, le cerveau joue un rôle, lorsqu’il faut fix­er la cohérence, la pro­por­tion et le rythme de l’entièreté du texte Humil­ité, douceur, imagerie, corps et seule­ment après vient la rai­son – c’est la route que suit son théâtre. 

Depuis les années cinquante, depuis que le con­cept de post­mod­ernisme a sur­gi, on a défi­ni de dif­férentes façons l’essentiel du mod­ernisme. Sou­vent à par­tir d’une per­spec­tive for­mal­iste ou phénoménologique. Ceux qui con­sid­èrent que l’âge mod­erne prend son orig­ine chez Pla­ton et chez Aris­tote ne peu­vent pas con­tourn­er l’ensemble des prob­lèmes con­nex­es ontologiques et se ren­dent compte en général que la car­ac­téris­tique essen­tielle du mod­ernisme est l’exclusivité pro­gres­sive de la rai­son,  lais­sant par­al­lèle­ment à l’arrière-plan l’esprit, l’âme et le corps qui sont devenus pré­caires surtout durant les trois cents dernières années. C’est pourquoi le fait que Hans Jauβ range le théâtre de mise en scène (Regi­ethe­ater) par­mi le théâtre post­mod­erne provoque l’incompréhension. C’est que ce dernier est le faire-val­oir vio­lent d’une seule inten­tion du met­teur en scène par rap­port à ce qui appa­raît sur la scène de Josef Nadj. Ain­si, il faudrait plutôt con­sid­ér­er le théâtre de mise en scène comme un des pre­miers représen­tants du théâtre mod­erne. 

Le pro­pre du mod­erne est égale­ment que, pour le phénomène qui est résumé par le mot art, l’homme réag­it dans le cadre de l’esthétique, qui est dû égale­ment à la dom­i­na­tion exclu­sive de la rai­son. Le cri­tique et l’esthète attachent un sens à lui-même à l’intérieur de l’esthétique sous pré­texte de l’œuvre d’art, par le sys­tème inven­té par lui-même et pour lui-même, et il n’attire pas dans son cer­cle de référence les élé­ments qui font par­ties de l’œuvre d’art, mais qui ne sont pas matéri­al­isés dans l’œuvre d’art, c’est-à-dire l’existence humaine. En par­lant des arts, il ne se rend pas compte qu’au fond il oublie tout ce qui se situe en dehors de l’esthétique. 

Josef Nadj fait par­tie des créa­teurs peu nom­breux, actuelle­ment qui tien­nent compte de la fin d’une péri­ode artis­tique, c’est-à-dire qu’il vit et crée de telle façon que dans ses motifs, il se déplace vrai­ment vers les racines archaïques de l’accomplissement. J’insiste : tout ceci se passe dans ses motifs, puisqu’en se tour­nant vers les auteurs les plus mod­ernes comme Beck­ett ou Kaf­ka, ce n’est pas un monde absurde qui se crée sur la scène. Si nous ne con­sid­érons que le con­tenu des représen­ta­tions, nous pour­rions l’appeler mod­erne, cepen­dant pour ma part, sur la scène de Josef Nadj, il me sem­ble plus impor­tant de voir ce que l’histoire porte, où l’histoire n’est que pré­texte. Toute­fois, cha­cune de ses représen­ta­tions ne trans­met pas unique­ment  des dimen­sions ter­restres, mais ouvre aus­si des per­spec­tives cos­miques, dont les moyens ne sont pas unique­ment le décor, la lumière ou les cos­tumes, mais égale­ment la manière de jouer. Par exem­ple dans la représen­ta­tion Le Vent dans le sac, con­sti­tuée essen­tielle­ment de textes de Beck­ett et de Dante, nous pou­vons voir des fig­ures sans vis­ages, réal­isées à par­tir des tableaux de Magritte et de Bosch : des mar­i­on­nettes dont le vis­age est rem­placé par des sacs et des danseurs qui cachent eux-mêmes leur vis­ages ou se met­tent égale­ment des sacs sur la tête. Sans faire de déduc­tions détail­lées, je peux affirmer que du con­texte de la représen­ta­tion, il s’avère que le fait d’être sans vis­age rend vis­i­ble l’esprit, pour­tant ceci n’est pas car­ac­téris­tique des textes de Beck­ett. Comme les acteurs de l’enfer alignés dans ce même spec­ta­cle ne représen­tent pas l’enfer, mais bien le spec­ta­cle joué avec l’idée de l’enfer, pour qu’à tra­vers ceci aus­si une per­spec­tive cos­mique puisse se con­stituer.

Dans le spec­ta­cle Come­dia Tem­pio, cer­taines scènes se relayent par les trans­for­ma­tions des énormes murs de décors, provo­quant chaque fois de nou­veaux envi­ron­nements. Après un cer­tain temps, les espaces ain­si ouverts l’un après l’autre peu­vent être con­sid­érés comme les dif­férentes cham­bres du cerveau qui, s’introduisant dans les couch­es intérieures de la con­science, mènent le spec­ta­teur de plus en plus à l’intérieur de lui-même. Cepen­dant, dans la dernière scène, l’espace mis à jour comme la cham­bre la plus cen­trale de l’intellect ne con­stitue pas la dernière cham­bre d’un monde fer­mé, mais au con­traire, grâce au con­texte du spec­ta­cle et à l’eau qui coule con­tin­uelle­ment du mur, ouvre une per­spec­tive cos­mique. 

C’est là que se trou­ve l’oiseau de Kaf­ka qui part dans le monde pour chercher sa pro­pre cage. Dans l’œuvre de Josef Nadj, les oiseaux inter­vi­en­nent dans la créa­tion de per­spec­tive extérieure et non intérieure. Dans Sept peaux de rhinocéros, c’est un fau­con qui arbi­tre des fig­ures len lutte et dans Com­men­taires d’Habacuc, à la fin du spec­ta­cle un héron observe qu’après le mutisme de l’homme, des petits morceaux de pierre se joignent et se regroupent de nou­veau en blocs de roche. Même l’oiseau de Woyzeck resté en cage ouvre une per­spec­tive cos­mique. 

La cos­molo­gie de Josef Nadj est en même temps sa pro­pre auto-déf­i­ni­tion. Comme il se rap­porte à la matière, il se rap­porte aus­si à toute autre chose : aux objets, aux gens, au monde. Il fait par­tie des gens qui à par­tir des motifs ances­traux, abor­de par lui-même la déf­i­ni­tion de soi et du monde. L’homme mod­erne définit d’abord le monde, en apprenant avec minu­tie les faits vis­i­bles  en se plaçant dans le monde con­nu, alors que  la tra­di­tion ances­trale par­court le chemin à l’envers : l’homme com­mence la déf­i­ni­tion du monde par lui-même, et arrive au monde, à par­tir de l’immersion dans l’argile, à tra­vers les arbres et les oiseaux, jusqu’à la ren­con­tre de la Terre et du Ciel. Donc, si l’homme définit le monde à par­tir de lui-même, la pre­mière lim­ite qui se trou­ve dans son chemin est lui-même. C’est juste­ment pour éviter cela que la manière de voir mod­erne se tourne d’abord vers le monde, vers sa limitation,et ensuite  s’y installe pour pou­voir reculer le terme de sa pro­pre lim­i­ta­tion. L’homme mod­erne, recon­nais­sant sa lim­ite, essaie de la sur­pass­er, et d’arranger son monde de telle façon que rien ne le rap­pelle à sa lim­ite, alors que l’homme vivant selon les motifs ances­traux l’accepte et il aperçoit le monde comme une éclipse. 

Oui, le mod­ernisme de l’homme se révèle plus man­i­feste­ment dans son rap­port à toute sorte de lim­i­ta­tion, ain­si dans sa posi­tion vis-à-vis de la mort. C’est que l’homme qui sait qu’il va mourir com­met tout pour éloign­er les pen­sées con­cer­nant cet acte ultérieur. Il fait tout pour ne pas sen­tir la pré­car­ité du corps et dans son com­plexe, il oublie son pro­pre être lié à la pléni­tude. Il fait tout pour oubli­er que l’âme est éter­nelle, c’est pourquoi il oublie aus­si de vivre sa vie selon l’âme. Dans sa peur de la mort physique, l’homme gâte son corps avec des actions com­pen­satri­ces, ou même le fait souf­frir, en espérant que son corps puisse franchir les lim­ites de la fini­tude. Il a inven­té les insti­tuts de beauté et les com­péti­tions pour obtenir des records et oubli­er que son corps est lim­ité. On peut com­par­er cela aux œuvres choré­graphiques capa­bles de gér­er le pour représen­ter la légèreté, la sou­p­lesse et la vir­tu­osité du corps.

Le trait le plus car­ac­téris­tique de Josef Nadj est peut-être son rap­port à la lim­ite, à la fini­tude, c’est-à-dire à la mort. Peut-être est-ce à cause de cela et à cause de son orig­ine d’Europe de l’Est que les cri­tiques ont établi un par­al­lèle dès son appari­tion entre lui et le théâtre de mort de Tadeus Kan­tor. Pour­tant, il découle de la cos­molo­gie de Josef Nadj qu’il représente juste­ment le con­traire de son col­lègue polon­ais. Chez Josef Nadj, la mort n’est pas le manque de la vie, comme cela arrive sou­vent dans le cas des auteurs mod­ernes. Ce n’est pas la déf­i­ni­tion de la vie, comme dans le théâtre de Kan­tor, où à tra­vers des formes artis­tiques d’une qual­ité inférieure – comme il le résume — « la vie ne peut être retracée que par le manque de la vie, par l’appel à la mort, à l’aide du vide, par le manque du mes­sage ». Chez Josef Nadj, la mort ne sig­ni­fie pas la fini­tude du corps, ce n’est pas le nihil, ni l’indifférence. Chez lui, la mort n’est pas représen­tée. Chez lui, la mort – juste­ment à cause de sa cos­molo­gie recon­nue sur scène – est une part de la pléni­tude. C’est par la con­di­tion d’existence que l’existant se rend compte de la mort. Il ne l’oublie pas et il ne l’évite pas, mais il y est prêt. Chez lui, la mort n’est pas l’existence de la fin, mais l’existence s’acheminant vers la fin. C’est une exis­tence en rela­tion avec la mort qui, en accep­tant le temps qui passe, prend acte de sa pro­pre lim­ite. Et comme dans son être il en tient compte con­tin­uelle­ment, pour lui, c’est la capac­ité de l’existence. Le savoir-être se présente pour lui comme une force d’un créa­teur d’être, comme un enrichisseur d’être. Chez lui, la mar­i­on­nette ne peut pas non plus être con­sid­érée comme autrement que par­tic­i­pant à un envi­ron­nement de créa­teur d’être. Selon cette per­spec­tive, les man­nequins de Kan­tor en rap­pelant la mort se référent seule­ment à la vie, tan­dis que chez Josef Nadj, ils par­ticipent en tant que part de la pléni­tude en con­sti­tu­ant l’existence.

Comme il a com­mencé la déf­i­ni­tion du monde par lui-même, il tient compte con­tin­uelle­ment de la mort, il ne devient pas pré­somptueux et ne pense pas non plus qu’il soit le maître de l’existence. Et un homme de ce type accepte – comme le dit le grand philosophe alle­mand1 – qu’il n’est pas le maître de l’existence, mais son berg­er. Qu’il en soit con­scient ou non, c’est pour ça qu’un tel homme peut être hum­ble et doux. Kan­tor est allé au bord de la mer, pour diriger les vagues et le vent. Nadj s’est englouti dans l’argile de la pusz­ta de Bác­s­ka tout en se pen­chant vers la terre. Il s’agit donc de deux points de vue opposés et non proches qui appa­rais­sent en même temps à la lim­ite de deux péri­odes à l’intérieur du monde théâ­tral. L’un est Kan­tor qui, au bord de la mer, voy­ant l’horizon, fait comme s’il dirigeait les élé­ments en tant que maître de l’existence ; et l’autre est Nadj qui, en tant que berg­er de l’existence, ne peut pas se per­me­t­tre de ne pas se plonger dans l’argile, d’où il provient. Car l’humilité et la douceur sont des fruits nais­sant de la même branche de l’âme.

Traduit du hon­grois par Katal­in Jenei, revu par Myr­i­am Blœdé.

  1. Mar­tin Hei­deg­ger. ↩︎
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Écrit par Várszegi Tibor
Tibor Vársze­gi est co-fon­da­teur et édi­teur de la revue Ellen­fény, qui se con­sacre à la danse, au théâtre...Plus d'info
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