1980 — 1981
À l’initiative de Jacques Del­cu­vel­lerie, créa­tion du Groupov : avec Michel Dela­marre, Monique Ghy­sens, Éric Duy­ck­aerts, Francine Landrain, Jany Pim­paud et François Sikivie. Mai — octo­bre — décem­bre 1981, pre­miers événe­ments publics : FAITES CE QU’ON VOUS DIT ET IL VOUS ARRIVERA UNE SURPRISE QUE PERSONNE NE PEUT IMAGINER, 5 heures 30, le 16 mai 1981, Ans-Palace (Liège) dans cinq lieux d’un ancien ciné­ma et un bout de ter­rain vague.
IL Y A DES ÉVÉNEMENTS TELLEMENT BIEN PROGRAMMÉS QU’ILS SONT INOUBLIABLES AVANT MÊME D’AVOIR EU LIEU, 5 heures au même lieu le 31 octo­bre 1981. TOUT CECI N’EST QU’UNE GLISSADE SUR UN BRUIT MAL FONDÉ, 6 heures, au Plan K (Brux­elles) en décem­bre 1981.

1983
Mai — octo­bre — novem­bre : deux­ième spec­ta­cle, à l’Ensemble Théâ­tral Mobile, Brux­elles. Durée : 50 min­utes.
Il ne voulait pas dire qu’il voulait le savoir mal­gré tout.
Cap­ta­tion vidéo de Lou Héri­on. Pre­mières expo­si­tions d’Éric Duy­ck­aerts autour des pein­tures du spec­ta­cle.
Désor­mais son œuvre tra­versera pein­ture, vidéo, écri­t­ure et jeu.

1984
Francine Landrain pub­lie COMMENT ÇA SE PASSE.
Lec­tures publiques à Liège et Brux­elles. Juin 1984 : événe­ment COMMENT ÇA SE PASSE : cinq heures de tra­ver­sée entre dif­férents modes d’être et de représen­ta­tion dans un envi­ron­nement changeant (entre­pôt, salle de spec­ta­cle, auto­bus, nature, repas sur scène…).
Francine Landrain en assure la direc­tion artis­tique, avec Benoît Vreux et Jacques Del­cu­vel­lerie.

1985
D’août 1985 à décem­bre 1986 : THE SHOW MUST GO ON.
Ren­con­tre d’une actrice/metteur en scène, Francine Landrain, d’un écrivain, Thier­ry Dev­illers, et d’un musi­cien, Denis Pousseur. Représen­ta­tions à Liège, Namur, Brux­elles, Paris, Hanovre.

1986
LES GRANDES MIGRATIONS, scé­nario TV de Francine Landrain. Prix de la Com­mu­nauté française de Bel­gique. Adap­ta­tion et réal­i­sa­tion de THE SHOW MUST GO ON pour la télévi­sion par Francine Landrain et Paul Paquay (RTBF).

1987
KONIEC (GENRE THÉÂTRE ). Créa­tion en juin 1987 à Liège (en copro­duc­tion avec le Théâtre de la Place). Jacques Del­cu­vel­lerie organ­ise la ren­con­tre de plusieurs créa­teurs : écrivain, met­teur en scène, vidéaste, acteurs, musi­cien, autour de sa pro­pre con­fronta­tion avec la tra­di­tion théâ­trale européenne (au cen­tre LA MOUETTE d’Anton Tchekhov).
Francine Landrain écrit et réalise un court métrage, alliant fic­tion et reportage BELGICA, BELGICA.

1988
Présen­ta­tion au Sin­gel à Anvers de deux spec­ta­cles : KONIEC (GENRE THÉÂTRE), et THE SHOW MUST GO ON.
Délia Pagliarel­lo et Monique Ghy­sens présen­tent RIVAGES À L’ABANDON — MATÉRIAU MÉDÉE — PAYSAGES AVEC ARGONAUTES de Hein­er Müller dans une mise en scène de Jacques Del­cu­vel­lerie à Ans-Palace (Liège) et aux Halles de Schaer­beek (Brux­elles).

1989
Reprise de KONIEC (GENRE THÉÂTRE) au Varia (Brux­elles) et au Sin­gel (Anvers). Réal­i­sa­tion d’une cap­ta­tion du spec­ta­cle par Michel Jakar, pour la RTBF (film 35 mm, 2 heures).
Francine Landrain est invitée en rési­dence d’écriture durant qua­tre mois à la Char­treuse de Vil­leneuve-lez-Avi­gnon.
Elle y achève son texte LULU/LOVE /LIFE.
Jacques Del­cu­vel­lerie entame la Let­tre à celle qui écrit LULU/LOVE /LIFE – CINQ CONDITIONS POUR TRAVAILLER DANS LA VÉRITÉ qui servi­ra de base à l’élaboration du pro­jet VÉRITÉ.

1990
Au Fes­ti­val d’Avignon, Francine Landrain dirige la lec­ture de LULU/LOVE /LIFE par la dis­tri­b­u­tion qui assur­era la créa­tion l’année suiv­ante.
Créa­tion de BROLL, seul-en-scène écrit et inter­prété par François Sikivie dans une mise en scène d’Isabelle Gyselinx.

1991
Au Théâtre de la Place à Liège, sept représen­ta­tions du pre­mier volet du trip­tyque VÉRITÉ, L’ANNONCE FAITE À MARIE de Paul Claudel, mise en “scène de Jacques Del­cu­vel­lerie.
À l’Atelier Sainte-Anne, dix sept représen­ta­tions de LULU / LOVE / LIFE de et mise-en-scène par Francine Landrain. La pièce est pub­liée par les Édi­tions Théâ­trales.
Éric Duy­ck­aerts pub­lie HEGEL OU LA VIE EN ROSE aux Édi­tions Gal­li­mard, col­lec­tion L’Arpenteur.
Sa car­rière se sépare du Groupov.