Un siècle de mise en scène De Stanislavski à Bob Wilson Les répétitions se trouvent au cœur de ce siècle de la mise en scène qui va de Stanislavski à Bob Wilson. Tous les grands réformateurs l’attestent : le renouveau du théâtre appelle le renouveau des répétitions. Repenser la répétition fut la condition première, indispensable, aussi bien pour convertir le théâtre de loisir en art que pour défendre l’originalité d’un projet. Chaque grande répétition est polémique. Produire et s’en souvenir, voilà l’ambiguïté que chacun, à sa manière, traque dans la répétition et dont il essaie de rendre compte. Aujourd’hui, il n’y a pas de voie exemplaire à indiquer, la répétition n’est pas fléchée, le chemin reste à définir par l’artiste et la communauté, passagère ou durable, qui l’entoure. Il ne s’agit pas de dégager un modèle de travail, mais de livrer l’expérience du travail. Avec ses pannes et ses ruses, ses bonheurs et ses repentirs, bref avec la vie qui émerge dans l’atelier des répétitions. Elle nourrit le spectacle et engendre une véritable littérature orale que nous essayons de retrouver ici : essais et récits, commentaires et confessions éclairent cette activité où le faire et le re-faire ne font qu’un. Ce numéro propose une parole plurielle qui va des figures tutélaires de la mise en scène, Stanislavski, Meyerhold, Brecht et Copeau jusqu’aux maîtres d’aujourd’hui et aux jeunes artistes qui imposent actuellement leur identité. C’est le cheminement d’un processus que l’on suit tout en brossant des portraits de metteurs en scène avec groupe à partir de cette aventure du siècle qu’est, pour tous, la répétition.
52-53-54
Les répétitions
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