En 1981, à quelques jours des présidentielles françaises, René Kalisky disparaissait, emporté par un cancer foudroyant. Sept ans plus tard, à quelques semaines de la répétition du même rituel démocratique, cet ensemble d’articles entourant un de ses textes essentiels, toujours inédit à ce jour, nous confronte à nouveau avec l’actualité intacte, sinon renforcée, de son message, avec la nouveauté plus fertile que jamais de son art. Avec à la fois une liberté et une assurance progressives, les hommes de théâtre, francophones et autres, se sont avisés au cours de ces années que René Kalisky était effectivement l’un des dramaturges majeurs de ce temps, par l’ambition de ces thèmes, l’audace de ses engagements, la hardiesse de son renouvellement des formes théâtrales. Rompant résolument avec une esthétique du manque et du mutisme (Beckett et sa descendance, y compris Heiner Müller), avec une dérision qui cache mal son conservatisme foncier (l’absurde et ses avatars), Kalisky impose un langage qui ose attaquer de front les grandes questions du siècle.
29-30
Kalisky
Kalisky
#29-30
mars 1988
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