L’IMACHINERIE du verbage où nous rêves rebonbrisent en raffale comme une scansion adulciner sont gestes à la pluie de langue et salivent sans pêcher ni dé mâter l’érudiction.
Je rêverie-alité d’autres parts, d’autres jeux où lieux corps s’abîme éventralement d’une épine caressante à croir’ une véritable contrad’hisroire métissée, ce qui compte dans mon rêve c’est le bruit de la loi qui lâche son contenu par dessus bord. Dans chaque phrase une honte et minante à Jésus et à Christ s’charnelle au discours de l’intérieur bossu.
Écartèle-toi ! j’écrijure une chimère vertébrale nerf plus bec plus ultra, une exode, quelque far away où la rosse de mes pognes fait frayeur, ma parole, c’est ouvert rouge ! J’en saigne de retour comme un soldat dents des niffrements et shoot-oratoires de dé mon de midi à quatorze heures par jours de lèvres bla I bla ! bla’
L’aveu queue j’obscène se croix en corps détenteur du chant des sirènes d’Ulysstoire et se déhanche sans interruption de notes. Mon leurre en gorge à voile léployée se mâche jus qu’à la moelle de mes os, pourquoi se le cracher ?
parce que un geste qu’inédit maux conscience avec ses jambes, avec ses bras. Qui ne piétine tue sa voie en corps profond !
Le plus beau mirage avenir est un geste qui le dira
Par Eric da Silva
Le 18 Juin 1991

A
rticle réservé aux abonné.es
