Notes sur le chœur d’opéra

Notes sur le chœur d’opéra

Le 29 Oct 2003
PLATÉE de Jean-Philippe Rameau, mise en scène de Laurent Pelly. Photo Colette Masson.
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PLATÉE de Jean-Philippe Rameau, mise en scène de Laurent Pelly. Photo Colette Masson.
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Article publié pour le numéro
Choralité-Couverture du Numéro 76-77 d'Alternatives ThéâtralesChoralité-Couverture du Numéro 76-77 d'Alternatives Théâtrales
76 – 77
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Déf­i­ni­tion

LA DÉFINITION la plus courante est la suiv­ante : Chœur, groupe de chanteurs, avec plus d’un indi­vidu par par­tie.

Le terme s’applique aus­si bien à l’ensemble des chanteurs qu’à la musique qu’ils chantent.

À cette déf­i­ni­tion il con­vient d’apporter les pré­ci­sions suiv­antes :

Du point de vue du texte, suiv­ant les œuvres et les épo­ques, le chœur peut par­ler au sin­guli­er, au pluriel, ou rester con­finé dans le neu­tre d’un dis­cours général.

Le chœur se dis­tingue de la « chorale » par sa voca­tion dra­ma­tique, voire scénique. Il se dis­tingue en out­re de l’«ensemble », qui cor­re­spond à un groupe de chanteurs solistes réu­nis lors d’un morceau à plusieurs voix (trio, quatuor, quin­tette, etc.).

Il faut encore, pour qu’il y ait chœur, qu’au moins deux cho­ristes chantent ensem­ble la même par­tie, et qu’il y ait (générale­ment) plusieurs par­ties.

On dis­tingue les chœurs d’hommes, de femmes, et les chœurs mixtes.

Autrement dit, l’idée de masse chorale, organ­isée selon la répar­ti­tion naturelle des voix en fonc­tion du sexe, sem­ble s’imposer. Et dès lors le chœur peut appa­raître comme l’image même de la com­mu­nauté humaine, par oppo­si­tion aux pro­tag­o­nistes, qui se sin­gu­larisent, et dont le des­tin est con­fié aux grandes voix solistes. Pour­tant, l’expression courante priv­ilégie le pluriel. Plutôt que « le chœur », on dira générale­ment « les chœurs ».

On le voit, cette déf­i­ni­tion est pure­ment musi­cale et dra­ma­tique. Elle n’apporte aucune infor­ma­tion pré­cise en ce qui con­cerne la scène. Et dans le reg­istre lyrique, per­son­ne ne par­le véri­ta­ble­ment de « choral­ité ». Pourquoi cela ?

Lib­ertés et moder­nités baro­ques

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Isabelle Moindrot
Isabelle Moindrot est Professeure d'Études théâtrales à l'Université Paris 8, membre senior de l'Institut universitaire...Plus d'info
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