L’enfance de l’Art

Entretien
Théâtre

L’enfance de l’Art

Entretien avec Frédéric Fisbach

Le 15 Mai 2013

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Article publié pour le numéro
Couverture du numéro 117-118 - Utopies contemporaines
117 – 118

YANNIC MANCEL : Quelle était votre rela­tion au Fes­ti­val avant d’y être invité pour la pre­mière fois en 2004 comme met­teur en scène, par­mi les qua­tre pre­miers artistes asso­ciés, par Hort­ense Archam­bault et Vin­cent Bau­driller ?

Frédéric Fis­bach : J’en étais spec­ta­teur assidu depuis mon ado­les­cence. Pour un très jeune homme qui a envie de faire du théâtre, Avi­gnon est sinon un lieu d’enfance du moins un lieu de l’enfance de l’art.

Y. M. : Y avez-vous quelques grands sou­venirs de cette époque ?

F. F. : Oui, ceux que partage toute une généra­tion : LE MAHÂBHÂRATA à la car­rière de Boul­bon, même si j’avais eu la chance de le décou­vrir déjà en avant-pre­mière aux Bouffes du Nord, et puis surtout l’intégralité du SOULIER DE SATIN mise en scène par Antoine Vitez à la Cour d’honneur, et aus­si un spec­ta­cle qu’Anne Tere­sa de Keers­maek­er avait choré­graphié sur la PARTITA No 2 de Bach. Mais Avi­gnon, c’est aus­si un tout : de nom­breux spec­ta­cles dans le Off dans lequel jouaient des cama­rades de cours un peu plus âgés, des con­férences et des débats, et des ren­con­tres spon­tanées dans la rue qui comptent beau­coup dans l’éveil et la for­ma­tion d’un ado­les­cent. Et puis, très tôt, encore au Con­ser­va­toire, j’ai eu la chance d’y être engagé dans un spec­ta­cle de Viviane Téophilidès, suivi de près par l’expérience très forte tou­jours en tant qu’acteur de VOLE MON DRAGON d’Hervé Guib­ert mis en scène par Stanis­las Nordey.

Y. M. : Com­ment s’est faite cette ren­con­tre avec Hort­ense Archam­bault et Vin­cent Bau­driller qui vous a con­duits au proces­sus d’association ?

F. F. : Là encore, comme pour mon his­toire avec le Fes­ti­val, c’est quelque chose qui vient de loin. Vin­cent Bau­driller était chargé de pro­duc­tion auprès de Bernard Faivre d’Arcier et s’occupait pré­cisé­ment en 1993 de VOLE MON DRAGON. À par­tir de ce moment, il a dû voir tous les spec­ta­cles dans lesquels je jouais ou que je met­tais en scène, nous sommes devenus proches. Quant à Hort­ense Archam­bault, je l’ai ren­con­trée quand elle tra­vail­lait à La Vil­lette, elle aus­si a suivi assidû­ment mon par­cours. Ça veut dire que pour eux, quand ils m’ont pro­posé de m’associer à leur pro­jet à par­tir de 2004, ce n’était ni un coup de tête ni un acte incon­gru, mais une déci­sion longue­ment et mûre­ment réfléchie, issue d’un authen­tique com­pagnon­nage.

Y. M. : En quelle année avez-vous pris la direc­tion du Stu­dio Théâtre de Vit­ry ?

F. F.: En 2002.

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Après l’avoir été au Théâtre National de Strasbourg puis au Théâtre National de Belgique, Yannic...Plus d'info
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