Fouad Boussouf swingue entre moonwalk et thé à la menthe

Danse
Critique

Fouad Boussouf swingue entre moonwalk et thé à la menthe

Le 19 Juil 2022
Elias Ardoin, Sami Blond, Mathieu Bord, Maxime Cozic, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, dans Näss, chorégraphié par Fouad Boussouf 2018. Photo Charlotte Andureau.
Elias Ardoin, Sami Blond, Mathieu Bord, Maxime Cozic, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, dans Näss, chorégraphié par Fouad Boussouf 2018. Photo Charlotte Andureau.

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Elias Ardoin, Sami Blond, Mathieu Bord, Maxime Cozic, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, dans Näss, chorégraphié par Fouad Boussouf 2018. Photo Charlotte Andureau.
Elias Ardoin, Sami Blond, Mathieu Bord, Maxime Cozic, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, dans Näss, chorégraphié par Fouad Boussouf 2018. Photo Charlotte Andureau.
Article publié pour le numéro
Couverture du numéro 147 - Scènes contemporaines des mondes arabes
147

À tra­vers sa trilo­gie du monde arabe, com­posée des pièces Transe (2013), Näss (2015) et Oüm (2020), le choré­graphe mélange ses racines maro­caines et son amour du hip-hop. Ren­con­tre.

Ils sont sept à entr­er sur scène. Sept corps, dont celui du choré­graphe, à pro­gres­sive­ment se laiss­er pos­séder entière­ment par les sec­ouss­es qui les élec­trisent. Ici, break-danseurs et der­vich­es tourneurs se croisent. Nous sommes en 2013 et Fouad Bous­souf ressent cette urgence de par­ler du pays qui l’a vu naître à tra­vers son tra­vail. À Meknès, anci­enne ville impéri­ale nichée entre les mas­sifs du Rif et le Moyen-Atlas, au cen­tre du Maroc, l’artiste ne retourne pas sou­vent. Mais il garde mal­gré tout des sou­venirs très vifs de son berceau. Et surtout des deux bonnes fées qui étaient penchées au-dessus : ses grand-mères. « Elles sont les gar­di­ennes d’une tra­di­tion très anci­enne. Ce sont des femmes excep­tion­nelles par leur mémoire et elles me racon­tent beau­coup de choses. Elles ont un âge avancé mais se sou­vi­en­nent de tout, c’est presque de l’ordre du mys­tique ! » Dans sa pièce, Transe, c’est donc tout naturelle­ment qu’il con­voque les esprits au plateau. À tra­vers le hip-hop, sa dis­ci­pline de for­ma­tion, il parvient à mélanger dans­es tra­di­tion­nelles et moder­nité. Un autre héritage de ces femmes qu’il affec­tionne tant : « Elles ne don­nent jamais de leçon et peu­vent me racon­ter tout un tas de choses sans pour autant tomber dans le ‘c’était mieux avant’. Elles sont con­scientes de leur âge et du mien et savent que la moder­nité nous appar­tient. Au fond, elles incar­nent la sagesse. Elles sont d’une force incroy­able. »

Le mélange des gen­res

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Fouad Boussouf
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Amélie Beaucour
Amélie Beaucour est journaliste et travaille pour RFI. Née en 1995 dans le Nord de...Plus d'info
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