Cette pièce raconte que la terre est un disque : le soleil se lève et se couche, parce qu’il tourne autour de la terre. Elle raconte que rien ne se veut fonctionnel. que tout ici n’est que distraction.
Le décor :
Au centre du plateau se trouve une petite cuisine-séjour, à droite et à gauche, il fait noir comme dans un four. Cette cuisine est bondée jusqu’à la voûte de bric-à-brac (photos, souvenirs, beaucoup de babioles religieuses images de calendrier encadrées, vases, etc. ), pourtant tout est bien rangé. Pour ce qui est de la disposition. le bric-à-brac doit absolument faire penser à un musée. Un petit espace irréel donc, qu’on peut cependant identifier comme une cuisine-séjour de la toute petite bourgeoisie
La langue :
Les Présidentes sont la langue qu’elles produisent. Se produire (se clarifier) est du travail, donc au bout du compte tout est résistance. Cet effort doit être perceptible dans la pièce.
Les Présidentes :
ERNA
Retraitée, touchant le minimum vieillesse. Robe-tablier. chaussures orthopédiques, elle porte une énorme toque de fourrure grotesque sur la tête.
GRETE
Retraitée. Assez grosse. coiffure de fusée sur la tête. habillée sans goût, pleine de bijoux de pacotille, très maquillée.
MARIE
Elle a les habits les plus pauvres, cheveux coiffés
en arrière, elle porte des chaussures de montagne beaucoup trop grandes : au début elle donne l’impression d’être un peu débile. Marie est bien plus jeune qu’Erna et Grete, on le voit à ses gestes souvent febriles.
Dans la troisième scène :
les ORIGINAL HINTERLADER SEELENTRÖSTER.
La création de la pièce dans cette traduction a eu lieu le 6 février 1995 au Théâtre Varia.
Avec
Janine Godinas, ERNA
Pascale Salkin, GRETE
Sophia Leboutte, MARIE
Mise en scène
Michel Dezoteux
Décor
Johan Daenen
Costumes
Marylis Duvivier
Lumières
Jean-Philippe Monteiro
Texte français Mike Sens et Michael Bugdahn.
Première scène
Pendant que le public s’installe, on entend la retransmission d’une messe, que le Pape célèbre avec une masse quelconque. L’émission de télévision se termine et le rideau se lève.
La cuisine-séjour grotesque d’Erna. Erna éteint la télévision. Marie cherche quelque chose sous la table. Grete est assise à la table.
ERNA
Tant de gens.
Tant de gens se sont réunis et sont restés ensemble pour former une communauté aux pieds du Saint Père.
GRETE
Et les images si merveilleuses.
Les couleurs aussi belles que dans la vie.
ERNA
Une sérénité émouvante s’empare des gens quand ils sont aussi nombreux. La paix est le sens de la vie, et la vie donne un sens à l’humanité.
GRETE
(Soulève la nappe et parle en-dessous de la table : ) Laisse tomber ce bouton, Marie, je n’y tiens pas tant que ça, à ce bouton. Oublie donc ce bouton et viens t’asseoir avec nous.
(À Erna:) C’était très sensé de ta part, Erna, d’avoir acquis cette toque de fourrure et ce téléviseur en couleurs. Maintenant la jouissance entre également d a n s ton foyer. Tu dois à présent te rendre à la vie, Erna, pour que la vie
puisse jouir de toi.
ERNA
Oui sans doute, mais c’est facile à dire. En fait, il est bien difficile de jouir de la vie quand on a l’épargne dans le sang. Mais il faut bien qu’un beau jour dans la vie, le bonheur embrasse également la personne condamnée à toujours nettoyer la saleté des autres.
(Erna se met devant la glace.) Cette toque de fourrure, je l’ai trouvée près de la décharge, il y a un an. Mais attention, n’allez pas croire que quelqu’un l’a simplement jetée, cette toque, elle est bien trop précieuse pour ça. Sûrement des jeunes gens méchants ont joué un mauvais tour à cette toque.
(Elle tourne le dos à la glace et s’assied.) Qu’est-ce qu’elle était sale au début, cette toque de fourrure, je ne te dis pas ; trois heures et demie, je me suis donné du mal avant de remettre cette toque à la police.
(Grete s’apprête à vérifier la fourrure de la toque avec deux doigts. Erna se baisse pour lui faciliter la tâche.)
Et à présent, un an plus tard, personne encore ne s’est manifesté pour la toque. Et au bureau des objets trouvés, il y avait un agent de police si gentil, il m’a dit : vous êtes une femme simple, car vous êtes honnête. Mettez-vous donc cette toque sous le sapin de Noël, pour que vous aussi, vous puissiez avoir le cœur en fête pour une fois. Je ne m’ac-
corde vraiment pas beaucoup dans la vie, mais là j’étais vraiment contente.
GRETE
Ne t’acharne pas à être aussi économe que ça, Erna, car tout de même, tu n’as pas si peu d’argent que ça. Et la vie passe finalement beaucoup plus vite qu’on imagine.
ERNA
Je me suis quand même accordé le poste de télévision, même si ce poste de télévision n’est qu’un poste de télévision d’occasion. C’est la seule chose que je me suis accordée de ma vie pour tous mes efforts. Tout le reste que j’ai eu dans ma vie, je l’ai obtenu en me privant de tout, y compris mon enfant, Herrmann. Quand on sait économiser, on s’organise mieux dans la vie. On peut faire des économies sur tout. Au lieu d’un filtre à café par exemple, on peut aussi bien utiliser du papier cul, et à la place du papier cul on peut mettre du papier journal, qu’on ramasse dans la cage d’escalier, là où se trouve le vieux papier destiné au recyclage.., D’ailleurs, en ce qui me concerne, je me passe déjà
complètement de café, car heureusement ça ne me réussit absolument pas, le café.
Mais Herrmann, lui, refuse de bouffer ses sandwiches au pâté de foie, s’il ne peut pas les descendre avec un petit café noir, comme il dit. Comme si les sandwiches au pâté de foie étaient des selles humaines et son ventre les toilettes.
MARIE
(En-dessous de la table.) À mon avis, tu as tort, Erna, d’être si économe. Tu es économe à un point, c’est beaucoup trop exagéré. Le bon Dieu ne veut pas que les gens bien aillent mal.
ERNA
(Furieuse, soulève la nappe.) Tu as beau parler, ma chère petite Marie, toi, tu as toujours été seule, sans lien véritable à quoi que ce soit. Tu t’es toujours promenée à travers le monde, quand on t’a donné du temps libre dans ta vie. Tu es déjà allée à Lourdes, à Medjugorie et deux fois à Mariazell. Tu n’es pas responsable d’un fils renégat.
GRETE
Mais Herrmann est déjà un homme masculin.
(Marie apparaît, s’assied, hausse les épaules, perplexe, puis elle commence
à balancer son buste en avant et en arrière, de façon rythmique.)
ERNA
C’est un vrai homme, ça oui. Les bonnes femmes se retournent toutes en voyant mon Herrmann, elles n’ont vraiment pas honte de nos jours. Mais lui, il renie tout ce que la vie a de beau et de sensé. Là-haut, je dis toujours à Hermann, là-haut je mettrai un jour les photos de mes petits-enfants. (Elle indique deux tâches blanches rectangulaires sur le mur.) Mais il refuse de me faire ce plaisir, il ne me fera pas de petits-enfants. Tandis qu’autrefois, je gardais cinq petites places de libres pour les photos des petits-enfants. Maintenant j’en ai déjà utilisé trois, du moins pour l’instant, pour que Hermann ait moins peur. Et dire qu’il lui serait si facile d’avoir des rapports par les temps qui courent. De nos jours les gens n’arrêtent pas d’avoir des rapports toute la journée. En plus, Herrmann admet qu’il pourrait avoir des rapports quand il le voudra, mais justement il fait exprès de ne jamais en avoir, des rapports, parce que de tels rapports pourraient mener à une vraie grossesse et tout compte fait une chose pareille donnerait éventuelle ment un petit enfant.
GRETE
Arrête, Erna, de toute façon, il est si grand et si fringant, ton Herrmann. Celle qu’il lui faut le trouvera bien un jour.
ERNA
Oui, c’est mon seul espoir, pour le temps qui me reste à vivre, que le Seigneur prenne mon Herrmann en main.
(Larmoyante.) Il voyage beaucoup, Herrmann, en t;tnt que représentant, donc il pourrait bien se passer quelque chose, mais alors il m’écrit toujours ces affreuses cartes, devant on voit un beau paysage et derrière il écrit qu’il aurait encore pu avoir des rapports, mais que justement pour ça, une fois de plus, il n’a pas entrepris des rapports. (Pleure.)
GRETE
(Tape Erna sur le dos pour la calmer.) Ecoute, Erna, quand la vraie viendra, alors elle chopera tout simple ment ton Herrmann pour lui donner un petit bisou. Et les rapports suivront alors tout seuls. (Elle chante.) L’aaamour, l’aaamour est un don du… (Elle s’arrête brusquement.)
Mais qu’est-ce que tu veux que je dise moi, il faut tout d’abord que tu considères mon destin à moi, Erna. Au moins ton Herrmann pense encore à toi et t’envoie toujours ses rapports, mais moi ? Ma fille a émigré en Australie voilà neuf ans déjà, mais avant elle s’est encore fait vider comme une poule, les ovaires et tout le reste, précisément tout ce qu’il faut pour faire des petits enfants. Une seule carte en neuf ans. Je suis bien arrivée et je me porte à merveille, voilà ce qu’elle m’a écrit, il y a huit ans et demi. A présent, il ne me reste plus que Lydia.
ERNA
Herrmann n’est tout de même pas obligé d’écrire sans cesse des cartes pareilles, comme quoi il veut cesser les rapports pour de bon, ou bien qu’il se tranchera le canal déférent.
GRETE
Oui oui, Hannelore, ma fille, elle aussi est déjà une vieille emmerdeuse maintenant, presque quarante ans déjà. Elle aussi a toujours eu un comportement bizarre, presque un petit peu comme ton Herrmann. Hannelore aussi a souvent oublié qu’elle n’était pas la fille de gens franchement mauvais. Et combien de fois n’a-t-elle pas agi comme si elle n’avait µas reçu d’éducation. Parfois elle cassait un carreau avec son visage et en µlus elle avalait tranquille menl les éclats de verre, toujours en riant à gorge déployée quand elle se coupa les joues er les seins. Et quand je disais alors : voilà, Lolo, voilà que tu ressembles vraiment à une truie déchiquetée, les hommes vont se disputer pour toi ; alors là, elle se calmait toujours, se mettait à sucer son pouce, pour ensuite dormir trente heures d’affilée.
ERNA
Oui, ainsi va la vie humaine. Tout au long de sa vie on s’efforce à mener une vie correcte, el puis ses propres enfants à soi se détournent de la vie et de l’humanité.
GRETE
Eh bien, qu’elle trouve son bonheur là-bas, Hannelore, en Australie, même sans ovaires et tout le reste, s’il le faut.
ERNA
Herrmann est étranger à tout. Quand il voit quelqu’un, alors il lui faut tout de suite boire un petit verre et fumer une cigarette, autrement il attrape le cancer des yeux, comme il dit. Herrmann a horreur de tous les êtres humains, c’est justement pour ça qu’il est devenu représentant, parce que de cette manière il est obligé de rencontrer beaucoup de gens. Voilà ce qui lui procure chaque jour le prétexte pour rentrer tous les jours ivre à la maison.
MARIE
Mais beaucoup d’hommes se sont transformés en saints de cette manière, en retirant leur visage du monde durant leur jeunesse.
ERNA
Jeunesse ? Herrmann a presque quarante ans tout de même.
MARIE
Chaque jour, l’homme peut subir un choc intérieur et tout d’un coup le bouchon saute.
ERNA
Chez Herrmann, il y a bien plus qu’un petit bouchon qui devrait sauter, là c’est carrément toute une usine de bouchons. Il est incapable de supporter l’homme qu’il porte en lui-même. Quand il se rince la figure devant l’évier, je dois d’abord couvrir la glace avec une serviette. Quand il se rase, il découpe parfois la moitié de son visage, parce qu’il refuse de se servir d’un miroir. Un tel miroir, dit-il, est un beau salaud. Ou bien dans la rue, les vitrines renvoient les images, et voilà que Herrmann voit Herrmann,· ça le fait vomir sur-le champ, s’il n’est pas ivre. Et tous les jours je suis obligée d’écouter ce genre de ehose, chaque mol qu’il dit et chaque cuite qu’il prend me rapproche de la mort.
MARIE
Souvent ce sont justement ces gens là qui sont choisis par un Jésus ou une Vierge Marie pleine de grâce, que Dieu te protège. Et d’un jour à l’autre le sacré sort du cœur malade dans l’âme. Tel que Saül s’est transformé en Paul, Herrmann se transformera peut-être en clergyman.
ERNA
Mon plus grand espoir serait qu’un changement de vie radical puisse s’opérer à l’intérieur de Herrmann. Mais que peut-on attendre d’un homme qui se détourne chaque jour tout au long de la journée de tout ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ? Et quand je lui dis quelques mots gentils, il rit tout simplement et boit une gorgée de digestif, ou une gorgée d’eau-de-vie.
GRETE
La plupart des gens ne comprennent rien à la vie. Quand la vie s’adresse aux gens et leur fait part d’une bonne mission, alors les gens hochent seulement la tête et se comportent comme des travailleurs immigrés. Pas comprendre, pas comprendre, qu’ils disent toujours. Ma Lydia, c’est tout autre chose, Lydia, elle comprend tout. Et quand elle déguste parfois le tas de merde d’un autre, je lui dis toujours : Lydie, non, pas bouffer merde, non. Et tout de suite elle relève sa petite tête et fait oui avec. Un jour elle a vu un teckel en bois faire ça, et l’a tout de suite appris.
MARIE
(Enthousiaste.) C’est vrai ?
GRETE
Oui, c’était un de ces petits chiens sur roulettes qu’un enfant avait. Quand on tirait sur le fil, alors la petite queue remuait et la petite tête faisait toujours oui oui, toujours de haut en bas, toujours ouiouiouiouiouioui.
(Grete hoche frénétiquement la tête, Marie rit de façon hystérique.) Et ce teckel était en bois peint, si beau, et exactement de la même taille que ma Lydie, et il lui plaisait tant. Et depuis, Lydie remue sa petite tête exactement comme ça, quand je dis : Lydie, non, pas bouffer merde, non.
(Marie éclate à nouveau de rire, mais se cache la bouche avec les deux mains.)
ERNA
Arrête, Grete, je n’en peux plus d’écouter ces grossièretés. Tu sors toujours des mots si vulgaires de la bouche. Avec toi, on n’entend que ça : merde, merde, merde. On peut aussi bien dire petite crotte ou bien selles, et pas toujours : chier, chier, chier.
GRETE
Tu trouves toujours quelque chose à dire, tu n’arrêtes pas de tout critiquer, tu descends tous les gens tout au long de leur vie et ensuite tu t’étonnes que Herrmann ne veut pas avoir des rapports.
ERNA
(Un peu déconfite.) Mais alors la vie ne vaut pas vraiment la peine d’être vécue, si près de toute chose qu’on regarde se trouvent des selles puantes. Souvent il s’agit justement des rares choses plaisantes de la vie, et dès qu’on touche à ces belles choses, on se retrouve encore avec encore un tas de merde dans la main.
MARIE
Les mots les plus bas ne me font pas peur et les vraies selles non plus. Qu’est ce que ça peut bien faire, si on ne sait pas ce que c’est ? C’est mou et c’est chaud quand c’est frais. (Elle se redresse fièrement.)
Les gens disent toujours : flûte, les chiottes sont bouchées, vite, va chez Marie et ramène-la ici, elle le fait sans. Car les gens sont déjà au courant que la petite Marie ne prend pas de gants de caoutchouc quand elle fouille au fond de la cuvette. (Erna vomit presque, elle se détourne.)
Les gens des meilleures familles viennent me voir quand les toilettes sont constipées. Alors la petite Marie a accès aux demeures les plus élégantes et partout on la traite avec gentillesse. Moi, je n’ai vraiment pas du tout envie de vomir quand je farfouille dans les profondeurs de la cuvette ; c’est un sacri fice que je fais à Notre Seigneur Jésus Christ qui est mort pour nous tous sur la croix. Les gens distingués des bonnes familles me demandent toujours si je ne veux pas mettre des gants de caoutchouc, car ils sont courtois et ont reçu une bonne éducation. Mais notre petite Marie, elle dit NON, car lorsque Dieu le Seigneur s’est fait le monde entier, il a également fait le purin humain.
ERNA
Mon Dieu, Marie, tu es un vrai porc, tu me pardonneras, s’il te plaît, mais je t’en prie, arrête. C’est déjà assez grave comme ça que l’homme soit obligé de toujours faire caca et d’avoir souvent des sensations si mauvaises. Je me suis souvent demandé pourquoi l’homme doit-il avoir un derrière. Ce n’est pas beau du tout, un derrière comme ça. Mais les hommes n’arrêtent pas de fabriquer des derrières et s’en font des images.
GRETE
(Ignore totalement Erna.) Et donc il y a beaucoup de gens distingués qui viennent vers toi pour te demander de l’aide ?
MARIE
Des gens extrêmement riches et extrêmement distingués sont déjà venus voir la petite Marie, et une fois, on est même venu me chercher dans une grande voiture pour guérir des toilettes souffrantes. Mais chez eux, il n’y a même pas de vraies toilettes, tout est très chic là-bas, ça ne sent même pas les selles, là bas les toilettes sont parfumées comme les dames élégantes. Deux fois déjà Monsieur le Catéchiste m’a fait entrer dans les toilettes, et une fois Monsieur le Curé. Et Monsieur le Curé a promis solennellement à notre.petite Marie qu’il vanterait ses mérites auprès de ses paroissiens pour que d’autres gens puis sent faire appel à moi, quand leurs toilettes seront bouchées.
ERNA
Je ne comprends pas, ma cuvette à moi n’est jamais bouchée. Probablement les gens sont si distraits qu’ils y fourrent des corps tout à fait étrangers, car seule ment avec des selles, on ne bouche pas si facilement une cuvette. Moi aussi, j’ai souvent des selles grosses et fermes, car à cause de tous les soucis que me donne mon Herrmann, les selles se sont entas sées dans mon corps. Alors il suffit de donner un bon coup de brosse et de tirer la chasse à plusieurs reprises. Bien sûr qu’il ne faut pas non plus y mettre trop de papier cul, sinon, oui, n’importe quoi peut arriver. Herrmann m’engueule toujours terriblement quand il défèque, et j’écoute à la porte pour savoir combien de feuilles de papier cul il utilise. Car c’est très important, je le dis toujours ; tout d’abord, ça nous pe1·met de faire des économies, et puis c’est quand-même bien dangereux si le papier se mélange avec ses mauvaises selles gluantes. Mais alors Herrmann, lui, rit simplement et boit son digestif.
GRETE
(Intéressée, à Marie:)
Qu’est-ce que les gens distingués jettent donc dans la cuvette, qui bouche si cruellement la cuvette ?